Dum Dum Girls / Bonobo / Nada Surf / Drew Andrews / Panda Valium / Mayer Hawthorne / Walls / Primaa / seuil / Leo(88man) / Ellen Allien / Tigersushi: More Gdm X / Ludo Pin / 1973 / La Fresto / V/A G-Stone Recordings / Laura Gibson & Ethan Rose / Marsmobil / Syd Matters / Folks /
(à retrouver aussi, sur pop revue express et sur Hop blog)
Bonobo – Black Sands
Après avoir été pendant quelques années un pourvoyeur fort respectable de musique downtempo bossa/easy/jazzy/lounge (« Animal magic » 2001, »Dial M For Monkey » 2003), Bonobo revient en 2010 pour un quatrième album et de nouvelles dispositions, histoire de se rappeler à notre bon souvenir mais aussi de montrer qu’il a décider de muscler un peu son jeu, délaissant quelque peu les sonorités orientales ou sud américaines pour donner une orientation plus electro, voire hip hop à sa musique, avec des beats plus marqués et des rythmes plus syncopés, plus que jamais dans l’esprit Ninja Tune. Résultat, »Black Sands » séduit au-delà de nos espérances avec 11 titres, en rien révolutionnaires, mais supers faciles à écouter et qui ont le mérite de vous faire passer un agréable moment pendant que vous préparez une quiche ou un clafoutis au cerises pour vos invités. L’easy-listening moderne à son meilleur niveau. [3.5] Benoît Richard
Ninja Tune – avril 2010
Dum Dum Girls – I Will Be
En à peine de plus de 28 minutes, Les Dum Dum Girls (Dee Dee, et ses copines Frankie Rose), plus noisy girls que riot girls, confirment, pour certains, les espoirs entrevus l’an passé dans leur Ep, avec ici 11 titres dans un esprit garage band aux accents 60.’s plutôt agréable et avec en prime quelque réminiscences Breeders par moment. Malgré tout, j’ai du mal à comprendre l’engouement général autour de cet album, certes plutôt bien ficelé, regroupant quelques singles facilement identifiable mais en rien original, voire carrément banal et très très sage, dans un format couplet, refrain très classique. En somme, un disque sympa mais bien vite oublié. [2.0] Benoît Richard
Sub pop/Pias – mars 2010
Nada Surf – If I Had a Hi-Fi
En Panne d’inspiration ou simplement désireux de s’offrir une parenthèse dans leur déjà longue carrière, le groupe Nada Surf (auteur de excellent »Let Go » en 2002), présente en cette année 2010, »If I Had a Hi-Fi » une collection de reprises de titres pas forcément hypers connus mais qui ont le mérite de mettre en lumière le goût plutôt sûr des new-yorkais en matière de musique. Ainsi, plutot que de miser sur des valeurs sûres, des »golds » Nada Surf a pioché un peu dans tous les styles et toutes les époques pour en ressortir une tracklist assez fourre-tout dans laquelle on retrouve des choses aussi diverses que Mody Blues, The Soft Pack, Coralie Clément ou encore Kate Bush. Pas de ligne directrice donc dans cette compilation mais plutôt une jolie enfilade de titres, repris efficacement et simplement, à la sauce Nada Surf, à tel point que par moment on croirait vraiment avoir affaire à des titres originaux du groupe. [3.5] Benoît Richard
Mardev Records – mai 2010
Drew Andrews – Only Mirrors
Le petit label luxembourgeois Lili is Pi Records a eu la bonne idée de s’intéresser au cas de l’américain Drew Andrews, un folk singer qui sort son premier album »Only Mirrors ». Pour cet album, ce collaborateur au projet The Album Leaf (mené par Jimmy LaValle) a composé 11 folk-songs très tranquilles, parfois un peu trop, mais qui s’écoutent avec un certain plaisir notamment grâce aux jolies mélodies créées par notre garçon et aux harmonies tranquilles qui s†˜échappent de sa guitare et des arrangement simples et délicats mis en place tout autour. Si l’ensemble manque un peu de relief sur la longueur, »Only Mirrors » marque, en tout cas, un début plutôt prometteur pour Drew Andrews. [3.0] Benoît Richard
Lili is Pi Records – avril 2010
Panda Valium – Bubo
