Faites un bond de 40 ans en arrière avec La série documentaire 1974, Pompidou est mort. Replonger dans le contexte politique et social de la France d’alors pour revivre la campagne présidentielle qui verra l’élection de Valery Giscard d’Estaing.
1974, une année importante dans l’histoire de la 5e République durant laquelle le Président Georges Pompidou décède d’un cancer. Quelques mois plus tard, c’est l’élection d’un jeune président nommé Valery Giscard d’Estaing qui l’emporte de justesse face à François Mitterrand.
Kristel Le Pollotec nous a concocté un 4×58 minutes nourri de nombreuses et passionnantes archives radio constituées principalement de journaux d’informations de France Inter diffusés en 1973 et 1974. On y reconnaitra les voix de Yves Mourousi, Patrick Poivre d’Arvor ou Dominique Bromberger, qui deviendront quelques années plus tard des vedettes du journal télévisé, après de la création de TF1 et d’Antenne 2, suite au démantèlement de l’ORTF, voulu par Giscard.
En 1973, Georges Pompidou inaugure le tout nouveau périphérique parisien. le premier choc pétrolier vient d’avoir eu lieu, un conflit dure à l’usine Lipp mais aussi chez Peugeot. Beaucoup s’interrogent sur le fait que le Président ait grossi ces derniers mois et qu’il semble fatigué par des grippes à répétition. Au fil des semaines, ses apparitions en public sont de plus en plus courtes. Et puis, le 2 avril 1974 à 21h58, un flash info annonce la mort de Georges Pompidou. Léon Zitrone et quelques journalistes vont alors prendre l’antenne pour improviser durant deux heures.
Ponctué d’anecdotes et de souvenirs du journaliste politique Alain Duhamel, ce documentaire en quatre parties nous raconte l’avant et l’après Pompidou, et notamment les semaines qui ont précédé l’élection présidentielle de mai 1974, avec une « campagne à l’américaine », avec en point d’orgue, pour la première fois à la télévision, un débat télévisuel de l’entre-deux tours qui restera mythique. Et c’est finalement Valery Giscard d’Estaing, en professionnel de l’audiovisuel, qui l’emportera face à un François Mitterrand pas encore aguerri aux joutes médiatiques. Ce dernier prendra sa revanche en 1981… mais ça c’est une autre histoire.