DALVA /VS / LE TIGRE DES PLATANES / TERESA MASCIANA / COMPACT DISK DUMMIES / TWIN APPLE / GOLDEN KANINE / ROSE WINDOWS /JUNE & JIM / EMILY JANE WHITE / GHOST OUTFIT / CHARLY ET SA DROLE DE DAME / WAS / HYPO & EDH / JONWAYNE / LE FEU
Déjà connu pour un excellent Caracas EP, JoHan revient en groupe avec Erwan Karren (In The Canopy) à la basse et Thomas Chalindar (Derfzen, In The Canopy) à la batterie. La musique de Dalva apparaît évidemment plus étoffée mais garde ses qualités profondes. L’indie folk du trio a le pouvoir de créer des climats paradoxaux qui prennent aux tripes. L’ambiance est sombre mais des entrelacs de guitares cristallines et une vraie force vitale émane d’un disque qui séduit immédiatement avec des ingrédients pourtant recherchés (dans la rythmique, dans les sonorités, dans les choeurs). « L’ombre et la lumière » dirait le poète ou les premières lueurs d’une Aurore Boréale (meilleur titre de l’EP) entre chien et loup. En tout cas, dans la lignée d’Alexandre Varlet ou de Tue-Loup, , on est tout heureux de tomber sur un EP chanté en français (bien d’ailleurs), qui sonne comme une bouffée d’air pur venue de la lande. (3.5) Denis Zorgniotti
Autoproduction – Septembre 2013 Deezer
Il est rare de tomber sur un groupe français aussi ambitieux que VS. Que ce soit sur les sujets abordés, (le précédent EP se basait sur un scénario d’anticipation) que sur, les compositions, elles-mêmes. Le groupe n’est pas assez de cinq, tous multi-instrumentistes, , pour peaufiner une musique aux riches arrangements, aux textures complexes, et, à la profondeur abyssale. Le début de Cities R Real et Identity nous met ainsi littéralement sur le c… Le monde musical que l’on découvre en cinémascope n’a rien à envier à Radiohead, Archive, Ghinzu. VS sera capable par la suite d’autres coups d’éclat (One) mais tombera dans certains travers. Celle d’un peu trop s’écouter et de tomber dans une emphase un peu stérile (Above the unlimited skies). Ou dans un excès de sentimentalisme un peu niais (lacrima, missing children). La voix un peu mielleuse de DriX et des mélodies un peu affectées avec force violon n’aide pas à l’affaire. Finalement, le VS du nom trouve sa véritable explication dans ce dilemme : Versus, avec un groupe qui se bat avant tout contre lui-même. (3.0) Denis Zorgniotti
Frozen records / Musicast – Septembre 2013 Deezer
Le Tigre des Platanes – Disappearing
Gros insecte bourdonnant et difficile à suivre dans ses pérégrinations et ses mouvements, Le Tigre des Platanes est un quatuor pour le moins étonnant. Sur, Disappearing, dernier rejeton d’une discographie en perpétuel changement, si la guitare avait au centre de la musique, on les aurait qualifiés de »rock ». Mais seulement voilà , aucune gratte à l’horizon mais une trompette et un saxophone. De l’importance de l’instrumentation et nos Français sonnent dès lors jazz, même si la basse plaque des accords presque noise. Entre deux eaux, Disappearing est d’ailleurs un album de reprises, rendant hommage aussi bien à John Parish (par deux fois dont un prodigieux How Animals Move) qu’au guitariste free jazz Sonny Sharrock. Fiévreux ou plus calme, Le Tigre des Platanes évoque, dès lors dignement, quelques franc-tireurs : The Ex ou Tortoise. Une musique pas piquée des hannetons et hautement recommandable.(4.0) Denis Zorgniotti
