On a beaucoup aimé l’album d’Olivier Marguerit. On va sans doute aussi apprécier sa playlist composée de disques d’aujourd’hui et de toujours.
Olivier Marguerit c’est O, un garçon qui officiait comme musicien pour les autres (Syd Matters, Los Chicros, ou encore Mina Tindle) et qui a décidé de sortir tout doucement de l’ombre pour se lancer dans son propre projet. Bien lui en a pris car son premier album (Un Torrent La boue) paru sur le label Vietnam est absolument charmant.
mars 2016
5 disques du moment :
Max Richter – Sleep
Je n’écoute que ça en ce moment. Je viens d’acheter le coffret de cette pièce de 8 heures de Max Richter dans laquelle il a composé des morceaux illustrant toutes les étapes d’une phase de sommeil. C’est envoûtant, très répétitif, très lent.
David Bowie – Heroes
C’est forcément les disques du moment ceux de Bowie car on a envie de tout redécouvrir. J’ai un faible pour Heroes pour la rencontre avec Eno, particulièrement la face B. Il y a quelques années j’écoutais ce disque chez moi, assez fort et un oiseau est venu s’écraser sur ma fenêtre. Il en est mort.
Sufjan Stevens – Carrie & Lowell
Un disque du moment mais un disque intemporel. Sufjan Stevens retire sur ce disque tout les arrangements électroniques de ses dernières productions et revient à l’essence même du songwriting. C’est très beau, très touchant.
Air – Music for museum
Je ne sais trop de quand date ce disque mais je l’ai découvert l’année passée. C’est très beau, les morceaux se déploient très lentement, il y a des espaces.
Julia Holter – Have you in my wilderness
Julia Holter avec ce disque trouve l’équilibre parfait entre songwriting classique et arrangements audacieux. Ça sonne très bien, elle chante très bien. Je vais la voir très bientôt en concert et j’ai hâte.
5 Disques pour toujours :
The Beatles – album blanc
Je me sens obligé de mettre un disque des Beatles tant ils sont importants pour l’histoire de la musique pop. Comment choisir un disque en particulier quand chaque disque est magique? Je crois que le blanc est celui que je préfère parce que c’est celui où l’on y entend le plus les individualités. Ca donne quelque chose de très touchant. Une oeuvre protéiforme.
The Cure – Three imaginary boys
The Cure est vraiment un groupe important de mon adolescence. Je trouve que l’évolution musicale du groupe est très belle car ils arrivent à garder une identité esthétique très forte tout au long de leurs disques et en même temps explorent un très grand nombre de sentiments. Three imaginary boys est le premier disque. Il y a une urgence folle dans le jeu du groupe et le chant de Robert Smith.
Todd Rungren – A wizard, a true star
Le disque qui m’a appris que tout est permis. T. Rundgren expérimente les structures, il construit et casse tout et au milieu, il y a ce morceau fou : Zen Archer.
Pink Floyd – The Wall
Ce disque a exercé une très grosse influence sur moi dans l’enfance. La pochette me faisait extrêmement peur et je crois que je sentais déjà à l’époque que tout le disque était tourné vers la narration, l’envie de raconter une histoire. Ça me fascinait.
Sufjan Stevens – Carrie & Lowell
comme je le disais plus haut, ce disque est du moment mais avant tout intemporel. Je crois qu’une bonne chanson restera une bonne chanson à jamais et toutes les chansons de ce disque sont de très bonnes chansons. C’est rare.