Dans le premier tome, on découvrait comment Philippe, un quinquagénaire bon teint, se faisait virer comme un malpropre de la société pour laquelle il travaillait depuis des années. Entraîné dans une spirale négative, il perdait dans la foulée sa femme, sa maison après avoir sombré dans l’alcoolisme. Mais pas totalement noire, l’histoire mettait en avant le soutien amical de ses proches qui lui permettait de garder la tête un peu hors de l’eau en attendant des jours meilleurs. Et puis au fil du temps, Philippe refit surface et commença à retrouver les idées claires à tel point que, lors d’un voyage vers Bordeaux avec son fils, eu l’idée un peu saugrenue mais osée d’ouvrir un salon de coiffure dans le TGV.
Nettement plus et plus optimiste et plus que drôle que le tome précédent, ce tome 2 se veut aussi moins caricatural, avec un récit ou l’épicurisme, l’amour et la joie de vivre s’entremêlent pour donner au final, une relecture agréable et pleine d’humanisme comme Gibrat sait si souvent en écrire. Bref, voici une ne bande dessinée qui sait capter l’air du temps avec beaucoup de dérision et d’à -propos et qui, une fois encore, devrait ravir le plus grand nombre.
Benoît Richard
Scénario : Gibrat
Dessin : Durieux
Editeur : Dupuis/coll. Aire libre
64 pages couleurs – 14.50€¬
Parution : septembre 2010