Boutique
chic - Chez le coiffeur ep
Le label
stereo-fiction fondé par Thomas Deligny (Concorde Music Club) lance une nouvelle collection subtilement intitulée Boutique chic. Une collection thématique autour des petits plaisir féminins d'hier et
d'aujourd'hui. Avec un coté rétro rigolo, Chez le coiffeur inaugure la
collection avec 4 titres qui fleurent bon la french-touch avec des
musiques mêlant house, disco, cha-cha. Au commandes
Chris Joss, Minimatic, le Grand David et
Georges Deligny pour un maxi fin, qui s'écoute sans faim et qui fait danser jusqu'au matin.
(3.5)
Benoît Richard
www.boutique-chic.com
- 2005
v/a
- Isar Gold : Nuggets from Munich
Munich
capitale du dance-floor "deluxe" ? On
pourrait être tenté d’y croire après l’écoute
de cette compilation signée du Dj Benjamin Fröhlich
pour le compte du label Compost, jamais avare
quand il s’agit de nous faire découvrir des
morceaux dansants, chaleureux et sensuels à
souhait. Extraits de labels aussi prestigieux que
Compost, Gomma, Gigolo ou Disko B, les titres
s’enchaînent sans faux pas et nous permettre de découvrir
des artistes plus ou moins connus pas tous plutôt
talentueux. Au programme, Groove, Jazzbeat, House,
Hip Hop, ou Electro dans un mix élégant et plus
que recommandable. (3.5)
Benoît Richard
(compost-records/nocturne
- 2006)
v/a
American Gigolo II
Dj
Hell n’a pas son pareil pour nous ressortir
des titres de derrière les fagots dont on avait
oublié l’existence depuis bien longtemps. Véritable
mémoire collective de l’électro à lui tout
seul, il convoque aux platines son ami Abe Duque
pour un mix "maison" dans lequel ce
dernier recycle un peu tout et n’importe quoi,
pourvu que ça groove. Parmi les 21 titres proposés,
on retrouve quand même des pointures ayant pour nom
David Caretta, Terence Fixmer, Hell
dans
un mix avant tout taillé pour le dance-floor mais
que les amateurs du label munichois devraient
pouvoir trouver à leur goût. (3.0)
Benoît Richard
(gigolo-records/nocturne
- 2006)
Debmaster
- Monster zoo
Après
une apparition sur la précédente compilation du
label Hip Notik Records, re-voilà Debmaster
sur un long format dans lequel il met toute sa
science de furieux DJ, et dans lequel
s’entrechoquent beakbreaks dérangés, sonorités
electro et flow percutant. Aidé par Existereo,
Bleubird, Subtitle, Curse ou Dialect,
Debmaster fait décoller sa musique de 50 cm
au dessus du sol, et nous on se régale de ce hip
hop électroïde sautillant virevoltant, parfois
barré, qui rompt radicalement avec le gros de la
production habituelle. (3.5)
Benoît Richard
(www.hipnotikrecords.net
- 2006)
Aardvark
- cult copy
Sorti
sur le label hollandais Rush Hour, Cult
Copy rassemble différents ep’s du même nom
parus précédemment. Aardvark
balance ainsi ses nappes froides et
abstraites sur des rythmes binaires dans la grande
tradition de la techno de Détroit chère à Carl
Craig, dans un album où l’on retrouve en plus
des titres des précédents maxis, quelques inédits.
Rien de bien neuf d’un point de vue purement
musical, mais simplement la possibilité de se
replonger dans un son, dans des ambiances qui ont
connu leur heure de gloire à une époque pas si
lointaine que ça. (2.5)
Benoît Richard
(Rush
Hour records/nocturne
- 2006)
v/a
- Jazzflora 2
Habillement
sous-titrée "Scandinavian Aspects of Jazz",
la compilation Jazzflora 2 propose un
panorama de ce que la Scandinavie peut compter de
jeunes producteurs et autres labels capables de mêler
harmonieusement beats électroniques, jazz et bossa
nova. Si l’ensemble n’apporte rien de bien
nouveau par rapport à tout ce qu’à pu produire
le label Compost
au cours des années 90/2000, Jazzflora 2 aura
au moins le mérite de proposer une douzaine de
titres plaisants et bien produits. Un manière comme
une autre de se souvenir que le jazz et les musiques
électroniques ont toujours fait bon ménage
à parti du moment où elles sont produites
par des gens de talent.
