Music for Toys 2 / My name is nobody / v.a Endless Flight / La fiancée / Fever Ray / A Mountain Of One / Butane / Space Factory / Goodbye Ivan / La ballade de Julie S / Mina Tindle / Prefuse 73 / Nomenklatür / Pony Pony Run Run / Bacanal intruder / Aviator Lane / Apteka / Steve Bug / Autokratz / Ape School / Motor / Citizen Remixes /Jil is lucky
My Name Is Nobody & The Desert Foxes : The Mentor
A peine un an après le très bon »At The Wolf Pit » My Name Is Nobody revient cette fois en compagnie de The Desert Foxes (Faustine Seilman, Erwan Fauchard et Franzl O.’Gautreau) pour un album folk/rock qui sent bon l’Amérique western. Un album où l’électricité s’impose désormais pour un groupe qui suit les belles traces des Will Oldham et autre Howe Gelb . Plus tendu, plus âpre que ses précédents albums, »The Mentor » constitue incontestablement une nouvelle étape dans la carrière musicale de Vincent Dupas. Plus arrangé, plus ambitieux sans doute aussi, »The Mentor » est un album au relief contrasté, à la fois doux et rocailleux qui, à l’image du récent Lauter, se dévoile tout doucement, au fil des écoutes, laissant murir des chansons aussi splendides que »The Sea Sprays » ou »Down In The City ». Même si c’est sur ses morceaux les plus tranquilles que je le préfère, My Name Is Nobody montre que sur les titres plus tendus, plus râpeux, qu’il arrive également a susciter un véritable intérêt, s’inscrivant plus que jamais, avec cet album, dans la droite lignée du vieux Neil Young. [3.5] Benoît Richard
Collectif effervescence – 2009
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Music for Toys 2
A l’occasion du festival Music for Toys qui s’est s’est déroulé fin juin, le label Monster K7 a fait paraître, comme l’an passé, une compilation (cd ou K7) »Music for Toys 2″ dans laquelle on retrouve 18 artistes ayant la particularité de composer avec des instruments jouets (kazoo, melodica, piano-jouet, trompettes et guitares en plastique, xylophones ») et autres objets bricolés qui donnent à leur musique pop/folk un relief tout particulier. Parmi ces gens quelques têtes connues dont Aîtanna77, Anne Laplatine, GNG, Klimperei que j’ai déjà évoquées ici ou là . Au total, près de 60 minutes de musiques fraîches et campagnardes et l’occasion surtout de se rendre compte que si Pascal Comelade reste LA référence et le pionnier en matière de musique composées à avec des instruments jouets, de nombreux groupes ou artistes ont réussi, depuis, à faire leur trou et à constituer une vraie scène que le label Monster K7 ne se gêne pas pour soutenir et promouvoir. Merci à lui. [4.0] Benoît Richard
Monster K7 – juin 2009
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v.a Endless Flight – I’m Starting to Feel OK, Vol. 3
Avec ce troisième volume de la série de compilation »I’m starting to feel ok » ce sont les amateurs de nu-disco qui vont être content. Même si cette sélection réalisée par le japonais Toshiya Kawazaki et mixée par KZA (Force of nature) n’est pas entièrement dédiée au courant nu-disco mais fait la part belle aussi aux productions house et aux rythmes latinos sur la second partie du disque. Sans vouloir ressortir un titre plus qu’un autre de cette copieuse compilation, on pourra retenir d’abord la belle homogénéité de l’ensemble avec des titres qui s’enchaînent à la perfection mais aussi la grande diversité qui règne tout au long des 78 minutes que dure ce mix qui change avec le côté parfois un peu trop linéaire de certains mix house. [3.0] Benoît Richard
Endless Flight/module – août 2009
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La fiancée – EP
La fiancée en question s’appelle Claire. Sous la conduite notamment de Florent Marchet qui lui a composé les musiques de ce premier Ep, la jeune fille dévoile un univers fait de romantisme, de mélancolie ou il n’est question d’amour principalement. Si les musiques sont à l’avenant et confirment une fois encore tout le talent d’arrangeur de Florent Marchet , les textes sont peu en dessous et accrochent difficilement, dans un style où Daphné, Keren Ann et Berry se sont montrées, bien avant elle, nettement plus convaincantes. [2.5] Benoît Richard