A la fois étonnant et étrange cet album. D.’abord il est l’oeuvre d’un basque. à‡a change des lyonnais, des Grenoblois et autres parisiens, habituels pourvoyeurs hexagonaux de techno en tout genre. Et en plus ce garçon âgé de vingt-quatre ans semble avoir décidé de se démarquer quelque peu de ses concurrents, en refusant de surfer trop facilement sur le succès des grosses machines du moment pour concentrer sur un son et savoir-faire très personnels qui rendent tout de suite son album bien plus passionnant que le tout venant electro habituel. Si la musique de Panda Valium reste, de prime abord, assez opaque et ne recèlent elle rien de fraîchement pop, on appréciera d’abord chez ce producteur cette façon de faire de la techno avec une forme de simplicité et de imagination vraiment intéressante. Pas de gros riffs distordus, pas de grosses production façon Ed Banger, mais plutôt, chez lui, un envie de faire une techno planante, poétique et mélancolique, aux relents IDM et qui globalement séduit pour son originalité. On attend évidemment la suite avec impatience. [4.0] Benoît Richard
Edelweiss/Module – mai 2010
Mayer Hawthorne – A Strange Arrangement (réédition)
Fin 2009 sortait sur le passionnant label de Hip Hop Stones Throw, le premier album du binoclard Mayer Hawthorne. Pas vraiment hip hop, »A Strange Arrangement » laissait éclater au grand jour le réelle talent de ce jeune homme pour faire renaître comme personne la soul incarnée à l’époque notamment par label Motown. Le résultat donne un album, appliqué, un peu trop par moment, se contentant de reprendre la recette qui fit le succès des Smokey Robinson, The Temptations et autre Diana Ross & The Supremes. Bref, un album de revival aussi sympathique qu’agréable à écouter, et qui se voit réédité en ce printemps 2010 avec en plus 2 titres bonus ainsi que 4 remixes inédits du titre »Green Eyed Love ». [3.5] Benoît Richard
Stones Throw/discograph – mai 2010
Walls – walls
Pour ceux qui en sauraient pas encore au courant, kompakt ne produit pas que des disques de techno et d’ambient, il lui arrive même de regarder dans le rétro, pour voir comme ici, avec Walls, les années 80/90, les années shoegaze. Derrière le pseudo de Walls se cache un duo composé de l’italien Alessio Natalizia (Banjo Or Freakout) et du mancunien Sam Willis (Allez-Allez). l’association de ces deux touche-à -tout donne quelque chose de totalement inédit, à savoir un album entièrement instrumental dans lequel on perçoit d’abord des influence shoegaze (My Bloody valentine ou The Jesus and Mary Chain ») puis ensuite des bribes de post-rock, des krautrock. Au total 8 titres relativement courts, où les drones, les boucles, les guitares saturées et les grosses lignes de bass jouent à cache-cache dans un ballet sonique assez étourdissant mais qui ne fait jamais dans la surenchère. Bien au contraire, car au fil des titres, la ligne s’éclaircit, les morceaux se font plus abstraits pour donner en fin de compte un album inclassable, aussi court qu’intense et qui, espérons-le, fera vite des petits. [4.0] Benoît Richard
Kompakt/Module – avril 2010
Primaa – Re-Fused
Nicoals Haas, quand il ne fait pas de la chanson, se consacre à un projet purement instrumental appelé Primaa. A ce titre, il sort en ce mois de mai son troisième album après le théorème des ondes (200) et »Electrosphère et Nucléocubes » (2001). en bon artisan du son, Nicolas a réuni ses instruments de musique, son sampler et ses influences pour composer dix instrumentaux dans une veine trip hop/downtempo. Si au départ les titres ont été composés pour être des chansons ou des musiques de film, l’auteur a su les remodeler, les réarranger de manière à leur donner une existence propre. Pourtant même si l’album s’écoute sans déplaisir dans des ambiances trip-hop/lounge très agréables, très tranquilles, qui rappellent la fin des années 90, il manque peut-être une once d’originalité, une petite prise de risque dans le son, dans les arrangements, pour nous surprendre un peu, pour nous sortir de l’impression de routine qui s’installe au fil des écoutes. [3.0] Benoît Richard
7music / Mozaîc Music
Seuil – Chamaeleonidae