(3.5)
Benoît Richard
(compost-records/nocturne
- 2006)
Sparks
- Hello Young Lovers
Sparks
est avant tout un duo composé de Ron Mael &
Russell Mael. Formation assimilée pop/électro
au début des années 80 avec des titres comme le
tube When I am with you et les albums N°1
In Heaven et Terminal Jive, produits par
le roi du disco Giorgio Moroder.
Aujourd’hui ils reviennent avec un 20eme album
intitulé Hello Young Lovers. Un opus de pop
très symphonique dans la lignée de ce qu’ils
avaient fait sur leur précédent album Lil
Beethoven. Assez étonnant dans sa forme,
l’album rappelle par certains aspects (les champs
en chœur, les harmonies baroques...) certains
albums de Queen comme bohemian Rhapsody.
Un album comme on en fait plus aujourd'hui mais qui
n'apparaît pas daté pour autant. (3.5)
Benoît Richard
(essential/nocturne
- 2006)
Dominique
Dalcan - Music Hall
On
s’est penché sur Music
Hall avec toute la curiosité du chroniqueur qui
respecte le travail de Dalcan
quand il se fait appeler Snooze
et oeuvre du côté de la techno façon BO de film
encore à filmer. Et on est surpris, dans cette
compilation des quinze années de
travail de l’homme en son nom propre, de
voir à quel point il aura été sinon visionnaire
en tous cas un chouilla en avance sur le chant français
et grand public. Beats hip hop et paroles enlevées
au début des années 1990, swinging london ensuite
en 1994, quand l’autre côté de la manche
triomphait le Casanova de Divine Comedy.
Introduction de l’électronique derrière le chant
ensuite en 2000 /2001 (après le succcès de la BO
de Ma vie en
rose, composée par l’homme et interprétée
par Zazie),
puis inspiration brésilienne bien avant l’année
du Brésil. En 2005 Snooze
et Dalcan ont re-fusionné musique et texte pour un americana
en demi teinte. Music
hall (au single éponyme mixé par l’oreille Dominique
Blanc-Francard)
témoigne du parcours de Dominique
Dalcan ces quinze dernières années. Et si on
reste parfois de marbre face aux textes et à la
sonorité d’ensemble très "variète",
il est souvent perturbant de se rendre compte que la
formule qui propulse aujourd’hui un Marc Lavoine dans les charts, a déjà été usée, et mieux réalisée,
par un homme seul voici plus de 10 ans. Ce n’est
pas une révélation, mais l’étonnement est de
taille. (2.5) Denis
Verloes
Ostinato/Discograph
– Le
site officiel
Oshen
- Don Juan
Hasard
de calendrier ou nouveau créneau musical pour la
chanson en français, en quelques semaines ce sont
les albums d’Anaïs,
Mademoiselle K, Emily Loizeau et Oshen qui aboutissent sur notre platine, sans compter le battage
autour du nouvel album d’Olivia
Ruiz. Toutes sont femmes, pratiquent une musique
plutôt minimale. Toutes ont une écriture qui égratigne
les garçons, la vision traditionnelle de l’amour
et portent haut les embarras du quotidien féminin.