Strictly Confidential Frace/Novida – août 2009
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Fever Ray – Fever Ray
Echappée de The Knife, duo qu’elle forme avec son frère, la Suédoise Karin Dreijer Andersson débarque avec son projet solo Fever Ray pour un album aux allures minimalistes et une pochette sombre signée du dessinateur américain Charles Burns (« Black Hole »). Mais si l’on va un peu plus loin, s’il l’on passe les premières écoutes assez frigorifiantes, il faut bien l’avouer, on découvre un album aussi beau que passionnant qui change du tout venant electro/pop actuel. D.’abord il y a ce chant plaintif Karin Dreijer Andersson, presque irritant au début, et puis surtout cette musique à la fois gothique et dream pop, que l’on croirait échappée des années 80 et qui nous ramène du côté des Cocteau Twins ou de Bel Canto. Mais plus qu’une simple référence à un style ou à une époque, Fever Ray envoûte et touche par son côté tribal (ça c’est pour la touche Dead Can Dance) et par la profonde mélancolie que ressort de ces 10 titres. Album beau bizarre, »Fever Ray » restera sans doute comme une des choses les plus étranges et saisissantes entendue en cette année 2009. [4.5] Benoît Richard
Rabid Records – avril 2009
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A Mountain Of One – Bones EP
Le duo londonien A Mountain OF One, formé en 2006 et composé par Zeben Jameson et Do Morris propose un rock qui fleure bon les 70.’s, plus psychédélique que progressif, que l’on avait pu découvrir dans leur premier album »Collectid Worgs » en 2007. En préambule au nouveau LP, »Institute Of Joy » à paraître en septembre 2009, voici un maxi assez intéressant où l’on découvre le premier single, »Bones » décliné dans sa version original puis dans deux remixes dont le très beau et très baléarique »Thomas’ Way Of The Ancient Mix ». [3.5] Benoît Richard
10Worlds/la baleine – août 2009
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Butane – Endless Forms
Bon c’est vrai, il aurait aussi pu aussi s’appeler Propane ou Méthane, mais voilà il a choisi le pseudo de Butane comme nom de scène ce DJ américain qui s’appelle en vrai Andrew Rasse et on ne lui en veut pas. Hébergé sur le label Crosstown Rebels, il sort un premier album, »Endless Forms » vaguement conceptuel et inspiré par Charles Darwin. A l’écoute ça ne s’entend pas plus que ça. En tout cas, le garçon tend vers une certaine forme de simplicité en utilisant des sons organiques qu’il sample, modifie et arrange pour donner vie à une musique techno assez monolithique. Une démarche résolument expérimentale et moderne qui débouche sur un album plutôt intéressant dans une veine minimal techno, mais qui, comme souvent dans ce style, se révèle assez monotone sur la longueur. [3.0] Benoît Richard
Crosstown Rebels/Module – juin 2009
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Space Factory – Catalogue
Il aura fallu attendre 6 ans pour voir enfin paraître la véritable première compilation du label Space Factory. Label qui, rappelons-le, a été fondé en 2003 par David Carreta. l’occasion de se rendre compte avec ce double cd 22 titres de l’intégrité de ce label qui au fil des années a réussi à se forger une identité avec un son, un style loin des modes et des étiquettes. Pourtant, on parlera bien de techno, d’electro, voire de disco pour évoquer les sorties du label Space Factory et notamment les titres présentés ici et représentatifs de ces 6 années d’exercice. Si tout n’est pas forcément à retenir, on reconnaîtra en tout cas à David Carretta cette volonté de défendre une techno minimaliste et mélodique à travers des groupes tels que Millimetric, Plastique de Rêve, Dirty Important Person, Adriano Canzian, Nicolas Chenard, Dancepig, Gesaffelstein ou encore Crackdown. Des noms qui pour la plupart sont relativement peu connus mais qui méritent une certaine attention à l’image du récent et excellent album de Nomenklatür : »Gifts of Ages ». [4.0] Benoît Richard