Troisième sortie pour la nouvelle collection Costes avec »Chamaeleonidae » un album signé Seuil. Dans un style minimal house, surtout au début, Seuil délivre dix titres bien équilibrés dans un ensemble assez compact qui évolue au fil des plages vers titres de plus en plus chauds, avec des accents latino/jazz par moment et la participation de Jaw. Un ensemble d’éléments qui donnent un petit côté sucré, soul et lounge à l’album, plutôt agréable.Rien de vraiment neuf dans tout ça, mais juste le plaisir d’écouter de house pépère, ce qui ne m’arrive pas si souvent que ça. [3.0] Benoît Richard
WTM/Costes/Wagram – avril 2010
Leo(88man) – From Speaking Parts To Blazing Rows
Tout de même, ce lillois aurait pu choisir un nom un peu moins compliqué, moins tordu, s’appeler, je sais pas moi »Bill Oldham ou Will Callahan, un nom plus évocateur quoi..! Si Leo(88man) tire son pseudo du surnom que l’on donne en Amérique aux pianistes, sa musique elle, renvoie plus au blues, à la country folk, celle que nous a fait aimer, pour ne pas dire adorer, Smog, Palace ou Lambchop dans les années 90. Dans la droite lignée de ces grands pourvoyeur d’émotions, Leo(88man) tire son épingle du jeu grâce à des chansons parfaitement bien écrites, subitement arrangées (cordes, cuivres, choeurs ») et portées par la voix douce et tranquille de Leo dont les intonations rappellent bien souvent celles de Kut Wagner. Véritable petit miracle »made in France » cet album crépusculaire en diable, que l’on jurerait venu tout droit du fin fond des Etat-Unis, se déguste lentement et vous emporte grâce à son charme et à une simplicité touchante qui fait mouche du début à la fin. [3.5] Benoît Richard
Kythibong/La baleine – avril 2010
Ellen Allien – Dust
Les disques d’Ellen Allien ont souvent suscité en moi plus d’ennui que de curiosité ou d’intérêt hormis l’impeccable »Orchestra of Bubbles » réalisé en compagnie d’Apparat en 2006. Si les débuts de la demoiselle furent prometteurs, notamment le premier album »Stadtkind » puis encore »Berlinette » la suite se révéla souvent bien décevant, à l’image de ce dernier LP »Dust ». Si l’heure est plus que jamais au minimalisme dans les productions techno actuelles, il s’exprime ici dans une forme plutôt plate avec une succession de titres étranges, mais qui tournent très rapidement à vide et peinent à convaincre sur la longueur. Car à vouloir faire quelque chose de foncièrement arty, d’expérimental, de mélanger pop et techno, la patronne du label Bpitch Control a laissé l’inspiration en route, nous donnant sans cesse l’impression d’avoir écrit ses compos sans réelle ligne directrice. Et malgré deux ou trois titres assez intéressants, l’ensemble se révèle assez déconcertant et finalement peu attrayant. [2.0] Benoît Richard
Bpitch control – avril 2010
Tigersushi: More Gdm X – 10 Years Of Goddam Music
Le label Tigersushi a 10 ans et on a pas vu le temps passer. Tigersuhi ce fut d’abord, dans mon souvenir, un site internet pas comme les autres, en avance sur son temps et qui proposait des tas de choses interactives. Et puis, au fil des années, on a commencé à se faire une idée un peu plus précises du son et des orientations musicales du label. En proposant des musiques hybrides, entre pop rock et electro, le label de Joakim a souvent marché hors de clous évitant de suivre les modes tout en gardant une identité forte et novatrice, à l’image de ce double CD rétrospectif. Dans le premier disque sont rassemblés 10 morceaux inédits ainsi que des remixes de titres majeurs du label, et dans le second c’est Joakim qui présente un mix avec des titres moins évidents, plus expérimentaux et globalement plus sombres. Deux facette mais une même philosophie pour un label adapte depuis toujours du »Do it Yourself » et qui a donné au cours des 10 dernières années de belles surprises à l’images des albums de Principles Of Geometry, Poni Hoax, Joakim, Aswefall ou Krikor ! [4.0] Benoît Richard
Tigersuhi/Module – mai 2010
Ludo Pin – Le Temps Nous Dira
