Après les années en compagnie des frangins Herman Düne, David-Ivar devient Black Yaya pour un premier album solo plein de charme dans lequel les genres se croisent au fil des titres, entre blues-rock, glam rock 70’s, pop-rock californien 60’s…
Drôle de nom pour un chouette album. Après avoir fait les beaux jours de Herman Düne, le groupe qu’il formait en compagnie de ses deux frangins : André et Néman, David-Ivar sort son premier album solo, abandonnant par la même occasion le son lo-fi de ses débuts pour un son pop-rock des plus roboratifs.
Surnommé depuis longtemps Black Yaya (en rapport avec la chanson Ya Ya de Lee Dorsey qu’il adorait étant jeune), il était logique qu’un jour ou l’autre David-Ivar Herman Düne utilise ce gentil sobriquet comme nom de scène.
Si, par le passé, la musique d’Herman Düne avait un côté assez monolithique, s’aventurant rarement au-delà des sentiers du son (anti)folk, avec Black Yaya, David-Ivar élargit franchement son chant musical avec des chansons extrêmement variées, tant des le tempo que dans les ambiances.
Tour à tour blues-rock, glam rock 70’s, pop-rock californien 60’s… les chansons de Black Yaya constituent toutes une invitation au voyage, une invitation à suivre notre musicien baroudeur dans ses périples du côté de Los Angeles, là où il a usé ses chansons avant de les présenter sur ce nouvel album duquel il se dégage une bonne humeur très communicative, un esprit de fête qui donne sérieusement envie d’aller découvrir tout ça sur scène.
Black Yaya – Black Yaya Album
City Slang/PIAS
Sortie : 2 mars 2015