Space Factory – Juin 2009
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Goodbye Ivan – The K Syndrome
Le label suisse Shayo (In Gowan Ring, November, The Evpatoria Report…), jamais avare de bonnes sorties nous propose cette fois de découvrir Goodbye Ivan, avec un album à mi-chemin entre folk et post-rock (plutôt One Mile North que Mogwai) pour 12 titres en cinémascope et aérés ou l’on respire le bon air d’une musique enchanteresse, mélancolique qui fait vraiment du bien. Entouré de nombreux instruments, Arnaud Sponar (homme orchestre du projet Goodbye Ivan), construit minutieusement ses motifs et ses mélodies, comme des esquisses, des impressions de voyages aux longs cours qui, mis bout à bout, donnent à un album à forte teneur émotionnelle et dont il est bien difficile de se défaire. [4.0] Benoît Richard
Shayo – juin 2009
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La ballade de Julie S.- Charlotte Mildray
« La ballade de Julie S » c’est d’abord un très bel objet. Un livret de 32 pages où l’on découvre à l’intérieur un mélange de photos, de textes et de peintures en noir et blanc pour ce qui constitue le carnet de voyage de »Charlotte Mildray » personnage imaginaire que l’on retrouve au centre de cet album. Un album dans lequel on découvre 10 chansons folk interprétées en français et en anglais et qui rappelleront à certains les univers de Dominique A ou Françoiz Breut voire Rodolphe Burger notamment sur le dernier titre de l’album. Pour enregistrer ses chansons, Julie Rey (chant, guitare) s’est entourée de David Elvira (Guitare, basse, glockenspiel), de Martin Jayot (Batterie) mais aussi de Bastien Lallemant qui chante en duo avec elle sur le très beau titre »Il se peut qu’on prenne la mer ». Subtilement arrangé, »Charlotte Mildray » vous mènera sur les petit sentiers de la pop grâce à des folk songs contrastés aux accents poétiques qu’il est urgent de découvrir. [3.5] Benoît Richard
www.myspace.com/laballadedejulies
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Prefuse 73 – Everything She Touched Turned Ampexian
Prefuse 73 fait désormais partie des groupes qui comptent pour avoir, en quelques albums, réussi à sortir ce que l’on pouvait faire de plus intéressant en matière de mélanges electro /hip hop. Huit ans après le désormais classique »Vocal Studies + Uprock Narratives » (et ensuite quelques albums moins passionnants), Guillermo Scott Herren revient avec un nouvel album histoire de se rappeler à notre bon souvenir mais aussi histoire de redonner un petit coup de jeune à sa musique. Pour le coup de jeune ce ne sera pas encore pour cette fois tant les compos de »Everything She Touched Turned Ampexian » semblent construites sur le même format de ce que l’on a pu entendre par le passé chez Prefuse 73. Et ce ne sont pas les 29 pistes qui vont y changer grand chose. Certes, on retrouve bien cette science et ce savoir-faire pour les compos alambiquées, pour les cassures rythmiques permanentes et pour l’utilisation de samples à foison dans des morceaux déstructurés au possible, mais globalement ça manque un peu de fraîcheur on a a souvent la nette impression d’avoir déjà entendu tout ça mille fois par le passé. Bref, si Prefuse 73 montre toujours une réelle maîtrise, en revanche niveau spontanéité et on reste un peu en dedans avec un album qui aime emprunter les chemins de traverse plutôt que les raccourcis. [2.5] Benoît Richard
Warp/Pias – avril 2009
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Mina Tindle – The Kingdom 7 »
