Le Petit Prince, de Joann Sfar

petit_prince.jpgSans doute la bande dessinée la plus médiatisée de cette rentrée 2008, l’adaptation du »Petit Prince » de Saint-Exupéry par Joann Sfar sera l’occasion pour les amateurs de bande dessinée adultes et enfants de son (re)plonger dans ce conte classique, peut-être moins connu aujourd’hui que dans les années 70, mais qui sous le trait de Sfar pourrait bien connaître une nouvelle jeunesse.

En respectant scrupuleusement le texte et le récit, Sfar et les Editions Gallimard n’ont surtout pas voulu offrir au public une version adaptée, édulcorée d’une oeuvre pas facile, mais bel et bien redonner ses lettres de noblesses à  un texte classique et unique. Pour cela il fallait faire appel à  une forte personnalité, à  un auteur autant confirmé à  qui il incomberait d’incarner par le dessin, l’esprit du livre de Saint-Exupéry et surtout de donner une représentation graphique digne de ce nom au fameux petit Prince et à  ses amis.

Dans l’ensemble le livre est réussi et bien à  l’image de ce qu’on pouvait attendre de Sfar : réaliser une adaptation fidèle et suffisamment personnelle pour quelle mette ou presque tout le monde d’accord.
Bien à  l’image de la collection Fétiche qui a pour vocation de présenter des adaptations de textes littéraires en bande dessinée, l’adaptation que propose Sfar met en avant, on l’a dit, un récit fidèle avec des dessins et des couleurs directs, très beaux, très accessibles. Reste à  savoir si les parents, les enfants, les enseignants suivront.

Benoît Richard

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Le Petit Prince
Scénario & dessin : Joann Sfar (d’après l’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry)
Editions : Gallimard, Coll. Fétiche
109 pages couleurs – 19€¬
Parution : 18 septembre 2008

3 thoughts on “Le Petit Prince, de Joann Sfar

  1. Y avait-il besoin de redonner des « lettres de noblesse » à un récit et une oeuvre qui n’avait pas besoin de ce « coup » marketing ?

  2. Y avait-il besoin de redonner des « lettres de noblesse » à un récit et une oeuvre qui n’avait pas besoin de ce « coup » marketing ?

  3. Y avait-il besoin de redonner des « lettres de noblesse » à un récit et une oeuvre qui n’avait pas besoin de ce « coup » marketing ?

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