EDIBLE WOMAN / TALIA / LCDK / TANLINES / MADNESS / ANIMAL COLLECTIVE /MAI LAN / CALEXICO / DUEL / SCANNERS / F.S.BLUMM & NILS FRAHM / STRFKR / APPARAT /ANABEL’S POPPY DAY / FLIPSONG / AS ONE / THE GROWLERS / NIGHT WORKS / THE SANDMAN’S ORCHESTRA
Le groupe italien aime varier les plaisirs et après un Everywhere at once, extrême entre psychédélisme , et noise (il en reste des traces sur Cancer), il revient avec un album plus calme mais pas assagi. Edible Woman ne fait pas comme tout le monde et se permet de dégraisser le rock perturbé de Jesus Lizard, ne gardant que l’essentiel, la répétitivité entêtante et la folie rémanente. Les synthés sont toujours présents donnant un enrobage parfois à la musique. Sur des tempos ralentis, Edible Woman impose un climat habité de shaman (Nation), et sur un tempo accéléré, il adopte le jeu de cymbales en danseuse de Stewart Copeland de Police (Safe and Sound). Drôle de groupe, pas toujours facile à suivre mais sur la longueur, il arrive à captiver. (3.5) Denis Zorgniotti
Santeria / Rough Trade – Février 2013
TALIA – Permanent Midlife Crisis
Faith No More célébrait la Midlife Crisis il y a 20 ans, Talia va encore plus loin dans le concept et nous en propose la version »permanente ». Bien calé dans un esprit rock déjà apprécié sur leur premier album Cockroach Killer, le trio arrive, à relancer, justement, en permanence, l’intérêt suscité par sa musique. Les guitares rappelleraient presque le U2 des débuts mais la musique est, speedée à la manière des Ramones et chantée d’une manière plus rocailleuse. Nicolas Costa a le métier, l’aisance et la sensibilité d’un Eddie Vedder. C’est dire si ça le fait, le groupe arrivant en plus à sortir des mélodies pour le moins efficaces. Quelques plans rock FM plus douteux n’entameront pas la bonne impression donnée par le disque. Des petits français faisant jeu égal avec les mastodontes anglo-saxons, on salue la performance. (3.5) Denis Zorgniotti
Infested Records / MVS Distribution – Avril 2013
Attention curiosité du mois. Originaire des Alpes du Nord, LCDK (anciennement, Les Comptes de Korsakoff), descend de sa montagne pour proposer une musique pour le moins originale. Jugez plutôt : des sonorités noise (avec une basse affutée mais sans guitare) mais jouées en pointillés à la manière d’un trio jazz. Le tout est agrémenté d’un violoncelle donnant une touche »musique de chambre » et d’un chant volontairement lyrique s’épanchant dans des vocalises, expressionnistes, que l’on n’aurait pas imaginer ici. Il y a là un télescopages des genres et une folie affirmée dans le ton décalé en roue libre du chanteur, et dans les structures alambiquées du trio. La musique est en effet en partie improvisée et semble avancer au gré des, humeurs chaotiques, des ses auteurs. Le violoncelle sert d’ailleurs de température interne à LCDK, délayant tour à tour une mélancolie de musique russe ou donnant des à coups bruitistes et rugueux. On peut penser à Primus, à Morphine mais on est encore loin du compte. A part. (3.5) Denis Zorgniotti
Juste une Trace / Socadisc – Mars 2013
TANLINES – Mixed émotions
Album du mois en avril 2012 chez Magic, je n’avais pas réussi quant à moi a faire des marques de bronzage new yorkaises mon disque de chevet. Plusieurs écoutes et le temps de la hype passé, l’impression est toujours la même, pour ce duo qui a tourné un temps avec Julian Casablancas des Strokes. Je passe complètement a côté de cette électro-pop bien foutue mais proprette et sans l’once d’une mélodie qui perdure dans ma caboche. Le clavier est 80’s et la référence aux premiers New Order un peu trop fortement appuyée. Ce n’est ni tout a fait froid comme la mort ni tout a fait brûlant comme le dance floor. En tous cas moi ça ne me fait ni chaud ni froid. (2.5), Denis Verloes
