Neil
Young - Zuma (reprise,
1975)
"Zuma
fait partie de ces disques que j’ai découverts
grâce à mon frère, et que j’ai écouté tout
au long de mon adolescence. J’aime ses sonorités
chaudes et la voix de Neil Young également !
A cette époque, j’écoutais beaucoup Dinosaur
Jr, Sonic Youth, Husker Du, et
tout un tas de groupes dans le genre."
Pixies
- Surfer rosa (4AD,
1988)
"Surfer
Rosa est le genre de disque qui a changé beaucoup
de choses sur ma façon de percevoir la musique et
les multiples possibilités que l’on a de générer
un tas de sons avec un instrument. Sur ce disque,
j’adore le jeu de batterie et les riffs de
guitare. Je suis toujours très excité lorsque je
suis quelque part et que j’entends "Where
is my mind ?". Ce disque a beaucoup
influencé ma façon de jouer lorsque je me suis
mis à la batterie. Là encore, j’aime beaucoup
le son chaud de l’enregistrement."
Codeine
– The White birch (Sub
pop, 1994)
"Codeine
est un groupe dans lequel je me reconnais vraiment
et dont je sens la présence dans mes
compositions. Les tempos ralentis de leurs
chansons et leur minimalisme a influencé un tas
de groupes de la scène slowcore."
Henryk
Gorecki - Symphonie n°3 (1998)
"Je
suis parti pour Londres en 1998, et cela a eu un
gros impact non seulement sur ma musique mais également
sur ma façon de voir les choses. A Londres,
j’ai eu la chance d’échanger sur la musique
avec d’autres personnes, et c’est ainsi que
j’ai été amené à écouter Gorecki et
beaucoup de musique contemporaine venue d’Europe
de l’est. Lorsque cet album est sorti en 1976,
Gorecki était alors très peu connu, et
maintenant, c’est un compositeur très reconnu
à travers le monde. Mon choix d’enregistrer
Dreams made of paper en Pologne a été en grande
partie déterminé par la musique de Gorecki.
Ses compositions me rappellent celles que
des groupes comme Godspeed You Black Emperor !,
Sigur Ros ou même Mogwai font aujourd’hui."
Dead
Can Dance – The serpent’s egg (4AD,
1988)
"Quand
j’ai commencé à jouer au sein de Piano Magic début
1999, il n’y avait aucun morceau que nous
jouions en live ; nous avons alors commencé
à répéter et à écrire de nouvelles chansons.
Nos nouvelles compositions avaient tendance à
sonner comme Dead Can Dance, et c’est alors que
nous avons été amenés à beaucoup parler
d’eux. A ce moment-là, je connaissais un peu
leur musique, mais ça n’est qu’après avoir
enregistré Artist’s rifles que j’ai commencé
à apprécier leur musique autant que je l’apprécie
actuellement. J’ai écouté tous leurs disques
et "The serpent’s egg" est celui qui
m’a maintenu éveillé des nuits durant, avec
ses percussions tribales et la voix unique de Lisa
Gerrard, avec en tête l’idée que j’aurais
vraiment aimé figurer sur cet enregistrement."
|