Jérusalem, portrait de famille, a (comme son nom l’indique) pour ambition de raconter l’histoire, le quotidien d’une famille juive implantée à Jérusalem à partir de l’année 1945.
Historiquement, à cette époque, la Palestine, est sous mandat anglais. Et l’état d’Israël n’existe pas encore. C.’est à travers le regard et les actions de la famille Halaby que les auteurs vont tenter de nous raconter les années qui ont conduit à la création de l’état hébreu en 1948.
Basé sur les souvenirs familiaux de Boaz et Moni Yakin qui ont écrit tous deux le scénario, le livre nous présente sur près de 400 pages tous les membres de cette famille, les actions militantes, les relations, leur influences et comment chacun d’entre eux a pu contribuer, de près ou de loin, à la formation d’Israël. Bref, comme souvent c’est la petite histoire qui contribuent à faire la grande.
A l’image de l’histoire plus que tourmentée de ce jeune pays qu’est Israël, »Jérusalem, portrait de famille » est un livre par moment un peu complexé et compliqué, dans lequel on se perd un peu, surtout dans la première partie, avec une multiplicité de personnage et de points de vue différents. De plus, le côté un peu trop romanesque et parfois même assez démonstratif du scénario,, dans sa seconde partie n’apporte pas grand-chose de plus à un livre déjà riche en événements et qui vaut avant tout pour son aspect historique, et qui peut permettre au lecteur de comprendre un peu mieux les événements et la lutte acharnée de certains qui ont conduit à la création de l’état d’Israël.
Benoit RICHARD
Jérusalem, portrait de famille
Scénario : Boaz & Moni Yakin
Dessin :
Editeur : Casterman./Coll. ecritures
400 pages – 121€¬
Parution : avril 2013