Toutes racontent des histoires de filles qui
touchent l’universel à force de gratouiller le
particulier. Si on appréciait la voix rauque rock
de mademoiselle
K, si on accrochait à l’humour pétomane
second degré d’Anaïs et au côté vieille France d’Emily Loizeau, on y trouvait suffisamment d’éléments pour se
nourrir musicalement au-delà de la seule surprise
du woman power. Difficile d’accrocher au piano
jazz électro un peu fade d’Oshen, aux paroles qui s’écoutent écrire (et s’éloignent
d’autant du naturel) et à la voix qui tâte
parfois du Nilda Fernandez sans charme. On accroche pas du tout. On raccroche
le casque avec plaisir. Et la chronique s’en
ressent. (2.0) Denis
Verloes
V2
music – Le
site officiel
Philippe
Crab - L’autre soir
Bienvenue
dans le petit monde de Philippe Crab, pour
y découvrir un étonnant album de chansons, évidemment
aux antipodes de ce que nos grands médias nous présentent
à longueur de journées. mais comme la chanson
française actuelle ce n'est pas seulement les
têtes de gondole habituelle, voilà don un garçon
qui pourrait bien se trouver une place au chaud par
exemple dans les playlists de France Inter.
Âgé
de 27 ans, Philippe Crab séduit d’emblée
par des textes et un phrasé qui pourrait rappeler
à certians moments Bashung ou Mendelson.
Des textes mélancoliques, qui racontent des
histoire de solitude, de mecs larguées. Sa musique
elle aussi, très belle, très évocatrice laisse
présager un bel avenir à Philippe
Crab.
(3.5)
Benoît Richard
-http://philippe.crab.free.fr
- 2006)
Odran
Trümmel - Down Louishill
Musicien
multi-instrumentiste et multi-projets, Odran Trümmel
sort aujourd’hui son premier album solo après
avoir participé à des groupes tels que Odanium ou
Johnny KK. Habitué à mélanger les styles
et à ne jamais se cantonner dans un registre bien
particulier, ce natif des Pays-Bas vit aujourd’hui
en France, du côté de Tours, dans une petite
bourgade appelée Montlouis. Album vraiment
captivant, et très riche dans sa construction, Down
Louishill a été enregistré à la maison et
joué quasi-entièrement par Odran Trümmel
lui-même. Entre folk et pop, ce musicien étonnant
ne fait rien comme les autres et trouve peu d’égal
dans le genre. On pense par moment à Adam Green
ou a tous ces groupes capables de jouée une musique
très libre, affranchie de toute étiquette. (4.0)
Benoît Richard
www.another-record.com
- 2005
Muse
- absolution tour
Ce
DVD de Muse, rassemble des extraits de concert du
festival de Glastonburry de 2004 ainsi que des séquences
inédites des shows de San Diego, Earls Court et
Wembley Arena. Agrémenté
de divers bonus, plus ou moins dispensables, selon
s'il on est simple amateur ou grand fan de Muse,
ce live à Glastonburry montre en tout cas la
formation du charismatique
Matthew Bellamy plus que jamais taillée
pour les grands espaces. Une formation qui, depuis
quelques années, fait définitivement partie du
paysage musical mondial au même titre qu Radiohead,
U2 et quelques rares autre formation du même
acabit. (3.0)
Benoît Richard
Dumas
- Le cours des jours
De
son vrai nom Steve
Dumas, ce québécois d’origine signe un
premier album surprenant, assez loin de tout ce q’on
peut imaginer dès que l’on évoque la chanson de
ce coté-là de la francophonie. Résolument
moderne, Dumas propose un album aux
résonances pop, très légère et à la production
relativement modeste qui rappelle parfois les
français de Verone. Ses textes, assez
mélancoliques dans l’ensemble, présente un
univers intime, assez froid et désenchanté. Même
si l’album s’avère un peu long et faiblard sur
quelques titres, on reconnaîtra à ce québécois
une réelle volonté de s’inscrire dans un paysage
pop français aujourd’hui déjà bien rempli. (3.0)
Benoît Richard
www.dumasmusique.com
D’incise
- les dérives
Musique
ambiant et électronique, D’incise est un
projet qui nous vient de Suisse derrière lequel on
trouve Laurent Peter, qui manie les machines pour en
extraire une éléctronica légère, abstraite et