Freddy Morezon Production / Orkhestra – Octobre 2013
Après un Don’t love me critiqué ici même, Teresa Masciana revient avec son fort accent italien et un son pop/rock, fédératrice et de bonne facture., La Calabraise progresse dans son pays, ce nouvel album est distribué en Italie par Edel. Et on le comprend, le disque, enlevé et mélodique, a un potentiel commercial certain (que Teresa Masciana chante en anglais ou en italien). Le problème – encore plus que pour l’opus précédent, il ne se dégage pas de personnalité particulière de Shine. C’est sympa, agréable à écouter (Away morceau le plus emballant du disque) mais plus proche des Bangles que de Patti Smith, même quand l’Italienne se veut plus rock (Non ci penso piu). Entre un Carry me on (plus trip hop en plus de ses guitares), , et un shine, qui manie le, riff nerveux et l’ouverture électro, elle essaye des trucs, charme un moment et s’oublie rapidement. Dommage (2.5) Denis Zorgniotti
Top Records / Edel Italie – Octobre 2013
Compact Disk Dummies – Mess with us (EP)
Attention grosse cavalerie électro-disco pop. D’autant plus étonnant que celle-ci provient d’un tout jeune duo belge, deux frères de 18 et 20 ans, qui commence à , sérieusement faire parler d’eux dans leur pays. La valeur n’attend pas le nombre des années, l’efficacité non plus et Compact Disk Dummies aligne les tubes dansants et les mélodies fédératrices comme d’autres les perles. Les jeunots ont de quoi faire la nique à Soulwax et Digitalism, a fortiori quand les mélodies pop s’estompent et la musique vire (encore plus) technoîde (F.E.E.RS, Wht y Wnt). En un peu plus de 20′, Compact Disk Dummies vous laisseront exténués. Mais heureux. Next big thing ? (3.5) Denis Zorgniotti
Pias Belgique – Octobre 2013 Deezer
Twin Apple – After the Endless Day
Twin Apple a le regard fixé sur le rétroviseur. Ce n’est pas, un mal en soi, d’autant plus quand s’il s’agit d’une Ford Mustang ou d’une Jaguar Type E, le genre de voitures que le groupe pourrait conduire. Beatles ou Beach Boys, Les Toulonnais ont indéniablement le sens de la mélodie., Cela donne de bonnes petites chansons, parfois délicates (Editol), parfois plus musclées (Number one), souvent entraînantes , (I don’t know where). Au début, les choses semblent claires et le verdict simple : nous avons affaire à un groupe sympa comme tout, pas révolutionnaire pour deux sous mais foncièrement de, qualité. , Et finalement devant la diversité de la palette proposée (parfois un peu plus garage,, souvent psychédélique) et devant ce souci permanent d’exigence tranquille, que ce soit, au niveau de l’interprétation, de la composition et des arrangements, on, rehausse la valeur, de Twin Apple, au-dessus, du statut de bons groupes de série., Darkness, Clouds et Silly Dreamer, les trois morceaux moins formatés du disque et moins cernables au niveau des influences, finissent par conquérir les derniers réticents. , On tient là quelque chose d’excellent. (4.0) Denis Zorgniotti
Autoproduit / Zimbalam – Octobre 2013
Golden Kanine – We were wrong, right?