Matador / Pias – Mars 2012
MADNESS – Oui,Oui, si, si, ja, ja, da, da
Depuis une paire d’années? Madness ressort des albums efficaces, pile dans la lignée du son et de l’ambiance qu’ils abordaient à l’époque. Seule la voix trahit a peine le passage des ans »À peine » plus produit, (Madness en mode disco ou mariachi et grand orchestre devant le saxo… C’est ici), le groupe fait toujours montre d’une efficacité indéniable quand il s’agit de plaquer de la mélodie, et ce même si ici, il y a du monde aux arrangements, et que ça me fait diablement bizarre. Dur de savoir où s’arrête la continuité de l’histoire que j’avais arrêté quant à moi à la fin des années 80 et où commence une sorte de variété nourrie du ska de ma jeunesse; où s’arrête l’inspiration de la britpop, et où commence une émanation un peu boursouflée (country house de Blur?) de cette dernière. Un album qui plaira aux fans de Madness assurément, il n’y a rien a jeter dans oui oui…. Mais quant à savoir si avec CET album, à CETTE époque le groupe risque d’élargir sa base de fans, je ne parlerai pas mon billet dessus. (3.0) Denis Verloes
Atmosphériques – Février 2013
ANIMAL COLLECTIVE, – Centipede HZ
Depuis Strawberry Jam, multi acclamé dans ce webzine, on sait que Animal collective ne sera jamais un groupe comme les autres, et que le consensus ne viendra jamais pour évoquer leur musique barrée. C’est dire si je l’ai retourné dans tous les sens ce Centipede Hz? successeur du pop Merriwheater post pavillon, avant d’en tenter la critique. Jusqu’à me rendre compte de ce »Mais » que j’avais envie d’ajouter a chacune de mes phrases laudatives pour cette musique contemporaine jouée par un groupe de bar de spatioport dans Star Wars. Un »mais » qui venait en fait de ceci: leur musique barrée me cueille exactement là où je m’attend a ce qu’elle me cueille. Entre déformation de la structure d’une pop song et métissage étrange rock/électro futuriste. Entre esprit rock DIY et mille trouvailles sonores qui parent de folie une pop sont déjà parfaite. Centipede HZ est un putain de bon album… Qui ne me surprend pas. Moonjock, Apple sauce, Amanita, sont les temps forts de ce nouvel essai peut-être à peine plus posé que par le passé. L’album satisfera les fans de déstructure, et j’en suis, mais l’excitation de la découverte et de la nouveauté est partie ailleurs. (3.5) Denis Verloes
Domino / Pias – Septembre 2012
Son album paru en septembre 2012 a été repris partout, et jusque dans la pub. Il est bien. C’est a peu près tout ce qu’il y a a en dire. La chanteuse y balance toutes ses influences. Elles vont de la folk qui sert de trame a l’album,au hippie, au hip hop, en passant par la nouvelle chanson française, et le punk. Bien produit, bien chanté, bien mis en musique, Il y en a à peu près pour tous les goûts dans ce premier album très long. Il y en a peu près pour tout les goûts et c’est aussi la seule chose que j’en retient. Album pop contemporain, j’ai l’impression de consommer un produit, plutôt que de me plonger dans un univers. Pas de faux pas, pas de recherche, pas de fêlure, pas de mélodie indispensable. L’album idéal pour une jeune fille dans sa prime adolescence aux côtés des plasticines et de Jil is lucky. Ou des mamans qui veulent rester jeunes. Tellement bien foutu cet album, et bien calibré que quand bien même il n’est pas fondamentalement désagréable a écouter, il est complètement chiant. (2.5) Denis Verloes
3e Bureau / Wagram – Septembre 2012
