musique

Chroniques Express 31

 

 

Yann Tiersen on tour

IL est bien loin le temps où Yann Tiersen apparaissait seul, sur une scène débordante d’intimité, avec pour seul compagnon sa roue de vélo, son accordéon, son piano jouet et quelques instruments bricolés...  pour nous compter ses petites ritournelles pleines de charme et de poésie. Aujourd’hui, 9 ans après la découverte du "phare", l’univers musical de Yann Tiersen n’a plus grand chose à voir avec ce qu’il était à l’époque. Aujourd’hui Tiersen fait du rock et se fait accompagner la plupart du temps d’invités prestigieux  comme ici Diam’s, Les têtes raides ou Lise Frazer. Au tout départ Yann Tiersen est un rocker, et ce revirement n’est pour lui finalement qu’un retour aux sources, une manière aussi de s’imposer sur un scène rock française bien pâlichonne depuis la fin de Noir désir.  C’est donc avec une formation rock traditionnelle : guitare, bass, batterie plus accompagnements (ondes martenot, violons…) que le breton se produit aujourd’hui sur scène. Et ça déménage !  Les morceaux s’enchaînent sans temps mort, le temps de onze titres (parfois méconnaissables sous les assauts de guitares) menés tambour battant. Il faudra s'y faire : Yann Tiersen fait du rock désormais ! (3.5) Benoît Richard

Labels - 2006    www.yanntiersen.com  

 

La Fresto - Sept

La Fresto (de son vrai nom Laurent Lusseau) est un garçon prolifique. En plus de tenir un blog sur lequel il nous livre régulièrement ses trouvailles musicales sur le net (electronica, ambient, krautrock et plein d’autres bonnes choses) , il est aussi et avant tout un musicien de longue date qui nous donne régulièrement de ses nouvelles à travers des productions maison, la plupart disponibles en mp3 sur le site de La Fresto ou sur celui se son net label Off&Green.  Découvert pour beaucoup avec un album paru sur (feu)lithium en 2003 intitulé Ca va mieux non ?, il a depuis fait paraître quelques lps dont ce dernier paru à l’automne 2006 et intitulé "Sept".un album de musiques & chansons pop, nourri aux sonorités électro cheap, dans la lignée des premiers des Dominique A, de Jérôme Minière, de Bertrand Betsch, Mendelson ou encore de Diabologum… voire Encre. "Sept" est un album mélancolique, parfois froid, aux contours anguleux, plein de recoins que l’on explore petit à petit, au fil des écoutes. Bref, le genre d’album sur lequel on revient volontiers et qui gagne vraiment à être connu. (4.0) Benoît Richard  
Album à télécharger en mp3 sur le site du label http://fresto.club.fr/Off/alb.htm

 

L. Pierre - Dip

Alors que Malcolm Middleton s’apprête à sorti un album, Aidan Moffat revient lui en solo pour la troisième fois sous le nom de Lucky Pierre ou L. Pierre. Cette fois, il s’agit d’un album composé de 6 titres seulement (37 minutes quand même) sur lequel il se voit accompagné d’un violoncelliste, d’un bassiste et d’un trompettiste. Bien dans la continuité de ses précédents essais (notamment dans la manière de construire les morceaux), ce nouvel album fait explicitement référence à la nature : on entend des bruits de la mer, les mouettes, etc, enregistrés sur mini-disc lors des dernières vacances d’Aidan Moffat. Dip propose des boucles tranquilles qui évoluent lentement sur des arrangements soignés qui laissent entrevoir une trompette, des tambourins, un banjos ou encore des violons. Comme souvent chez L. Pierre, ce nouvel album laisse au final un belle impression mais sans toutefois se révéler exceptionnel. (3.5) Benoît Richard

melodic/la baleine – 2006

 

Wise - metrophone

Auteur d’un premier album plutôt remarqué (electrology en 2004), le duo de jazzmen parisien Wise revient avec un second lp  tout aussi réussi et dans lequel on découvre un savant mélange de jazz, d’électronica ou encore de hip hop. Pour ce Metrophone, les deux musiciens se sont adjoints les services de personnes venues d’horizons assez différents : A savoir David Linx, Wolf, Nicolas Leroux (chanteur d’Overhead) et Daby Touré. Avec des titres très changeants et variés selon les moments, l’album navigue de la pop au rap en passant par la world musique, tout ça sans aucun problème, ce qui a pour effet de rendre l’ensemble très accessible aux novices. Bel effort à saluer ! (4.0) Benoît Richard

Naïve - 2006   www.wisemusic.net   www.naive.fr

 

Peekay Tayloh - Centrifugal

Après Sofa O.D. en 2003, qui nous faisait découvrir l’univers baroque et complexe de Peekay Tayloh, Centrifugal enfonce le clou avec un album toujours nourri de breakbeats, dans lequel viennent s’intercaler des influences jazz. Mais là ou les rythmes cassés régnaient en maître incontesté sur le premier album, on note sur ce second lp, une orientation plus ambient, plus electronica, qui donne à l’album un aspect plus contrasté et emmène les titres parfois vers des constructions plus expérimentales. Au final, on a un disque plus varié avec des sonorités plus fines. Mais au final, Centrifugal reste avant tout un album destiné amateurs de breakbeat. (3.0) Benoît Richard

