Il nous avait épaté avec son album Cautionary Tales en 2016, Dylan Leblanc signe une nouvelle pépite Rock Country Folk Blues avec son 5e album, Coyote. Un disque d’Americana qui va vous faire voyager.
Dans la galaxie Rock-Country-Folk-Blues, Dylan LeBlanc fait sans doute partie des artistes les moins connus, en tout cas celui auquel on ne pense pas immédiatement quand on évoque ce type de musique. Mais une chose est sûre, ce garçon nous régale depuis une bonne dizaine d’années avec ses chansons mélodieuses et mélancoliques à l’image de celles présentes sur Cautionary Tales (2016), son meilleur album avant la parution de ce dernier.
Son précédent album, Renegade, avec ses accents rock US 80’s, était plus classique, moins lyrique, avait fait rentrer Dylan LeBlanc quelque peu dans le rang. Pourtant, le garçon n’avait pas dit son dernier mot, car le voici à nouveau inspiré comme jamais avec ce nouvel album, Coyote, un pur disque d’Americana, enregistré en compagnie de solides de musiciens de session et qui a été a entièrement produit que le natif de Shreveport en Louisiane. Il y raconte l’histoire (en partie autobiographique) d’un homme qui a connu les cartels de drogue mexicains, la prison, avant de découvrir l’amour et une voie enfin salutaire. Une histoire de rédemption, de retour à la vie, d’espoir et de renouveau, qui vous touche directement au cœur grâce aussi et surtout à la beauté de compositions aux mélodies bouleversantes et aux arrangements de cordes soignés (Closin’ in, Forgotten Things)… avec toujours, en guise de fil rouge, la tonalité vocale si belle de Dylan LeBlanc.
Au fil des titres, l’album vous transporte de plus en plus loin, du côté de la Californie, ou alors vers des états comme l’Oregon, le Montana, le Wyoming ou encore le Dakota du Sud, pour aller à la découverte de vastes étendues sauvages comme on peut en voir dans la série Yellowstone... (la chanson No Promises Broken aurait très bien pu figurer dans la BO). Au passage, on pourra croiser l’ombre d’artistes comme Crosby, Stills, Nash & Young ou encore celles des plus jeunes Villagers, Ron Sexsmith et autres José González, grâce à des chansons aux harmonies magnifiques (Dark Waters, Dust, The Outside). Des artistes avec lesquels Dylan LeBlanc semble partager une même sensibilité, une même mélancolie, et surtout un talent incomparable pour composer des chansons raffinées. Un album à ne pas manquer !
Benoit RICHARD