Les Invisibles, de Jean Harambat

invisibels.gifLes invisible raconte comment, en Gascogne au XVIIème siècle, Bernard d’Audijos et ses les Invisibles. Se battent et refusent la gabelle, le terrible impôt sur le sel de l’époque. Très vite populaire cette jacquerie ne fait pas les affaires du gouverneur Pellot chargé de récolter l’import pour le roi dans cette région de Gascogne.

Né d’une commande du journal Sud Ouest destinée, cette historie était d’abord à  paraître en feuilleton, Les invisibles s’est alors transformé en une bande dessinée historique, une forme plus susceptible de captiver les lecteurs du journal sur les exploit du méconnu mais pour tant réel Bernard d’Audijos.

En divisant son récit en trois parties bien distinctes, Jean Harambat (dont c’et le premier livre) raconter l’histoire des Invisibles selon trois points de vue différents celui de la mère, celui la femme et de la soeur de Bernard d’Audijos pour nous raconter avec un sens du détail incroyable toute l’importance du sel à  cette « époque et comment était récolté c et import et la pression qui était mise sur les sujets du roi qui à  aller jusqu’au meurtre. Des pratiques qui ne sont pas sans rappeler celles de la mafia.

En dessinant au crayonné et du noir et blanc, une forme rappelant le croquis, et le dessin de presse, Jean Harambat donne à  son récit un côté direct, presque documentaire de ces aventures historiques de cette chronique qui nous renvoie à  la grande histoire de France.

Benoît Richard

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Les Invisibles
scénario & dessin : Jean Harambat
éditeur : futuropolis
192 pags – 24€¬
Parution : 25/08/2008

3 thoughts on “Les Invisibles, de Jean Harambat

  1. Un belle et longue BD pour lire en prenant son temps (ce qui change des albums qu’on lit en un quart d’heure). Le dessin a du style et le scenar est original. Les dialogues sont plutot bons. Les duels sont reussis. Pas seulement pour les amateurs de BD historique, vu que c’est avant tout l’histoire d’un homme… et des quelques femmes qui l’entourent. Le ton un peu triste et les pages sans texte rappellent Pratt. Une belle BD pour l’automne.

  2. Un belle et longue BD pour lire en prenant son temps (ce qui change des albums qu’on lit en un quart d’heure). Le dessin a du style et le scenar est original. Les dialogues sont plutot bons. Les duels sont reussis. Pas seulement pour les amateurs de BD historique, vu que c’est avant tout l’histoire d’un homme… et des quelques femmes qui l’entourent. Le ton un peu triste et les pages sans texte rappellent Pratt. Une belle BD pour l’automne.

  3. Un belle et longue BD pour lire en prenant son temps (ce qui change des albums qu’on lit en un quart d’heure). Le dessin a du style et le scenar est original. Les dialogues sont plutot bons. Les duels sont reussis. Pas seulement pour les amateurs de BD historique, vu que c’est avant tout l’histoire d’un homme… et des quelques femmes qui l’entourent. Le ton un peu triste et les pages sans texte rappellent Pratt. Une belle BD pour l’automne.

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