En attendant un album à paraître sans doute à la rentrée, on découvre ce 45 tours deux titres magnifique signé Mina Tindle, soit Pauline de Lassus, déjà remarquée aux côtés de avec Toy Fight. Dans la lignée des nombreuses chanteuses ou formations neo-folk (Lonely Drifter Karen ») entendues ces derniers années, Mina Tindle s’impose d’emblée d’abord avec sa voix très belle puis avec des arrangements (piano, cordes) magnifiques qui donnent à ces deux titres une grâce toute particulière. Bref, on est conquis d’emblée par cette jeune femme que l’on espère aussi inspirée sur un album tout entier. [4.0] Benoît Richard
sauvage records – juin 2009
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Nomenklatür – Gifts of Ages
Du gros son, encore du gros son ! Celui-ci c’est le duo parisien et non allemand comme peut le laisser croire leur nom, Nomenklatür qui nous l’envoie. Nomenklatür est composé d’Olivier Rossi (Lab Insect) et de Olivier Brucker. Après quelques maxis sortis sur leur label et Space Factory ils se lancent dans le grand bain avec un premier album »Gift Of Ages » plus que prometteur et sur lequel on découvre des titres electro/techno, sans fioriture, mais jamais dénués de mélodies, le tout dans un production vraiment impeccable. Et si les voix s’invitent par moment c’est pour donner une petite touche New-wave aux morceaux avec un petit côté hypnotique qui rappellent les productions made in Rhône-Alpes des Miss Kittin, The Hacker et autres Kiko. Sans rien apporter de neuf, le groupe produit pourtant un album digne d’intérêt et extrêmement séduisant qui tient la route de bout en bout avec des titres irrésistibles tel que le »Time Machine » qui clôture en beauté un album produit par un groupe dont on devrait reparler très vite. [4.0] Benoît Richard
Space Factory/Module – juin 2009
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Bacanal intruder – Cantariolas
Déjà trois ans que l’on a découverte l’espagnol Bacanal intruder (Luis Solis à la ville) avec un premier (si l’on passe les mp3 et CD-R) véritable album »Lulo » fort séduisant et au combien enchanteur, dans lequel le garçon donnait vie à une musique folktronica ensoleillée et enjouée et où venaient se frotter guitare, glockenspiel, sonorités électroniques, mélodica et autres claviers miniatures. Avec ce nouvel album, bien dans le prolongement du précédent, avec peut-être en plus des influences jazz, Bacanal intruder réaffirme son goût pour les musiques fraîches et printanière dans un ensemble qui sent bon la verte campagne et ou chaque sonorité constitue une véritable bienfait pour les oreilles. Bref, »Cantariolas » est à déguster sans modération, à l’ombre d’un grand chêne ou bien sous la couette. [4.0] Benoît Richard
eglantine records – juin 2009
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Pony Pony Run Run – You Need Pony Pony Run Run
Ce premier album de Pony Run Run peut être vu comme l’archétype de toutes ces productions aux sonorités early 80.’s dont les compos uniformes finissent toutes par se ressembler, à tel point que quelques semaines après leur sortie on a complètement oublié de quoi il s’agissait. Le dernier exemple en date Data, malgré ses qualités et son aspect ludique, sonnait déjà le glas d’un courant à durée de vie limitée qui finit irrémédiablement par tourner en rond à force de recycler et de recycler encore… Et dans le genre, Pony Run Run se pose là . Porté au départ par quelques tubes pop »prêt à danser » le groupe perd immédiatement de son intérêt sur la durée d’un album avec des titres complètement lisses et formatés. Sans doute idéal pour les dance-floors de l’été, »You Need Pony Pony Run Run » aura plus de mal de s’imposer sur les platines de salon. Et dans le genre »pop fraîche et dansante » Phoenix a prouvé avec son dernier album qu’avec un peu d’inspiration on pouvait encore arriver à faire des choses intéressantes. [2.5] Benoît Richard
3eme bureau / Wagram – juin 2009
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Aviator Lane – Common Distance
