The Decemberists – The crane wife

decemberists.jpgThe crane wife est à  l’origine un conte nippon traditionnel, à  l’usage des enfants. Après Her majesty et Picaresque, voici donc que le nouvel opus -et premier pour une major- est un concept album.

Un conte en plusieurs volets pour des enfants étranges qui n’auraient pas peur de crimes urbains sordides, de viols ou de guerres. The Decemberists s’abstrait de son folk pop habituel. Grâce, (mais aussi du coup à  cause de) à  une production plus riche, qu’on doit aux avances de la major, le groupe emmené par Colin Meloy se permet plus de visites dans le monde de la pop grandiose ou conceptuelle. La bio n’hésite d’ailleurs pas à  citer REM ou le U2 des débuts, en référence de ce nouvel album.

On est presque d’accord sur REM… Presque, pour le chant et le son de la guitare distordue, nourrie au blues folk et autres sédiments typiquement américains, ok. Mais parce qu’il manque l’aisance mélodique de la bande à  Stipe et parce qu’à  ce compte là , on pourrait aussi citer The Wall des Pink Floyd, pour l’album somme, mono-thématique et un brin grandiloquent; on préférera évoquer de plus raisonnables similitudes, l’irlande-ité en moins, avec les Levellers du début des nineties.

Denis Verloes

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Capitol / EMI

Tracklist :
01. The Crane Wife 3
02. The Island-Come And See-The Landlord’S Daughter-You’Ll Not Feel The Drowning
03. Yankee Bayonet (I Will Be Home Then)
04. O Valencia!
05. The Perfect Crime #2
06. When The War Came
07. Shankill Butchers
08. Summersong
09. The Crane Wife 1 & 2
10. Sons & Daughters

Date de sortie: 29 janvier 2007

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