L’auteur Anne-James Chaton propose une biographie romancée de Lee Harvey Oswald, l’homme qui tua John F. Kennedy. Un récit ténu aux allures de documentaire. A lire d’une traite.
Parmi les événements les plus marquants du XXe siècle figure l’assassinat du président J.F. Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas par Lee Harvey Oswald. Un nom devenu tristement célèbre qui fait l’objet aujourd’hui d’un court Romain signé Anne-James Chaton.
Pour écrire cette biographie romancée parue aux éditions POL. l’auteur né en 1970 s’est basé sur le fameux rapport de la commission Warren, chargée de l’enquête. Un rapport de prêt de 900 pages qui fut rendu publique à partir de 1964. C’est ainsi que l’on retrouvera dans ce livre des extraits de témoignages, de déposition, d’échange entre policiers, ou encore des extraits de l’interrogatoire entre le FBI et Oswald.
Avant d’évoquer le drame du 22 novembre 1963, l’auteur revient sur la vie mouvementée de Lee Harvey Oslwald, racontant rapidement son enfance avant d’évoquer sa foi en la doctrine marxiste, son séjour en URSS, sa sympathie pou le régime castriste, mais également sa vie de famille mouvementée. On y découvre un homme très intelligent mais tourmenté, violent et caractériel, avec des rapports souvent tendus avec son épouse russe et es proches auxquels il cachait pas mal de des choses.
C’est un récit à l’os qui nous présente là Anne-James Chaton, avec une narration réduite à son stricte minimum, se contentant la plupart du temps de rapporter des faits, sans jamais chercher l’émotion, sans jamais tirer de conclusion sur qui ou quoi que ce soit, laissant planer le doute chez le lecteur, notamment sur la fin du livre, avec les multiples témoignages contradictoires recueillis par la police concernant l’endroit où se trouvait de Oswald au moment des tirs
Un travail de montage habile pour un livre aux allures de documentaire qui se lira de une traite ou presque.
Benoit RICHARD