Comédie, populaire ou cinéma d’auteur français, Jane Birkin s’est illustrée dans tous les styles au cours de sa carrière au cinéma. Retour sur 10 films qui ont compté pour l’ex-partenaire de Serge Gainsbourg.
Blow-Up de Michelangelo Antonioni (1966)
Jane Birkin entame sa carrière à l’âge de 20 ans en Angleterre, dans le film de Richard Lester, Le Knack… et comment l’avoir, sorti 1964 avec Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling. Le film est un succès et Jane Birkin enchaîne, sous la direction de Michelangelo Antonioni, avec Blow-Up. le film obtiendra la Palme d’Or à Cannes en 1967.
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Slogan de Pierre Grimblat (1969)
Pas un chef-d’œuvre, mais un film important puisque c’est sur ce tournage, en 1968, que Jane Birkin fera la connaissance de Serge Gainsbourg… qui joue à ses cotés et qui signera la BO, dont la très belle chanson de Slogan.
La Piscine de Jacques Deray (1969)
C’est avec La piscine, gros succès au box-office de l’époque, que Birkin devient une star en France. Au moment du tournage à Ramatuelle, Serge Gainsbourg était très inquiet de voir Maurice Ronet et Alain Delon tourner autour de sa compagne. Il aurait dit à son ami Pierre Grimblat : « S’il y en a un qui touche à Jane, je le bute ! »
Le Mouton enragé de Michel Deville (1974)
1974 est une très grosse année au cinéma pour Jane Birkin qui enchaine les tournages, passant du drame à la comédie sans la moindre difficulté. Sur ce film, elle joue, comme souvent à cette époque, le rôle d’une ingénue, faisant étal de ses charmes et de son pouvoir de séduction comme jamais… ce qui ne manque pas de scandaliser une partie de la France Giscardienne.
La moutarde me monte au nez de Claude Zidi (1974)
Le duo Pierre Richard / Jane Birkin va faire de ce film un gros succès populaire en 1974 avec ses gags à gogo et ses cascades à foison. On retrouvera le duo l’année suivant dans La course à l’échalote. Une comédie franchouillarde et familiale comme les Français en raffolait !
Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard (1974)
Cette fois, c’est avec Michel Audiard que Jane tourne pour cette comédie aux allures de nanar (qui a sans doute dû se faire laminer par la critique en 1974), mais qui, quelques décennies plus tard, deviendra un film culte pour pas mal de cinéphiles.
La pirate – Jacques Doillon (1984)
C’est la 2e fois que Jane Birkin tourne pour Jacques Doillon. Après La fille Prodigue, celui qui a conquis son cœur en 1980 lui donne le premier rôle aux côtés de Maruschka Detmers dans La pirate. Un remake du Silence, d’Ingmar Bergman sorti en 1963, dans lequel on y découvre une Jane B comme on ne l’avait jamais vue auparavant. Le film sera hué à Cannes par une partie réac du public.
Jane B. par Agnès V. – Film d’Agnès Varda (1988)
Un portrait subtil et original de Jane Birkin qui vient alors d’avoir 40 ans. Agnès Varda rend hommage à l’ex-fan des sixties sous la forme d’un documentaire très libre, fait de collages, d’entretiens et de sketches. Du Varda pur jus !
La Belle Noiseuse, de Jacques Rivette (1991)
La Belle Noiseuse obtient le Grand Prix du jury à Cannes, puis le prix Méliès en 1991. Jane Birkin, âgée de 45 ans, y tient le premier rôle aux côtés d’Emmanuelle Béart. Un des films les plus marquants de sa filmographie.
Jane par Charlotte de Charlotte Gainsbourg (2021)
Un documentaire montrant des moments d’intimité, d’échanges, de confidences et de souvenirs entre une mère et sa fille, entre Jane Birkin et Charlotte Gainsbourg. Émouvant et sincère.