Une ambiance de fin du monde, des paysages ravagés, un homme et un enfant qui se tiennent la main, des pillards et des vagabonds qu’ils croisent en route »cette bande dessinée rappelle furieusement »La route » de Cormack Mac Carthy. Une référence parfaitement assumée par l’auteur qui avoue avoir été très inspiré par ce type d’histoire au même titre que par les »Mad Max » ou encore le roman »Malvil » et tout ce qui touche à la façon dont un homme peut survivre à une catastrophe.
On résume : Un homme solitaire traverse un pays imaginaire à la recherche de sa fille et de son ex-femme. Il rencontre une enfant cachée dans une cave avec laquelle il va continuer son chemin parsemé de rencontres plus ou moins agréables.
Un joli exercice de style, certes, pas très orignal, mais qui a le mérite d’être dessinée sobrement et avec un trait et des couleurs qui collent plutôt bien à un récit à la fois dur et plein de douceur et de tendresse. Dommage juste que Jérémie Royer ne nous en donne pas un peu plus à lire dans ce livre pour lequel on aurait bien vu une seconde partie à ce récit épuré mais qui se lit un peu trop vite.
La traversée
Scénario & dessin, :Jérémie Royer
Editeur : Manolosanctis/coll. Gemini
72 pages couleurs – 14.50€¬
Parution : février 2011