Est-ce que je me contente encore d’un album seulement »très bon » de Calexico? C’est la question que je me pose a chaque fois que j’écoute Algiers la nouvelle galette en provenance des pères Burns et Convertino? Parce que de cet album rien à dire d’horrible. Je retrouve tout ce que j’aime dans ma bande de cowboys préférés: une guitare qui ronronne, une batterie comme un cheval de fer au travers de la plaine et des cuivres pour nous aider a rentrer les appaloosas dans le ranch. à‡a envoie comme en quarante. Le groupe a la bonne idée de mettre, comme sur le précédent opus, le côté mariachi en sourdine pour se rapprocher de la formule originale de Giant Sand et Op8 dont le groupe est à la base, un aide project »Du cowboy du cowboy du cowboy à l’âme fraîche » comme dirait Murat. Mais du Cowboy en roue libre aussi, qui ne fait que rajouter une pierre, jolie, a un édifice qui a depuis longtemps pris sa forme et sa couleur définitives. Alors, on va dire que je trouve dans le côté légèrement plus »brut » de ce nouvel algiers les quelques éléments qui satisfont ma curiosité. Et ça me suffit. Mais je me rends compte a chaque sortie un peu plus, que c’est bien plus le fan qui parle que le côté critique. Par contre, toi qui lis et n’a jamais écouté Calexico… Fonce mon gars. Algiers est un bon album (3.5) Denis Verloes
City Slang – Septembre 2012
Rendez-vous avait été pris en novembre pour découvrir rapidement un volume 2 aux vertiges de Duel. Le duo a tenu parole et continue sa campagne de séduction. Pas de révolution – si ce n’est une utilisation plus soutenue des synthés : Duel reste pop et populaire, sans pour autant brader la qualité de sa musique., Julien Boulfray et Brieuc Carnaille semblent réécrire les années TOP 50, gardant la fraîcheur de l’époque tout en améliorant et les mélodies et les arrangements. Le duo propose d’ailleurs son meilleur titre à ce jour, Les Roses de la Nuit, aux sonorités new wave assumées et au gimmick irrésistible. Le reste tient son rang aussi avec notamment un, Zouave, entre, Bashung, et, Pulp., Les lignes de chant jouent les montagnes russes, le duo prenant le risque de faire tenir des textes très écrits dans des popsongs calibrés comme tel. , On a peur que le chanteur ne quitte les rails et finalement non, ça passe. (3.5) Denis Zorgniotti
Roy Music – Mars 2013
Ep avant-coureur d’un album à venir en juin, Mexico résume en trois petits titres tout l’art de Scanners pour façonner de bonnes popsongs. Du côté des mélodies, c’est du solide, du classique,… du mélodique justement : une musique 100% brit pop qui a largement fait ses preuves. Du côté des arrangements, c’est autrement plus intéressant ; non pas que la paire anglaise soit révolutionnaire mais elle balaye un spectre assez large qui étonne et détonne. Entre un Mexico bucolique, un Control électro-pop et un charmed life classieux, quoi de commun si ce n’est le même sens musical et le même goût inné pour la popsong, efficace, de Matthew Mole et Sarah Daly. Lui joue des synthés, elle du violon ; , la preuve faite par l’instrument d’un groupe que l’on classerait volontiers entre Prefab Sprout et St Etienne d’aujourd’hui, Bien. (3.5) Denis Zorgniotti
Dim Mak Records – Mars 2013
F.S.BLUMM & NILS FRAHM – Music For Wobbling Music Versus Gravity
, La carrière musicale de, F.S.Blumm, est passionnante. Celle de, Nils Frahm, bien que plus récente, l’est tout autant. Alors forcément, ces deux-là ensemble ne pouvaient nous donner qu’un album passionnant. Et cela se confirme dès les premiers titres qui situent tout de suite l’ambiance sonore dans laquelle nous plongent nos deux allemands., Plus proche de l’univers folk(tronica) de, , F.S.Blumm, que de celui, plus contemporain ou néo-classique de, Nils Frahm, »Music For Wobbling Music Versus Gravity » présente des compositions en grande partie acoustiques, légères, bucoliques, estivale… voire carrément chaleureuses par moment. A la fois jazz, folk, expérimental et contemporain, »Music For Wobbling Music Versus Gravity » est un disque rempli d’une douce lumière, un disque qui respire la liberté, un disque foisonnant de bruits divers, de surprises, d’accidents, et de chemins de traverse. Un vrai petit bonheur. (4.0) Benoît Richard
