Après le Disco, arriva au début des 80’s la High Energy, un son, un style qui allait durant près de dix ans nourrir toute l’industrie musicale mondiale.
Au tout début des années 80, le disco a fini de régner sur la planète dancefloor. Les machines sont de plus en plus présentes dans les studios d’enregistrement (à l’image de Cerrone et Georgio Moroder),et petit à petit un nouveau son se dessine, toujours aussi attractif et dansant, qui sera popularisé au début par les musiciens de la scène gay internationale à travers le nom de « High Energy Music ».
Né en 1981, ce son sera connaîtra son heure de gloire vers 1984 avec des tubes comme Relax de Frankie Goes to Hollywood ou l’hymne éponyme High Energy d’Evelyne Thomas produit par Ian Levine.
D’autres producteurs comme les anglais Mike Stock, Matt Aitken et Peter Waterman seront à l’origine des plu grosses productions du genre signées Pet Shop Boys, Erasure, Kim Wilde, Bronski Beat, Amanda Lear, Tiffany ou Bananarama, groupe pour lequel ils vont dépoussiérer avec le succès qu’on connait le tube Venus.
Une époque de pleine effervescence pour les clubs et la dance-music mais plombée malheureusement par une maladie qui commence à faire des ravages, le SIDA.
Ceux qui ont eu entre 14 et 20 ans au milieu des années 80 n’ont sans doute pas oublié cette vague musicale (pas toujours du meilleur goût) qui donna naissance à des groupes ou artistes bien éphémères qui trustaient les premières places des hits et autre Top 50 de l’époque. Ces titres qui nous faisaient danser dans les boîtes de nuit de nos villes et campagnes et dont les refrains si vite mémorisables remplissaient les cassettes C90 de nos walkmans.
Grâce au journaliste Olivier Monssens, auteur d’un documentaire sur le disco il y a quelques années, on fait un bond de 35 ans en arrière pour revoir (une dernière fois ?) ces clips définitivement ultra kitch, pour entendre à nouveau ce son et ce beat identifiable entre 1000 imaginé par quelques producteurs anglais allemand, italiens ou américains avec la fameuse Linn Drum qui allait inspirer des centaines de tubes durant prés de 10 ans en matière de High energy mais aussi de pop et de Hip hop.
Alors, si les noms de Dead Or Alive, Fancy, Sandra, Rick Astley ou Spagna évoquent quelques lointains souvenirs chez vous, allez visionner ce très intéressant documentaire histoire de se payer un gros coup de nostalgie !