En 2008 Ludo Pin avait fait une entrée plutôt remarquée dans le milieu de la chanson pop avec un premier album aux sonorités bricolées et champêtres et aux textes contrastés, entre mélancolie et humour. En attendant un éventuel second album, il nous propose là un EP à peine différent du premier album, avec toujours ce chant détaché et ce sens de la mélodie qui rendent ses chansons vite familières. Même si la filiation Albin De la Simone/ Matthieu Boogaerts/Ignatus est toujours aussi évidente, on sent pourtant que le garçon a pris de l’assurance et tente d’affirmer un peu plus sa personnalité et son univers sur la scène française actuelle. [3.0] Benoît Richard
Universal Music – mai 2010
1973 – Bye Bye Cellphone
Après Hey Hey My My, Tahiti 80, Jp Nataf, Orwell, Syd Matters et autre Revolver, il faudra désormais ajouter le nom de 1973 à la déjà longue liste de groupes pop qui régalent et qui comptent en France. Après un premier EP déjà plein de promesses, le groupe confirme les espoirs entrevus dans les trois titres qui accompagnaient le single »Simple song (for a complicated girl) » dans le EP de 2009. Des titres que l’on retrouve presque tous dans la tracklist de »Bye Bye Cellphone » avec en plus 8 autres morceaux taillés pour l’été, aux refrains imparables et aux mélodies faciles, vraiment très agréables. Si l’album ne brille pourtant pas par son originalité et reprend une formule mille fois entendues par le passé (le seul vrai regret à l’écoute), il n’en reste pas moins que »Bye Bye Cellphone » constitue une jolie réussite à saluer comme il se doit. [3.5] Benoît Richard
blonde Music/Sony – juin 2010
La Fresto – Quelques mois d’attente, certainement
Pour ceux qui s’en souviennent, et même pour les autres, La Fresto restera comme le dernier artiste a avoir publié un album sur le label Lithium (Dominique A, Diabologum, Jérôme Minière Mendelson…) avec »Ca va mieux non ? » en 2003 . Bien décidé à poursuivre son aventure musicale en marge de l’industrie musicale et de manière indépendante, La Fresto sort ensuite un second album en téléchargement libre et gratuit. Une démarche alors peu usitée et qui fera son chemin par la suite. Pour son quatrième album, Laurent Lusseau, adopte le même mode de fonctionnement avec une production maison, et un album entièrement autoproduit. Le style »bizarre » de La Fresto, reconnaissable entre mille, fait toujours mouche avec ce mélange étrange de sonorités électroniques cheap, de samples et de voix détachée, presque dépressive qui font de »Quelques mois d’attente, certainement » un disque assez déroutant par moment mais qui s’inscrit comme un des plus dignes héritiers des productions Lithium des années 90. [3.0] Benoît Richard
Off&green – avril 2010
V/A – Sixteen F**king Years of G-Stone Recordings
On ne compte plus le nombre de compilations éditées par le label autrichien G-Stone fondé il y a 16 ans par Kruder & Dorfmeister. Avec cette double compil’ anniversaire : »Sixteen F**king Years Of G-Stone Recordings » les viennois proposent, d’une part une rétrospective des meilleurs moments du label, et d’autre part un CD comprenant 13 nouvelles compositions des artistes en devenir du label, dont Masmobil dont on peut découvrir l’album par ailleurs. Si le son G-Stone a peu varié depuis la création du label, proposant souvent des productions downtempo, dub, chill-out très agréables à l’oreille, on constatera malgré tout la constance avec laquelle G-Stone a toujours su proposer des productions de qualité, à défaut d’être vraiment inoubliables. Car le seul vrai regret pour ce sympathique label est peut-être de ne jamais avoir sorti d’album important, capable de lui donner une dimension. Mais il n’y a sans doute là , pas de quoi frustrer les fans du genre tant K&D ont su, au fil des années, apporter leur lot de douceurs sans lendemain mais au fond tellement agréables »[3.0] Benoît Richard
G-stone/Module – mai 2010
Laura Gibson & Ethan Rose – Bridge carols
