Suite et fin de cette série en deux parties, signée Christian Lax, mettant en scène un monde où la vie tourne autour du travail à la mine et du vélo et plus particulièrement de la mythique course cycliste Paris-Roubaix. Une course qu’aimerait tant faire le jeune Elie, passionné de vélo mais qui doit se résoudre pour le moment à descendre à la mine
En parallèle, on suit le parcours, de reine, une jeune fille d’abord placée dans un orphelinat et qui finit par être adopté par un couple qui apporte beaucoup d †˜affection à cette enfant qui, en grandissant, va se destiner ua métier de journaliste et va finir par partir pour une école spécialisée à Lille.
Avec son talent de dessinateur hors-pair, Lax clôture son histoire avec brio. Même si le scénario n’est pas des plus renversants et aurait sans doute mérité un traitement un peu moins convenu, il ressort de cette seconde période de jolis moments à caractère historique sur ce que pouvait être la vie de l’entre-deux-guerres. Les amateurs de belles histoires, les autres resteront un peu sur le faim tout en appréciant le talent graphique incontestable de Lax usant de nombreuses techniques pour donner force à la partie graphique de son récit.
Pas aussi fort, que l’aigle sans orteils, »Pain D.’alouette » reste malgré tout une honorable saga sur la vie de ces forçats de la route, de ces sportifs pas comme les autres dont les exploits gardent aujourd’hui encore un portée mythique pour ne pas dire mythologique.
Benoit Richard
Pain d’alouette, deuxième époque
Scénario, dessins, et couleurs : Christian Lax
Editeur : Futuropolis
72 pages couleurs – 16€¬
parution : mars 2011