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Élément
désormais incontournable de la galaxie City Centre
Offices, et après un premier album superbe sorti en
2004, Donato Wharton continue ses travaux d’orfèvre
électronicien avec un nouvel album aussi précieux que
son prédécesseur, aux micro-climats apaisants dont on
se lasse décidément pas.
Peut-être
moins organique que Trabanten, Body isolations
laisse avant tout apparaître les instruments
traditionnels (piano, guitares, batterie…) qui, bien
que re-travaillés au laptop ou mis en boucle,
s’imposent d‘abord comme les éléments principaux
dans la construction des morceaux, rappelant ainsi, par
moment, les musiques de gens tels que Colleen,
voir même celles de l’énigmatique Vincent Gallo.
Toujours
emprunte d’une belle mélancolie, la musique de ce
natif de Cardiff s’enrichit cette fois de la voix de Donato
Wharton lui-même sur quelques passages, (Blue
Skied Demon) mais pas seulement, puisqu’elle
montre aussi une utilisation plus franches de drones,
rappelant par là d’autres artistes rattachés eux au
label kranky.
Au
final neuf titres très différents des uns des autres,
qui donnent à cet album un aspect tout sauf
monolithique et qui montre la capacité de ce musicien
à faire évoluer sa musique vers des horizons nouveaux
au film du temps.
Benoît
Richard
Tracklist
:
1
Absentia
2 Blue Skied Demon
3 Transparencies
4 Underwave
5 Puget Sound
6 The End of the American Century
7 Deities Stalk the Land
8 Sidereal
9 Wake
Durée
: 34'
Date
de sortie
:
septembre
2006
Plus+
www.city-centre-offices.de
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