Quelques bandes dessinées ont retenu notre attention en cette rentrée. Petit tour d’horizon de ce qui nous a mis l’eau à la bouche. Et on aura forcément envie de vous en parler dans les semaines qui viennent.
Saint-Elme, tome 4 : L’Oeil dans le dos, de Serge Lehman et Frédérik Peeters (Delcourt)
Avant-dernier acte de l’excellent hardboiled coloré de Lehman et Peeters qui a su trouver son public et est en passe de devenir culte.
Maltempo, d’Alfred (Delcourt)
Dans un coin perdu du sud de l’Italie, Mimmo, 15 ans, s’accroche désespérément à son rêve de rock’n’roll… Après Come Prima et Senso, Alfred vient clore en beauté sa trilogie italienne.
Au cœur des solitudes, de Lomig (Sarbacane)
1867. Une scierie tourne à plein régime dans un bruit effroyable quand soudain, des ouvriers courent secourir un homme à terre.
Le Fils de Pan, de Fabrizio Dori (Sarbacane)
La suite des aventures d’Eustis, qu’on avait découvert dans l’excellent Dieu vagabond.
Le Passeur de lagunes, de Christophe Dabitch et Piero Macola (Futuropolis)
Un récit initiatique qui montre l’envers du décor d’une lagune méconnue, loin de la Venise des touristes
A quoi pensent les Russes, de Nicolas Wild (La Boîte à bulles)
Un album nécessaire qui offre un contrepoint saisissant sur la situation aux frontières de l’Europe, et qui dresse le portrait juste et sans détour d’un peuple divisé.
Ivo a mis les voiles, de Nicolaï Pinheiro (Sarbacane)
Un drôle de road trip où s’invitent l’amour et l’amitié.
Rose à l’île, de Michel Rabagliati (La Pastèque)
Michel Rabagliati, figure incontournable de la bande dessinée au Québec et même en France, prix de la série avec Paul à Angoulême en 2021, revient avec une nouvelle aventure du désormais célèbre Paul dans Rose à l’île, aux éditions La Pastèque.
Les Evaporés, de Isao Moutte (Sarbacane)
Qui n’a jamais caressé l’idée de disparaître, sans heurts et sans douleur, pour recommencer sa vie à zéro ? D’après le roman de Thomas B. Reverdy.
Chasseur d’invaders, de Nicolas Keramidas (Casterman)
Geek insatiable, Kéramidas nous raconte avec gourmandise cette plongée dans le monde d’un des street-artists les plus célèbres et les plus mystérieux de la planète. Une chasse au trésor où se mêlent pop culture, randonnées urbaines, voyages dans l’espace, rencontres inattendues et histoire du street-art.
Les Illuminés, de Jean Dytar et Laurent-Frédéric Bollée (Delcourt)
Plongeant au cœur de notre patrimoine culturel, deux auteurs, au sommet de leur art, s’associent et nous entraînent dans le parcours chaotique du manuscrit des Illuminations, d’Arthur Rimbaud.
Chumbo, de Matthias Lehmann (Casterman)
S’inspirant de son histoire familiale, Matthias Lehmann réalise avec ce roman graphique une grande saga, où personnages et destins se croisent et se recroisent, mêlant aux histoires intimes la grande Histoire d’un pays fascinant.
Le Dernier Sergent – tome 1 : Les Guerres immobiles, de Fabrice Neaud (Delcourt)
L’amour, la création, l’homophobie, la précarité, dans la France au tournant du millénaire. Le Dernier Sergent fait suite à Journal et structure Esthétique des Brutes, le colossal projet autobiographique de l’auteur.
Loire, d’Etienne Davodeau (Futuropolis)
Après Lulu femme nue, voici un portrait de femme qui est aussi celui d’une région, sur les rives de la Loire.
Altamont, de Charlie Adlard et Herik Hanna (Glénat)
Altamont devait être un beau festival, une célébration de l’amour et du partage. Au lieu de ça, une tragédie en a fait le symbole de la fin d’une époque.
Pill Hill, de Nicholas Breutzman (Delcourt)
Le récit entraîne le lecteur dans une réalité hallucinée où cohabitent reptiliens, conspirationnistes et … trous noirs. Mais Pill Hill est avant tout une histoire bouleversante sur les relations père/fils.