microscopique. Aux sonorités minérales dominantes
évoquant la nature, D’incise y ajoute des
mélodies éparses. On songe aux Boards Of Canada
(En
attendant…) dans un album qui invite à la
rêverie et à la méditation. (2.5)
Benoît Richard
www.dincise.net
www.audioactivity.net
Nuisance
sonore - v/a
Première
sortie du jeune label Rouannais Bent records,
Nuisance sonore rassemble quelques
formations venues pour la plupart de la pop ou du
rock, qui proposent chacun un titre dans le style
qui est le sien. Plutôt diversifié Nuisance sonore
passe allégrement du rock brut façon Placebo de 39th
and norton au post-rock lent et mélancolique
de
Dirge, sans négliger le funk rock fusion de La
mygale ou encore le gros death-metal de Headsut
ou de Greenwald et dévoile ainsi 12
groupes aux qualités musicales évidentes, capables
de nous toucher sur la foi d’un seul titre. Pari
donc réussi pour ce jeune label à suivre. (3.0)
Benoît Richard
www.bentrecords.fr.st
- 2005
Day
One a porno - s/t
DOAP
propose sur son mini lp un rock neveux et
électrique, dominé par un son sec et des ambiances
froides, sombre et mélancolique à la fois. Avec
ses sonorités 80’s qui rappellent certains
groupes de cold-wave ou new-wave de l’époque, l’album
dévoile quelques titres bien pesés, avec des
mélodies et des refrains évidents pour un groupe
dont ou pourrait entendre parler un jour... malgré
son nom à coucher dehors.
(3.0)
Benoît Richard
www.dayoneaporno.com
Pierre
et Marie - s/t
Si
l’on doit à Pierre et Marie Curie la découverte
de la radioactivité, on doit à ce Pierre et à
cette Marie là un album de folk en tendem
acoustique qui devrait ravir ceux qui avait pu les
découvrir à travers les précédents opus de Pierre,
plutôt différents de celui-ci. S’il fallait
chercher plutôt du coté de Beck pour Pierre
en solo, en duo avec Marie, c’est plutôt du coté
de Simon & Gartfunkel voire du folk
psychédélique (et donc finalement encore un peu de
Beck) qu’il faut chercher. Au final, un
album charmant et bien sympathique. (3.0)
Benoît Richard
http://pierre.bessero.free.fr
The
Zaar - [Propaganda]
Deuxième
opus (après le plutôt bon All seems to be going
well, chroniqué par ailleurs) de The Zaar,
[Propaganda] est une sorte d’album concept
comme on dit. Tout l’album est en effet construit
par et autour des discours propagandistes. Une idée
plutôt intéressante pour condamner ce genre de
faits, surtout aujourd’hui où ce genre de
procédé connaît un net regain. Au niveau musical,
comme Axel
Maillet (aka The Zaar) l’explique lui
même
"[Propaganda] se veut plus facile
d’accès". Il n’en reste pas moins
particulièrement sombre. Très orienté électro
(voire electro-clash), [Propaganda] propose
onze titres de plutôt bonne facture, avec quelques
vrais grands moments (Shame, No More Lies et
ses ‘yes’ obsédants ou The End of Story),
le plus souvent mis en valeur par ces discours de
propagande qui donne une force indéniable à l’ensemble. (3.5)
Olivier Combes
www.thezaar.net
Beenooz
- st
Groupe
français jouant dans la cour trop encombrée du
pop-rock, les Beenooz sortent leur premier
album. Un album qui navigue en terrain connu, avec
un rock qui sent bon Placebo (All I Need Is Love)
ou Green Day (avec un Jig Up & Down
qui veut rappeler Nirvana mais qui sonne
plus comme les auteurs d’American Idiot).
On notera quand même le réussi Small Apologies et
son déluge de décibels avec une voix qui rappelle
parfois un certain Kurt C. et on
oubliera rapidement un Checking Around et
ses atours trop bande-FM. Bref, un premier album
plutôt sympathique. Il manque juste au groupe à
trouver une vraie personnalité, que l’on
entrevoit de temps à autres le long de ces six
titres. (2.5)
Olivier Combes
http://beenooz.free.fr
Cheikha
Rimitti
- N’ta goudami
On
fait bien volontiers notre mea culpa, et on signale
qu’on est aucunement versé dans la connaissance
du raï. Difficile dès lors d’entamer une analyse
de ce nouvel opus de l’icône oranaise âgée
aujourd’hui de plus de quatre vingts printemps.
