Taylor Sheridan, créateur des séries Yellowstone, 1883 et 1923, nous propose Tulsa King, avec en tête d’affiche, Sylvester Stallone. Une série sympathique mais sans grande ambition, sur laquelle on pourra faire l’impasse.
Tulsa King est une série proposée par Taylor Sheridan à qui l’on doit les récentes séries Yellowstone, 1883 et 1923. Dans le rôle principal et en tête de gondole, on retrouve Sylvester Stallone, l’acteur mythique de Rocky et de Rambo, pour qui c’est la première apparition dans une série. Il y incarne le rôle de Dwight Manfredi, un mafieux tout juste sorti de prison après avoir purgé une peine de 25 ans. Mais son patron, qui n’a pas envie de l’avoir dans les pattes, décide de l’envoyer loin de New York, du côté de la ville de Tulsa en Oklahoma. Une fois sur place, notre vieux mafieux tente de remonter un business, en s’associant avec un vendeur de weed du coin.
On retrouve dans Tulsa King, pas mal de points communs avec les précédentes réalisations de Taylor Sheridan. On y retrouve notamment cette manière si particulière de raconter la vie dans ces petites bourgades, loin des grandes villes, où le mâle blanc fait la loi et où les modes de vie et les coutumes ne semblent pas avoir tellement changé depuis une centaine d’années.
La série démarre plutôt sur un ton léger dans les premiers épisodes, avec un Sylvester Stallone incarnant un papi très décontracté, très déconnecté du monde actuel et pas franchement désireux de se mettre à la page. Un truand à l’ancienne, revenu de tout, dégageant une sorte de bonhomie sympathique. À mi-parcours, la série change quelque peu de ton et de tempo, devenant plus tendue, plus sérieuses, plus violente, aussi, avec notamment l’arrivée d’une bande de bikers digne de celle que l’on pouvait voir dans les Sons of Anarchy.
Malgré le côté sympathique du personnage incarné par Stallone, la série ne se révèle pas totalement convaincante, avec un Sly toujours un peu en roue libre, et un scénario pas toujours crédible, surtout quand il s’agit de mettre en scène une amourette entre une flic de l’ATF et notre papy mafieux.
Une série sans grandes ambitions, si ce n’est de proposer un honnête divertissement sans vraiment se soucier de l’originalité ou de la complexité des personnages.
Pas de réelle surprise donc à l’issue du neuvième épisode de la première saison de Tulsa King. On préférera largement les quatre premières saisons de Yellowstone à cette réalisation plan-plan, qui se regardera déplaisir, mais qui manque quand même cruellement de qualités, tant dans l’écriture que dans la réalisation.
Tulsa j ai adoré et j espère qu’il y aura une suite….Laissez les personnes décider de regarder ou pas et se faire leur propre opinion avant d’écrire un article aussi négatif sur une série….Bonne journée
Un rôle parfait pour Sly au contraire.
J’ai adoré…