Sonic Pieces – Mars 2013
STRFKR – Miracle Mile
STRFKR, (Starfucker, en anglais dans le texte) est un petit groupe de jeunes bien coiffés, basés du côté de, Portland et qui a pour principale ambition de nous faire danser (léger, léger) avec une electro-pop de bon aloi, sans grande originalité mais ayant le mérite de toujours rester dans les limites du bon goût, et surtout de proposer, sur les 15 titres en présence, une bonne moitié tout à fait honorable., Et quand beaucoup groupes se contentent de balancer simplement un bon gros single et puis plus rien derrière ou presque, nos amis de, STRFKR, eux, semblent jouer plutôt la carte du long format. Résultat, là où beaucoup auraient tout dit ou presque au bout de trois titres, les, STRFKR, continuent de nous captiver jusqu’à l’ultime plage, assaisonnant au passage ses pop-songs de plein de petites choses, de gimmicks malins, qui rendent au final l’écoute de cet album bien plus intéressante que l’on aurait pu le croire au départ. (3.5) Benoît Richard
Polyvinyle records / La Baleine –, Mars 2013
APPARAT – Krieg Und Frieden
Pour ce nouvel album,, Sascha Ring,, Apparat, a décidé de travailler sur proposition du metteur en scène de théâtre contemporain, l’allemand, Sebastian Hartmann, afin d’illustrer une adaptation sur une scène du fameux »Guerre & Paix » de, Tolstoî., De cette expérience,, Apparat, a finalement décide de tirer un album. Une très bonne idée donc pour celui qui, depuis ses débuts, nous régale avec des productions ambitieuses et souvent très réussies, seul (The Devil’s Walk, 2011) ou accompagné (Moderat, 2009)., Pour l’occasion, il s’est entouré d’un orchestre d’une trentaine de musiciens pour un résultat pour le moins bluffant. Bluffant, car celui qui jusqu’alors nous avait habitué à des productions »tout électroniques » ou presque, se révèle dans cette formule originale particulièrement inspiré, déroulant une suite de titres plus ou moins contemplatifs dans lesquels les cordent dominent sans pourra autant tout écraser. On retrouve là encore toute la mélancolie et le côté nocturne propre au style d’Apparat, dont la discographie n’en finit pas, décidément, de nous enthousiasmer. (4.0) Benoît Richard,
Mute – Février , 2013
ANABEL’S POPPY DAY – Ah Bonjour !
La jeune Annabelle Tahar prend les choses avec légèreté et finalement réussit à faire en s’amusant ce que d’autres s’évertuent à faire avec sérieux. Elle tourne aussi à son avantage ce qui à la base apparaît comme une contrainte. Pour ce nouvel EP, sans argent, sans label, elle trouve quand même le moyen d’y inviter Jason Lytle de Grandaddy sur Precious Rock from the sea. Une reconnaissance du talent créatif d’Anabel’s poppy day, reine du DIY, du collage pop et du clavier-jouet vintage. Pourtant, on aurait tort de ne voir dans le musique de la jeune femme que ses arrangements plastiques et ludiques. La jeune femme compose de vraies chansons pop, et comble du paradoxe, cela n’a jamais été aussi vrai qu’avec cet album modeste de 7 titres et de moins de 20 minutes. Un univers entre Au revoir Simone (pour la forme) et Joanna Newsom, (pour l’esprit) avec la petite dose de mélancolie idoine pour élever le débat (Far away is close enough). D’ailleurs, le grand Lytle ne s’y est pas trompé. Il est là .(3.5) Denis Zorgniotti
Coco record – Février 2013
FLIPSONG – A touch of Magic, A Drop of Pop
