Ultime saison pour la série Family Business qui voit la famille Hazan prisonnière d’un gang en Amérique du Sud. Un saison 3 aussi absurde et décalée que les deux précédentes, mais un ton en dessous en terme d’écriture et de scénario.
Sans rien révéler, pour ceux qui n’auraient pas encore vu les deux premières saisons de Family Business, on peut simplement dire que l’on avait laissé la famille Hazan dans une bien mauvaise posture à l’issue du dernier épisode de la saison 2 diffusé fin 2020. On retrouve Jonathan Cohen, Gérard Darmon, Julia Piaton mais aussi Louise Coldefy (révélation de la série) ou encore Oussama Kheddam pour cette ultime saison disponible depuis le 8 octobre sur Netflix.
Pour ces 6 derniers épisodes, Igor Gotesman a imaginé un scénario dans lequel tout notre petit monde se retrouve prisonnier d’un gang rival, quelque part dans un monastère en Amérique du Sud où les geôliers sont habillés en moines… mais avec des kalachnikovs entre les mains. Pas très catholique tout ça !
Une saison trois qui tranche assez avec les deux précédentes, avec cette fois une histoire qui se passe quasiment en huis clos dans ce fameux monastère où chacun va révéler un peu plus de sa personnalité et qui va donner lieu à quelques révélations. Moins basé sur le comique de situation comme par le passé, cette ultime saison montre aussi des acteurs moins en vue, moins surprenants, avec des seconds rôles que l’on regrette de ne plus trop à l’écran comme notamment l’impayable grand-mère Ludmyla incarnée par Liliane Rovère.
Petite déception donc que cette dernière livraison de la petite série française Netflix qui pourtant met le paquet au niveau de l’humour, plus potache que jamais, avec notamment Jonathan Cohen qui garde la meilleure part du gâteau avec ses répliques parfois hilarantes à coup de références délirantes à la télé ou au cinéma… À noter également la présence de Denis Brogniart pour un cameo là aussi gentiment absurde… et évidemment celle de Enrico Macias qui fait une très courte apparition.
Malgré tout, on quittera à regret cette famille de doux cinglés, surtout Gérard Darmon dans le rôle du papy amoureux – un famille dont on aurait aimé que soit exploité un plus le côté « breaking bad décalé » qui avait si bien fonctionné dans les saisons 1et 2. Mais globalement on restera sur une note positive sachant que les deux premières saisons ont été véritablement réjouissantes et ont connu un assez beau succès sur Netflix…. Malgré son style « canal » absurde, burlesques et un peu trash par moment qui a pu laisser de côté certains téléspectateurs pas forcément client de ce type d’humour.