Sans ordre de préférence, voici les 10 albums préférés de la rédaction musique de BENZINE pour cette année 2018.
Dominique A – La fragilité
Quelques mois seulement après la sortie du très électrique Toute latitude, Dominique A revenait avec La fragilité, un album acoustique et posé, à la fois folk et pop, dont la beauté, la luminosité et l’élégance égalent celles d’Eleor (2009). Un grand disque pour fêter les 50 ans du divin chauve. (Cinq 7 / Wagram) – lire la critique –
Flavien Berger – Contre-Temps
Avec Contre-Temps, on plonge une nouvelle fois dans l’univers étrange de Flavien Berger pour ce qui constitue sans doute l’album de chanson française le plus doux et le plus singulier de l’année 2018. Une orfèvrerie pop décalée dans laquelle on trouvera toujours quelque chose à grignoter même après dix ou quinze écoutes. (Pan European Recording) – lire la critique –
The Lemon Twigs – Go to School
A la fois prodigieusement sophistiqué avec ces mélodies divines et toujours aussi direct et naïf Go to School s’avérera sur la distance un enchantement pour tous ceux qui voudront bien arrêter de chercher des références envahissantes derrière le travail colossal et la générosité des frères d’Addario. (4AD) – lire la critique –
Shame – Songs of Praise
Shame réussit son entrée dans le cercle 2018 des jeunes groupes anglais à sensation grâce à leur capacité à s’adresser à un public assez large. En dix titres Song Of Praise fait côtoyer une production judicieuse et actuelle avec une interprétation cash, le postillon ne passant jamais loin. (Dead Oceans / PIAS) – lire la critique –
Motorama – Many Nights
D’album en album, le style de Motorama s’illumine peu à peu, s’ouvrant sur un registre pop qui rend les compositions du groupe russe plus chaleureuses et plus attractives que jamais. Le groupe a décidé d’apporter un peu plus de lumière dans sa production, un peu plus de nuances et de mélodies, et c’est encore mieux qu’avant ! (Talitres) – lire la critique –
Carpenter Brut – Leather Teeth
Après une poignée de Ep et un album Live, Carpenter Brut signe enfin son premier album. Derrière les références évidentes, Leather Teeth est une nouvelle fois la confirmation que la recette Electro + Hard Rock 80’s fonctionne à merveille. Un album bourré de tubes qui constituera une bonne grosse madeleine de Proust pour les uns et un plaisir régressif totalement assumé pour les autres. (No Quarter) – lire la critique –
IDLES – Joy as an Act of Resistance
Quel que soit l’angle sous lequel on aborde Joy as an Act of Resistance, sa brutalité délurée, son humour jovial, son agressivité politique, sa prestance mélodique, ou sa belle humanité, il confirme que IDLES est aujourd’hui l’un des groupes qui comptent vraiment. (Partisan Records) – lire la critique –
Joel Henry Little – Spuyten Duyvil
Seulement 20 ans et déjà 4 albums au compteur pour le chanteur multi-instrumentiste américain Joel Henry Little qui signe avec Spuyten Duyvil sa plus belle réalisation à ce jour. Un album d’une grâce absolue qui mélange harmonieusement influences pop, jazz et comédies musicales pour notre plus grand plaisir. (Life is a Minestrone Records) – lire la critique –
The Married Monk – Headgearalienpoo
Le silence radio de dix ans n’aura pas eu la peau du groupe. The Married Monk revient avec un album séduisant avec les neuf titres de Headgearalienpoo sont autant de cartes postales sonores qui, mises bout à bout, forment un kaléidoscope dont on n’est pas prêt de se lasser. Quand l’organique et l’électronique ne font qu’un. (Ici d’ailleurs) – lire la critique –
Fantastic Negrito – Please Don’t be Dead
Il n’y a pas d’âge pour devenir un héros de la musique afro-américaine. Fantastic Negrito le prouve sans ambiguïté avec Please Don’t Be Dead… un très beau disque de Blues métissé qui se révèle dès la première écoute… entre Led Zep (l’intro torride de Plastic Hamburgers) et Prince (la moiteur pop de Dark Windows, le funk imparable de Bullshit Anthem). Une source de plaisirs infinis ! (Cooking Vinyl) – lire la critique –