Si l’année écoulée a été riche en matière de fictions sorties au cinéma, du côté des documentaires, on a été gâté également une grande diversité de films, tant dans la forme que dans le fond. Voici nos 10 coups de coeur pour 2024.
Riverboom
Le photographe suisse Claude Baechtold retrouve par hasard des dizaines de mini films vidéo tournés lors d’un road-trip en Afghanistan, il y a plus de 20 ans. Il décide de les monter pour en faire un des documentaires les plus réjouissants vus en 2024. (critique complète)
Jeunesse (Le Printemps)
Premier segment d’une trilogie, Jeunesse le documentaire du cinéaste chinois de Wáng Bīng nous propose, sur plus de 3h30, de suivre la vie de jeunes travailleurs dans l’industrie du textile. (critique complète)
La Ferme des Bertrand
25 ans séparent les deux passages de Gillet Perret à La ferme des Bertrand, un film racontant la vie de deux générations d’hommes et des femmes dévoués entièrement à leur travail, à leur élevage bovin. Touchant. (critique complète)
La Mémoire éternelle
La Mémoire éternelle raconte dernières années, aux côtés de sa femme Paulina, du journaliste Augusto Góngora qui s’était battu pour restaurer la mémoire collective du Chili après l’ère Pinochet, et se voit désormais privé par la maladie de sa propre mémoire. Bouleversant. (critique complète)
L’Homme aux mille visages
Après l’avoir mis au centre d’une émission radiophonique puis d’un livre paru au mois de janvier, Sonia Kronlund consacre un documentaire à « Ricardo » , le séducteur aux multiples identités, en se plaçant du côté et aux côtés des femmes qu’il a abusées. (critique complète)
Anaïs, 2 chapitres
Marion Gervais filme, à dix ans d’intervalles, la vie d’Anaïs, une jeune Bretonne qui a décidé de mener sa vie comme elle l’entend, avant tout guidée par son amour des plantes. Un documentaire touchant dont le succès doit beaucoup à son personnage principal. (critique complète)
Leni Riefenstahl, la lumière et les ombres
Dans ce documentaire monté à partir d’archives, dont certaines étaient encore inconnues, Andres Veiel tente de cerner au plus près la personnalité de celle qui, sans jamais cacher sa fascination pour Hitler, prétendit toujours n’être qu’une artiste éloignée de toute idéologie et ignorant tout des crimes du régime nazi. (critique complète)
They Shot The Piano Player
They Shot The Piano Player est un beau et passionnant voyage dans le temps et dans la musique brésilienne. Un documentaire animé pour raconter l’enquête menée par Fernando Trueba parti à la recherche du pianiste Francisco Tenório, disparu en 1976 en Argentine. (critique complète)
La mère de tous les mensonges
Dans un film documentaire à la forme hybride, la réalisatrice Asmae El Moudir redonne vie au Casablanca de son enfance à travers un théâtre miniature pour interroger la mémoire familiale sur les douleurs et les mensonges du passé. Passionnant ! (critique complète)
Il était une fois Michel Legrand
Portrait foisonnant de Michel Legrand, créateur insatiable, pianiste et mélodiste hors pair, chanteur, chef d’orchestre, exigeant et difficile, éternellement habité par une âme d’enfant. On pourra regretter l’aspect un peu sage de la forme à laquelle il manque ce grain de folie qui, constamment, semblait animer Legrand. (critique complète)