A peine remis de son Fauve Polar 2018, Philippe Valette évoque pour Benzine Jean Doux et le mystère de la disquette molle, un album original et ébouriffant qui l’air de rien l’a laissé sur les rotules…
Cela dit, on tient à vous rassurer, Philippe Valette n’a pas pour autant « claqué une dépression* », il est juste resté un petit moment « en pleine mitose* »… A l’occasion de cet entretien donné fin janvier lors du dernier Festival d’Angoulême, notre ami « Jean-Philippe », avenant et détendu, la barbe bien taillée, avait l’air en grande forme. Désormais, il cogite tout « doux » son nouveau projet. En attendant, il est revenu sur ces années 90 qui ont marqué son enfance et qu’avec le recul il juge un peu « tristounes », mais il admet néanmoins être un brin nostalgique d’une époque où la micro-informatique commençait à s’inviter dans les foyers, avec entre autres les premiers OS Windows. Il exprime également une tendresse amusée pour les prénoms composés commençant par « Jean » et parle aussi de son travail sur les dialogues (dignes d’un certain Michel Audiard) et de ses influences, notamment Indiana Jones et les fameux Message[s] à caractère informatif de la grande époque « Canal », qui composent en grande partie l’univers délirant de Jean Doux.
* expressions tirées de « Jean Doux et le mystère de la disquette molle »
L’interview en vidéo de Philippe Valette :
Propos recueillis le 26 janvier 2019 à Angoulême par Laurent Proudhon.