Changement de Line up pour les rockeurs suédois avant de passer a l’exercice du troisième album. De départs en arrivées, le groupe mue désormais en sextet attentif aux arrangements (cuivre, guitares) de sa pop indie dans la droite descendance du rock pop americain de la fin des nineties. il y a du Wilco et une once de Silver jews dans la démarche. We were wrong, right?, est un de ces albums comme je les aime. Parce qu’il y a peu à en dire et beaucoup a écouter. Des rock songe arrangées, quelque part entre la tension de Pinback et le souci du détail de Mercury Rev avant les tics. Simple et efficace, l’album est une invitation filmique à traverser des paysages époustouflants au gré des saisons, dans un Amtrack pris à la dérobade, sans ticket,, comme un vagabond sali au cambouis caché dans le wagon marchandises. (3.0) Denis Verloes
Glitterhouse / Differ-Ant – Septembre
Petite surprise estivale de mon lecteur le groupe psyché de Seattle Rose Windows dont l’album a traversé l’Atlantique via Sub Pop. , Il y a dans ce premier essai The Sun dogs, tous les ingrédients de groupes auxquels on s’attache pour leur originalité , formelle, même si tout n’est pas encore maîtrisé sur la longueur d’un premier album qui aurait gagné à quelques coupes. Je songeais trouver un disque dans la droite ligne de Pink Floyd, du clavier des Doors ou de la résurgence psyché actuelle à la Fleet Foxes et je finis par chercher du côté du grunge rock de Seattle et de Black Sabbath des références pour la chronique. Des références qui reflètent la puissance sonore des guitares qui se lâchent épisodiquement sur l’album. Et qui en font le sel tout à la fois. L’ensemble est porté par le timbre féminin de Chris Cheveyo qui apporte un mélange d’éthers et de rage, pile poil dans la ligne de conduite du groupe. Je »like » comme on dirait sur facebook. (3.0)Denis Verloes
SubPop , / Pias – juin 2013
Trentemà¸ller – Lost
Lassé ou simplement désireux de faire évoluer encore et toujours sa musique, le danois, Trentemà¸ller, semble, depuis deux albums, laisser un peu de côté la musique électronique pour aller vers des formes plus pop. La sortie et l’écoute de « Lost confirme cette impression à travers les nombreuses collaborations qui ponctuent l’album avec des gens issus du milieu indie pop rock. C.’est ainsi que l’on retrouve, Jana Hunter, (Lower Dens), la chanteuse de, Blonde Redhead,, Kazu Makino, ou encore, Jonny Pierce, des, Drums. Une somme de rencontres qui se traduit par un album très ouvert, à l’image du splendide »The Dream » en ouverture où la voix de, Mimi Parker, se révèle bouleversante comme jamais., Parfait équilibre entre titres instrumentaux et titres chantés, Lost s’avère, être à ce jour la plus belle réalisation de ce producteur qui semble avoir trouvé à travers ces diverses collaborations une voie vraiment intéressante,, et en tout cas beaucoup plus stimulante pour l’auditeur que ce que l’on avait pu entendre sur les précédents albums qui avaient une peu tendance à se perdre dans un certaine forme de linéarité.(4.0) Benoît Richard
In My Room/La Baleine – septembre 2013
June & Jim – Noche Primera
Marion Cousin, et, Borja Flames, ont créé le duo, June & Jim, en 2006 avant d’être rejoints ensuite par, Renaud Cousin, (percussions) et, Igor Estrabol, (trompette, clarinette, scie musicale). Alternant chant français et chant espagnol, le duo rattaché au collectif d’artistes, Le Saule, distille des compositions très douces à mi-chemin entre chanson et des choses plus traditionnelle., Après un premier album, (Les Forts, 2012), intéressant mais pas totalement convaincant,, June & Jim, revient avec »Noche Primera » un disque qui, cette fois, puise son inspiration dans différentes époques et régions : chansons ibériques médiévales, chants traditionnels d’Afrique, cantates de Bach, et songs de Purcell, folklore d’Amérique Latine., Noche Primera, est un album aussi étonnant que séduisant, dont les formes contrastées et les ambiances mystiques rappellent par moment les premiers albums de, Brigitte Fontaine, comme par exemple sur les titres Derrumbe, Fiers et calmes, De Réduit« ). Un album qui fait la part belle aux guitares et aux voix dans des arrangements acoustiques vraiment très beaux qui finiront sans doute par convaincre de l’intérêt de de ce groupe aux choix artistiques assez singuliers mais, passionnants.(4.0) Benoît Richard
Traffix Music / Le Saule – septembre , 2013
Emily Jane White – Blood/ Lines
Talitres/Differ-ant – octobre 2013> Deezer
Ghost Outfit – I want you to destroy me
Sways records, / La Baleine – Octobre, 2013
Charly et sa Drôle de Dame – L’Art- If – Ice (3 EPs)
Autoproduction – Octobre 2013 Bandcamp
Was – A New Place Soon Old
Deambula Records – Octobre 2013 Soundcloud
Hypo & EDH – Xin
Lentonia/Module – octobre 2013
Jonwayne – Rap Album One
Stone Throw/Differ-ant – octobre 2013 Deezer
Havalina Records / My Little Cab Records – Septembre 2013 Bandcamp