La pop british, un plaisir éternel…sans doute. En tout cas, c’est ce que doit penser Flipsong. Les petits, Français plongent à fond, dans les mélodies ciselées de Dame Albion., Les arrangements sont aux petits oignons, avec les choeurs et les claviers (piano ou orgue) idoines pour, adoucir les angles, , et trouver des belles harmonies., Au début, on se dit que tout ceci, , est charmant, mais parfois, un peu trop gentil, (un côté Beautiful South). Mais Flipsong arrive, petit à petit, à faire son trou et ne pas apparaître comme le seul bon élève des Beatles. Armé d’un chanteur parfait dans l’exercice (sans accent, d’une justesse et d’une musicalité permanente),, le groupe, sait apporter à la point nommé, la touche glam, qui remue, (Bye Bye Beautiful day). Il, dégaine aussi quelques titres vraiment réussis :, la musique se complexifie, devient ambivalente, et les, émotions aussi. Cela, , donne A Place called home, waves of hate, ou encore, The Dust was covered a fingerprint, à la beauté crépusculaire entre, espoir rougoyant et, tragédie annoncée., , Il faut dire que, les quatre garçons dans le vent, outre leurs talents de composition, , ont trouvé la fille parfaite pour mettre une dose d’amertume et de mélancolie dans ces saveurs initialement, sucrées : Léa joue du violoncelle et avec elle, la musique gagne encore plus en, profondeur. Deux titres en français – moins convaincants d’ailleurs – ne changent pas la donne : Flipsong, a le coeur passionnément, anglais. (3.5) Denis Zorgniotti
Revanches Music / La Baleine – Mars 2013
Avec le temps, on a tendance à devenir difficile. Prenez le cas d’AsOne, méritant groupe français qui sort avec First Investigation son premier album. Il n’y rien à vraiment redire à leur musique si ce n’est le petit côté métal qui ne manque pas de poindre et d’allourdir dès lors le propos (guitares fortes, idées courtes). Pour le reste, cet octuor (quand même !) fait un trip hop ultra classique, bien comme il faut, reprenant à la lettre tous les poncifs du genre : de la voix parlée d’homme viril, à la chanteuse à fleur de peau, des climats, , diffusémment troubles, samples, cinématographiques aux, programmations down tempo en passant par, la mélancolie sombre…du trip hop quoi (à la Massive Attack ou à la Morcheeba) avec des guitares métal en plus. Pas de quoi s’offusquer (ça tient la route et le fan du genre pourra même y trouver son compte) mais au bout du compte, First Investigation est le genre d’album qui suscite plus l’ennui que la passion., (2.5) Denis Zorgniotti
Celluloid / Rue Stendahl – Mars 2013
THE GROWLERS – Hung at Heart
Un peu surf rock, un peu psychédélique, un peu râpeuse aussi,, la musique de, , The Growlers, nous renvoie directement aux années 60 (celle des, Animals, des, Byrds), avec ce son sec et plein de reverb’, cette allure un peu relâchée, cette voix cassée et fatiguée., Si l’on a pas ou peu entendu parler, The Growlers, (formé en 2006) avant ce cet album, celui-ci pourrait bien changer la donne et consacrer ces californiens parmi, les groupes les plus intéressants du moment aux côtés les excellents Allah-las, (un poil au-dessus !) quand on parle du revival surf music. Toutefois si, du point de vue des mélodies et des orchestrations, le groupe semble plutôt irréprochable, on pourra tout de même émettre quelques réserves sur le chant, un peu poussif du chanteur, Brooks Nielsen, dont le style finit à la longue par fatiguer un peu. Dommage, car en dehors de ça, la nonchalance, la mélancolie qui se dégage de l’ensemble des chansons du groupe fonctionne plutôt bien et font de Hung at Heart, un exercice de style plutôt réussi.(3.5) Benoît Richard
Everlasting/la Baleine – mars 2013,
NIGHT WORKS – Urban Heat Island
Loose Lip Records – mars 2013
THE SANDMAN’S ORCHESTRA – Nocturne
Autoproduction – Mars 2013 Bandcamp