Christine
Avel avait déjà
publié un premier roman, "Double
foyer", et signe avec "L'apocalypse
sans peine" son premier recueil de
nouvelles.
Le
livre se compose de 12 textes qui peuvent déconcerter
à la première lecture (je pense aux premières).
Puis vient l'histoire de "Et pour ta mère,
c'est non" qui réhausse d'un seul coup
l'intérêt : un couple est tenu prisonnier dans sa
voiture par une bande de babouins dans un parc
animalier. C'est très drôle et assez grave, la
tournure penche vers le glauque et le grincement de
dents.
C'est
d'ailleurs le sentiment général, un semblant de dérision,
de fatalité, puis un lâchement de réserve. Le
texte qui donne son nom au recueil est également
fort intriguant, il parle d'un homme qui découvre
que le soleil va mourir dans quatre milliards d'années
et décide d'agir au plus vite avant la fin des
Temps.
A
noter aussi : "L'odeur" qui pousse
un couple à se séparer à cause d'un remugle entêtant
dans l'appartement.
Bref,
un joli petit condensé de phobies, de terreurs,
d'obsessions, de menus cataclysmes et de sabordages
à échelle humaine. Pas mal intéressant à lire,
ou à découvrir si l'auteur n'est pas encore
connue.
Stéphanie
Verlingue
Date de
parution : août 2006
Plus+
www.ledilettante.com
|