Le groupe néerlandais YĪN YĪN délivre un deuxième album aussi rythmé et groovy que le précédent avec huit titres instrumentaux étourdissants, entre funk psychédélique et musiques orientales.
On avait bien aimé le précédent album du groupe hollandais YĪN YĪN (The Rabbit That Hunts Tigers) qui proposait un joyeux mélange entre musiques Rock Psyché, Surf music, Disco Funk et Électro à travers des titres sacrément accrocheurs qui nous renvoyaient à diverses époques. Un disque frais, dansant et généreux qui trouve aujourd’hui une suite avec le tout aussi séduisant The Age of Aquarius.
Au programme, huit nouveaux titres pour un peu plus de 30 minutes de musique destinée encore une fois à nous faire danser et remuer dans tous les sens. Comme pour le précédent, le groupe de Maastricht puise dans pas mal de registres pour composer des instrumentaux Electro Pop funk avec tantôt les influences venues du Moyen-Orient, tantôt des influences purement Disco avec ce mélange de guitares, de sonorités électroniques et de rythmes trépidants qui rappelleront également la scène new-yorkaise du début des années 80.
Bref, c’est encore une fois un album aux allures de juke-box que nous ont concocté Yves Lennertz et Kees Berkers, deux gars qui ont fait leurs armes en tant qu’organisateurs de soirées, avant de se mettre à composer en s’inspirant de musiques venues du sud est du sud-est de l’Asie. Pour cela, ils ont loué un local dans lequel ils ont entassés toutes un tas d’instruments et rassemblé quelques amis musiciens pour tenir basse, clavier et percussions, avec au final le résultat qu’on connait.
À travers The Age of Aquarius, le duo fais le grand pont entre musique orientale et Italo-disco en passant par le krautrock avec ici et là des samples qu’ils sont allés dénicher sur de vieux disque de musique traditionnelle orientale. Un album court, ramassé, sans temps mort, avec pour seul objectif de proposer des musiques très rythmées sur des sonorités psychédéliques. À ce titre, on peut dire que l’album est réussi et qu’il remplit largement sa mission, car nul doute qu’en soirée, des titres comme Chong Wang, Shēnzhou V. et Nautilus feront leur petit effet sur le Dancefloor.
Benoit RICHARD