C.’est en 2007 que j’ai découvert Aviator Lane, le projet de l’australien Michael Radzevicius, par l’entremise d’un premier et court album éponyme qui dévoilait une pop-tronica mélancolique et bien fichue qui augurait de belles possibilités pour la suite. A la découverte de ce second album, »Common Distance » on se dit que le garçon n’a rien perdu de ses qualités, il qu’il a même réussi à étoffer sa musique avec des titres qui évoquent des choses comme Logh, Hayden, The National, notamment pour l’aspect profondément mélancolique des pop songs présentées ici. Et même si, en fin de compte, »Common Distance » laisse parfois l’impression d’avoir déjà entendu ça ici ou là , on ne pourra que saluer la qualité d’écriture présente tout au long d’un album fort recommandable. [3.5] Benoît Richard
bell sounds digital/import – juin 2009
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Apteka – Tour EP
Eb provenance directe de Chicago, le groupe Apteka distille une musique pop rock énergique, qu’on aurait pu appeler à une époque »power pop » dans un style pas très loin de Nada Surf pour ne citer qu’un exemple connu. Au-delà de cette comparaison facile, on découvre plus qu’un EP, un album de 36 minutes aux relents Shoegaze (Jesus & Mary Chain…) avec un petit côté planant par moment pas désagréables du tout. Si à la fin les chansons ont tendance à se ressembler toutes un peu, on accordera tout de même un certain crédit à ce groupe aux compos solides qui décrasseront sans violence votre conduit auditif. [3.5] Benoît Richard
www.aptekamusic.com -juin 2009
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Steve Bug – Collaboratory
Steve Bug est le genre de musicien que l’on peut classer aujourd’hui parmi les anciens. Figure de la scène techno/House depuis les années 90, producteur de trois albums la plupart pour son label Poker Flat et de divers albums mixés, Steve Bug revient avec un album assez minimaliste qui sent bon l’analogique et les vieux synthés dans l’esprit de celui réalisé en 2008 par Arnaud Rebotini. En compagnie de quelques amis : Donnacha Costello, Paris The Black Fu (Detroit Grand Pubahs), Clé and Simon Flower. il réalise un 4ème album qui nous ramène aux années 90 au son des TR-808, TR-909 et autre TB-303 pour 11 tracks tranquilles, presque planants, très agréables à écouter… un album comme un retour aux sources de la musique techno. Impeccable. [3.5] Benoît Richard
Poker Flat/La baleine – juin 2009
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Autokratz – Animal
Voilà le genre d’album dont on peut se demander ce qu’il en restera dans trois ou cinq ans tant la musique qu’on y trouve sur Animal semble faite pour le moment, avec un son des gimmicks devenus trop vite ordinaires. Comme bon nombre de groupes actuels, Autokratz fait une pop impeccablement calibrée, entre chansons pop et sonorités club, efficace dès la première écoute mais au fond assez banale. Du coup, au bout de trois ou quatre écoutes, on a vite fait le tour de cet album, certes très plaisant, facile à écouter mais qui manque de longueur. [3.0] Benoît Richard
Kitsuné – juin 2009
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Ape School – Ape School
Si la pop psychédélique a connu un nouveau tournant en ce début d’année 2009 avec le »Merriweather Post Pavilion » de Animal Collective acclamé à l’unisson, bon nombre de groupes, dans le sillage des américains, peuvent aujourd’hui prétendre à une vraie reconnaissance. Parmi ceux-ci on mettra sans hésiter Ape School, projet initié par un jeune ingénieur du son Michael Johnson qui, après avoir découvert la beauté des harmonies du synthé Moog, s’est mis à bosser ses morceaux en utilisant principalement des instruments analogiques (dont le Moog) pour donner vie à un second album paru sus Counter records. Le résultat donne un disque bien dans son époque, qui rappelle autant Caribou, Eels que Dan Deacon ou Why? avec des chansons pop, folk bricolées et un peu bancales, à la fois touchantes et euphorisantes selon les titres. Un belle découverte. [4.0] Benoît Richard