Une vie heurtée et imprégnée par les conflits des
époques traversées par un pays jamais épargné.
Une vie mue par l’amour du prochain et la
conviction profonde en une musique sans cesse
réinventée. Nouvel album donc pour une légende
vivante à la voix langoureuse, douce et âpre à
la fois. Nouvel
album qui plait au grand public (moi quoi) parce qu’en
sus d’une certaine consonance habituelle du genre
musical traditionnel qu’il aborde; on s’étonne
du renfort d’une basse, batterie, d’un clavier
et de cuivres qui ne sombre pourtant jamais dans la
variétoche des Faudel
et autres Khaled, mais convoque plutôt le jazz fusion des 60’s/70’s. On
apprend par ailleurs que la doyenne a collaboré par
le passé avec Robert
Fripp et Flea en goguette des Red Hot
Chili Peppers… autant de signes qui semblent
prouver l’ouverture d’esprit d’une dame du 20e
siècle et d’une musique qui veut s’abstraire
des clichés faciles du genre. (3.0)
Denis Verloes
Because/Wagram
Jean-Louis
Aubert - Idéal standard
Certes,
certes, il semble que Jean-Louis
ait ici amélioré sa plume et qu’il nous gratifie
de textes plus torchés qu’à son habitude. Si,
si, même qu’en vieillissant, il apparaît que
l’ex-leader de Telephone
s’est définitivement installé dans l’apologie
épicurienne de la vie saine, de la collusion avec
la nature, les plaisirs hédonistes et amoureux.
Waouw. Comme en sixième ! Oui mais, poser des
textes mieux écrits sur des arrangements blues et
folk bien enregistrés, à défaut d’être bien
composés (ça manque de force de frappe quand même,
à part sur le single martelé : parle-moi),
c’est une chose ; faire un grand album
pop/rock en français en est une autre. De la variété
sympathique au mieux. D’où la nomination dérisoire
dans la catégorie album pop/rock de 2006 par les
piteuses victoires de la musique 2006, une vaste comédie.
Et pour ceux qui aiment la poésie en rimes Aubertiennes,
Jean-louis s’est fendu de lignes comme on les aime : « je
chante pour ceux qui passent dans les grandes
surface, un jour refont surface dans les supermarchés
s’arrêtent de super marcher ». On dira ce
qu’on veut, on préfère le passenger
d’Iggy…
(2.0) Denis Verloes
Vigin/Emi
- Un
site officiel/un
autre site officiel - 2005
Shooting
at unarmed men -
soon there will be…
Le
bassiste de cette formation galloise est un ancien
des défunts Mc
Clusky.
Pour ce qui
est de la musique, alors que plein de formations
essaient aujourd’hui de moderniser, de penser,
d’analyser le son punk originel pour se faire sa
petite place au soleil des charts, SAUM
ne s’embarrasse pas d’un maquillage
quelconque. Le groupe reprend l’histoire de ce
genre musical aux origines, quand la voix de Rotten ou Strummer servait
de mètre étalon et que les guitares se
contentaient de cracher quatre accords imparables en
guise de base mélodique. Alors oui, forcément on
pense souvent aux Sex
Pistols et au Clash,
et c’est sans doute normal. La voix est chargée
d’excès de nicotine et de soirées derrière le
bar, nourrie aux racines du pub rock et du lads rock
de péquins. Un matériel populaire qui fit la
gloire de ces formations et plus tard le succès de Nirvana, Blur ou Oasis.
Du direct, du spontané, du sans démarche, du
punk, du plaisir qui sent bon l’hormone et le
houblon. Qui manque encore juste un peu de gimmick
pour vraiment se faire une place dans les albums qui
marquent. (3.0)
Denis Verloes
Too
pure/Beggars - Naïve - 2005
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