D.’un coté, il y a la voix de la chanteuse folk Laura Gibson, de l’autre, il y a le musicien Ethan Rose avec ses notes d’ instruments classiques retravaillés au laptop. Ensemble ils composent un album et un univers bien singulier, éthéré à souhait, presque pastoral et dans lequel il fait bon se promener, le soir venu. Et si le label Baskaru nous avait habitué par le passé à des albums nettement plus expérimentaux, c’est avec joie que l’on accueille celui-ci. Un album plein de lumière et de charme, totalement apaisant de par les sonorités électro-acoustiques douces et qu’il diffuse à chaque instant. Le genre d’album folk que l’on écoute pas forcément chaque matin mais qui, en fin de journée s’appréciera comme il se doit. [3.5] Benoît Richard
baskaru/cod&s – 2010
Marsmobil – (Why Don’t You Take) The Other Side
Avec G-Stone, Compost, le label munichois reste un des derniers survivants de la vague trip-hop/house de la fin des années 90 à proposer encore des productions souvent intéressantes à défaut d’être passionnantes. C.’est encore le cas avec Marsmobil, le projet du multi-instrumentiste et jazzman de formation, l’italien Roberto Di Gioia qui est passé à la pop à fin des années 90 et a joué avec des groupes aussi variés que prestigieux (The Rolling Stones, DJ Hell, The Notwist, Peter Kruder »). Dans une orchestration soignée, Marsmobil propose 16 titres élégants qui évoquent par moment les ambiances des albums de Air. Mais comme chez les versaillais, notamment sur les derniers albums, on constate un peu les même défauts avec des compos pas toujours indispensables, et parfois trop éthérées, trop »allégées » pour nous tenir éveillé jusqu’au bout. Bref, de la jolie musique d’ambiance lounge, qui fonctionne souvent mieux sur un titre, au milieu d’une compilation, que sur un album entier. [2.5] Benoît Richard
Compost/Module – juin 2010
Syd Matters – Hi Life
Depuis qu’il a remporté le premier concours CQFD des inrocks, depuis son tout premier album et surtout depuis le brillantissime »Ghost Days » sorti en 2008, on sait que Syd Matters fait partie des meilleurs pourvoyeurs de pop music en France. Et ce n’est pas le Ep »Hi Life » (annonciateur de l’album »Brotherocean » prévu chez Because, 30 août 2010) qui risque de renverser la tendance. Mieux que cela, il confirme plus que jamais l’envie de Jonathan Morali de s’éloigner un peu plus de la pop traditionnelle avec des compostions amples qui évoquent le meilleur du »Kid A » de Radiohead ou encore la belle mélancolie de Midlake. Fourmillant d’idées et de trouvailles, »Hi Life » Ep présente des titres aux structures riches et complexes dans lesquelles les harmonies et les mélodies semblent plus belles que jamais. Bref, un Ep plein d †˜espoirs qui, espérons-le, ne seront pas déçus par un album que l’on attend du coup avec beaucoup d’impatience. [4.5] Benoît Richard
Because Music – mai 2010
Syd Matters – Hi Life
Il est des découvertes dont on est parfois très fier, des disques sortis de nulle part et pour lesquels naît immédiatement un certain enthousiasme. Des disques à la beauté si évidente que l’on a aussitôt envie de les faire découvrir à la terre entière. C.’est le cas avec Folks, le projet du français François Gauer qui a d’abord commencé en groupe en jouant des chansons pop/rock influencées notamment par les Pixies et Nirvana et dont le titre »I.’ve been near the sun » fût choisie à l’époque pour figurer sur la compilation »CQFD 2005″. Cinq ans après, on retrouve François seul, ou presque, à la tête du projet avec des orientations différentes et une musique folk (« forcément) aussi belle et bouleversante qu’on pu l’être, avant, celles de Nick Drake, Elliott Smith ou des Kings Of Convenience. Doté d’un sens de la mélodie et des arrangements vraiment étonnant, Folks convainc dès la première écoute avec des chansons aussi simples que bouleversantes qui, au fil du temps, font leur chemin et confirment que »1,2,3 » est bel est un bien un des plus beaux albums entendus en cette années 2010. [4.5] Benoît Richard
Autoproduit – 2010