Dans la liste des albums que je m’étais promis d’écouter, il y avait beaucoup de choses qui me faisaient de l’oeil. Et en premier lieu The Big Roar, premier album de The Joy Formidable, trio gallois dont j’avais eu jusque là quelques bons échos. Je l’ai lancé il y a quelques jours. En deux riffs rageurs, l’affaire était entendue. Et The Big Roar ne quitte depuis lors plus mon lecteur.
Pourtant, la musique des Joy Formidable n’a rien de révolutionnaire: du rock très nerveux, du grunge, du punk qui tire vers l’emo de temps à autres. Certes. Mais tout d’abord il y a cette voix, celle de Ritzy Brian. Une jeune femme qui rappelle aussi bien physiquement que vocalement la sublime Liela Moss des Duke Spirit.
Mais surtout il y a ces chansons qui n’en finissent plus de malmener la batterie, ces guitares qui n’en finissent plus d’hurler, ces ambiances tantôt joyeuses tantôt sombres. Il y a chez The Joy Formidable un côté épique voire grandiloquent qui en dérangera sûrement certains, mais il se dégage une telle envie de leurs compositions, qui flirtent régulièrement avec le bas du front, qu’il est très difficile d’y résister.
Combien de temps The Big Roar tournera sur ma platine? Difficile à dire. Tout n’est pas à garder ici, il y a des choses poussives par moments. Mais à l’heure actuelle je trouve que ce premier album des Joy Formidable tient vraiment la route. Et il fait office de véritable guronzan en cette période de changement de saisons.
Olivier Combes
Tracklisting:
01. The Everchanging Spectrum of a Lie
02. The Magnifying Glass
03. I Don’t Want to See You Like This
04. Austere
05. A Heavy Abacus
06. Whirring
07. Buoy
08. Maruyama
09. Cradle
10. Llaw = Wall
11. Chapter 2
12. The Greatest Light Is the Greatest Shade
Sortie: 24 janvier 2011
Label: Canvasback
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