Counter Records/PIAS – juin 2009
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Motor – Metal Machine
Cette année plus que les autres encore, on aura a été assailli de sonorités acides et de bonnes grosses bass saturées avec des productions toutes plus efficaces les unes que les autres revendiquant chacune le droit de nous faire perdre l’équilibre sur le dance-floor. De Ed Banger à Citizen, de MSTRKRFT à Terence Fixmer, on a eu largement de quoi s’arracher la tête en ce début d’année »mais ce n’est à rien à côté de la furie Motor qui avec l’album »Metal Machine » (un vrai titre Heavy Metal 80.’s !) sorti sur ShitKatapult (le label de T.Raumschmiere) marche tout droit sur les traces des Vitalic et autre Boys Noize. Avec sa techno primale et directe, ses montées acides, »Metal Machine » se pose là comme candidat au prix du disque de techno le plus étourdissant de l†˜année. A écouter quand même par petites doses, sous peine d†˜abrutissement total. [3.0] Benoît Richard
ShitKatapult/la baleine – juin 2009
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Compilation : Citizen Remixes
Pour ceux qui l’auraient oublié on commencera par dire que Citizen est un des labels de musique techno les plus importants en français avec un catalogue qui comptent des gens comme Vitalic, Teenage Bad Girl, The Micronauts, Arnaud Rebotini, John Lord Fonda, tout auteurs par le passé d’albums remarquables à commencer par le »Music Components » de Arnaud Rebotini, meilleur album du genre en 2008. Comme son nom l’indique, Remixes est une collection de titres remixés signés par des pensionnaires du label mais aussi des artistes connus en devenir de le scène electro/techno. Une manière pour label de s’ouvrir à des choses nouvelles, à des courants parallèles tout en gardant son unité. Au final, beaucoup de remixes intéressants (Vitalic, Vitalic, Micronauts…) et l’espoir de découvrir encore plein de choses passionnantes sur le label dijonnais. [3.5] Benoît Richard
Citizen/Module – juin 2009
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Jil is lucky – The Wanderer
Jeune, nouveau, cet artiste français alors bien camouflé se dévoile avec des airs Dylannesques et des airs folk américains typés balkan. C.’est digne d’un héphaistos au toucher de cordes et à la voix accrocheuse que Jil is Lucky se présente à nous en 2008 avec son ep 4 titres, The Wanderer. Un album de 12 titres suit très logiquement le 16 mars 2009 dernier cette splendeur d’ep. Il y a dans The Wanderer un joyeux méli-mélo de trompettes et de violoncelle pop folk qui procure immédiatement une envie de voyage, de balades.. Les paysages ondulent sous les percussions savamment dosées, le métallophone taquine la basse et les voies se distinguent au fur et à mesure de l’écoute. Pour ce faire, Jil Bensenior et son frère Julien, au chant et guitares, sont accompagnés à la batterie d’Antoine Kerminon, à une autre guitare Steffen Charron et au violoncelle Arnaud Crozier. La clarinette ouvre le bal, puis le violoncelle et la mandoline entrent en piste enveloppant d’une manière soft et balancée la voix de Jil. Les paroles en anglais sont là exquises et appréciables. La langue va comme un gant à l’ensemble des mélodies au tempo tantôt country, tantôt pop rock. l’excursion dans les sons se poursuit avec To Her Daughter.’s Answering Machine, légère et caressante. La volupté du violoncelle étreint. Jil conte ses expériences avec poésie mais sans mollesse. Les instruments sont dynamiques, les titres groovent et swinguent. I may be late et ses choeurs portent en puissance et déroulent le tapis rouge au dernier titre Not a Word, intime, ludique qui conclut la jolie promenade en évoquant, très justement, des rivières, des villes, des clairs de lune, des îles, des ferryboat qui quittent la côte.. A l’écoute du style prometteur de Jil is Lucky, on n’a pas envie d’accoster ni de quitter le navire. (3.5) Marie- Agnès Halle
2008 – Believe / Roy Music – L’espace Myspace