Non contents d’avoir franchi par deux fois le mur du son avec leur autre groupe, Tame Impala, (d’abord avec »Innerspeaker » puis sur »Lonerism »), Nick Allbrook et Jay Watson reviennent cette fois avec un autre projet tout aussi supersonique nommé Pond.
Après un premier album (Beard Wives Denim, 201) plus que convaincant dans lequel le groupe montrait déjà une certaine propension à jouer avec les sons et les effets du heavy rock psychédélique des années 60 et 70, le trio revient avec les mêmes arguments ou presque, prêts à nous replonger avec une facilité déconcertante dans les années Pink Floyd, Led Zeppelin ou T-Tex mais en version 2013, reprenant certains gimmicks des groupes pré-cités comme autant de clins-d’oeil à cette époque. Et encore une fois ça fonctionne à merveille.
Comme chez le frère jumeau Tame Impala, la force du groupe réside dans cette capacité à balancer des morceaux, super-puissants avec une production grosse comme ça et surtout avec pas mal de fun et de décontraction. Et ici, plus encore que sur le précédent, le groupe envoie de gros riffs et tape très fort sur les fûts sans jamais négliger les mélodies et les jolies harmonies.
Résultat, c’est un plaisir simple et sans la moindre retenue qui, vous entend avec ce cinquième album d’un, groupe australien bien barré mais toujours très plaisant à écouter.
Benoit RICHARD
Pond : Hobo Rocket
Modular/La baleine
Sortie : 2 août 2013