Le trio américain Holy Hive sort Float Back To You, un premier album de Pop Soul aux couleurs estivales, rempli de chansons caressantes. A écouter allongé sur une chaise longue !
Pour ce nouveau projet, Homer Steinweiss, batteur soul/funk new-yorkais au sein des vénérables The Dap-Kings — une formation qui a accompagné évidemment Sharon Jones mais également Amy Winehouse, Lee Fields ou Charles Bradley — , s’est associé au jeune chanteur guitariste folk, Paul Spring (pour lequel il avait produit un un album il y a quelques années) et au bassiste Joe Harrison pour former le groupe Holy Hives. Après quelques EPs et singles plutôt accrocheurs, le groupe sort aujourd’hui son premier album sur Big Crown Records, le label de El Michels Affair, The Shacks, Lee Fields & The Expressions.
Ce trio basé Brooklyn mélange harmonieusement la voix de Falsetto de Paul Spring avec des rythmes et des sonorités soul mais également pop et Folk.
Et dès la première écoute on est séduit par cette recette, par ce mélange de douceur et de chaleur qui s’exprime parfaitement sur des titres pour la plupart très tranquilles, à l’image de Oh i Miss Her So sur lequel la harpiste Mary Lattimore vient poser quelques arpèges de son instrument fétiche pour notre plus grand bonheur. Parmi les autres invités, on notera aussi la présence de Shannon Wise (The Shacks), Leon Michels (El Michels Affair) et Dave Guy (The Roots).
https://www.youtube.com/watch?v=XUbErkVGmBQ
Une bande de musiciens au service de chanson pop folk tranquilles et nostalgiques qui viennent vous bercer plutôt que vous faire danser, à l’image du titre d’ouverture Broom, véritable caresse estivale, ou encore avec cet imparable Be Thou By My Side, un reprise aux accents hippie du groupe de pop 60’s Honeybus, sans oublier le titre Red In The rose avec son refrain parfait et ses arrangements de trompette délicats.
Les amateurs de Soul n’y trouveront peut-être pas forcément leur compte du fait que les morceaux sont pour la plupart en mid-tempo, mais ceux qui aiment les chansons pop folk nostalgiques se régaleront assurément de ces arrangements de cuivres discrets, de ces mélodies langoureuses et de ces refrains fédérateurs qui parsèment cet album.
Benoit RICHARD