Avec ses 25 ans, son accent de là-bas et ses chansons bouleversantes, la néo-zélandaise Aldous Harding fait une entrée remarquée sur la scène indie-folk.
C’est donc du côté de la Nouvelle-Zélande qu’il faudra aller chercher le plus bel album de folk de cette rentrée 2015, et plus précisément à Lyttelton, une petite ville portuaire avant tout connue pour avoir servi de décor aux scènes extérieures du film d’horreur de Peter Jackson Fantômes contre fantômes. Pour le reste, rien à signaler dans ce coin paumé du globe jusqu’à ce que nous parvienne ce premier album d’Aldous Harding.
Avec cette pochette presque étrange, où l’on découvre le visage de cette jeune femme de 25 ans, casquette vissée sur la tête, l’air inquiet, ce premier album d’Aldous Harding est une petite pépite de folk music qui vous transportera dès les premières mesures, vous conduira en quelques minutes vers des ailleurs lointains, vers l’océan si cher à Dominique A.
Avec sa guitare et sa voix angélique très pure, accompagnées d’un violon, d’un theremin, de chœurs discrets portés par des orchestrations qui évoquent des ambiances de pubs du bord de mer, Aldous Harding a vraiment tout pour séduire, pour toucher votre sensibilité.
Quand à ses chansons, pour la plupart renversantes de beauté et de simplicité, elles rappellent dans les moments les plus intimes les complaintes de Vashti Bunyan ou celles d’une Linda Perhacs, redécouverte récemment.
Alors, ne perdez pas de temps et foncez découvrir cette chanteuse venue de ce petit bout de terre de Nouvelle-Zélande, hier encore inconnu, et qui par la grâce de cet album, va occuper notre imaginaire pendant un bon bout de temps.
Aldous Harding – Aldous Harding
Spunk Records / Woo Me / La Baleine
Sortie : 11 septembre 2015