Poeta negra/Chica-Chic – 2006  www.poetanegra.com

 

Dani Joss - Shaper of Form

Dani Joss joue une musique composée à la base de sonorités électroniques d’une part, et de notes issues d’instruments traditionnels retravaillées au laptop, le tout arrangé dans un ensemble à caractère plutôt expérimental. La musique de  Dani Joss a pourtant quelque chose de réellement intéressant en elle quand elle veut bien s’éloigner de ses tics "expé". Peu facile d’accès et souvent ardue dans sa construction, la musique de ce garçon s’avère par moment intrigante, voire captivante, notamment quand elle laisse un peu de place aux mélodies et aux ambiances évocatrices. Usant de field recodrings, de drones, mais également de cymbales, Dani Joss  offre au final un album divisé, plus ou moins passionnant selon les titres proposés qui gagnerait sans doute laisser plus de place à l’émotion. (3.0) Benoît Richard

Poeta negra/Chica-Chic – 2006    www.poetanegra.com

 

Late Night Tales - Nouvelle vague

Après avoir revisité en 2006 les années 80 (Lords of The New Church, Billy Idol ou Bauhaus…) à la sauce caribéenne,  le Projet Nouvelle Vague de Marc Collin et Olivier Libaux se voit ici convié à participer à la collection Late Night Tales pour une sélection très personnelle de titres de tous genres et de toutes époques confondues, comme en témoigne le set-list présenté. Une sélection plus qu’au poil qui tape dans tous les styles et sans le moindre faute de goût. De Anja Garbarek à Os Mutantes en passant par Avril ou Shirley Horn, chaque titre tient ici son rang avec pertinence. Les Nouvelle vague connaissent leurs classiques et savent les mettre en valeur. Bref, un sans faute sur toute la ligne ! (5.0) Benoît Richard

Pias - Février 2007  http://latenighttales.co.uk

 

Métal Urbain - J’irai chier dans ton vomi.

C’est mal torché ou très malin en fait. Le nouvel album de Metal Urbain, étendard punk français de 1976 (cité en exemple par NIN, Kurt Cobain et les punks anglais, pas rien pour un groupe français en Albion) est vendu en oubliant presque de préciser qu’il ne s’agit pas d’une nième ressortie des singles de l’époque. A la place de cet « oubli », on vante les vertus du groupe de 76 en oubliant de citer que le groupe a vieilli et qu’il s’agit là de son nouveau vrai album. Le métal lourd et orchestré contemporain du style néo-punk s’invite donc aux côtés des paroles tout en « dentelles » du groupe. Comme Gogol un peu plus tôt en 2006, on hésite à en penser trop de bien, tant tout une génération a déjà recyclé musicalement les thèmes des pères du genre. On hésite aussi parce que cette nouvelle génération parvient à cracher son venin en s’absolvant des « clichés » vindicatifs : la télé c’est nul, la politique ça pue et crève salope ! C’est bon, ça débouche les tubes, mais c’est pas forcément super neuf, ni super novateur. Oui mais, il suffit que le groupe entame J’irai chier dans ton vomi, pour t’apprendre la poésie pour qu’on ait envie de sauter partout avec un grand sourire aux lèvres. Et c’est pas rien le sourire au lèvres quand on chie dans le vomi de quelqu’un (2.5) Denis Verloes

Exclaim/WEA – sortie le 30 octobre 2006 – L’espace Myspace

 

Absinthe (provisoire)

Ce groupe montpelliérain propose un concept album angoissant et prenant, pour peu qu'on fasse l'effort de s'y plonger. Il n'y a pas de chansons à proprement parler, plutôt un enchaînement de plages à l'ambiance inquiétante,  d'où sourde l'angoisse et l'attente. La musique se rapproche le plus du rock,  mais sans basse, avec trois guitares, une batterie et sans réel chanteur. C'est un album hors des cadres, expérimental,   certainement avec une grande part d'improvisation dans la composition. Absinthe pourrait être la BO d'un film appelé « Agonie: la longue marche ». Dommage toutefois que les ambiances peinent à se renouveler, quitte à provoquer un peu de lassitude. Les amateurs d'expériences « différentes » seront ravis, les fans de Linkin Park seront un peu déroutés.  Les live doivent valoir le détour. (2.5) Adrien Potocnjak-Vaillant

Distill records - 2006 www.absinthe-provisoire.com  www.myspace.com/absintheprovisoire   

 

Archive - Lights

Avec une évolution quasi perpétuelle de son line up, avec sa formule musicale remise cent fois sur le métier, - passant globalement de groupe trip hop inspiré à barnum élèctro pink floydien - , on a fini par se détacher de Archive.  Et ce n'est malheureusement pas ce nouvel album qui risque de modifier, pour nous, la donne. D'abord parce qu'une nouvelle fois on repart avec un groupe complètement remanié et des voix différentes. Mais faut vraiment avoir l'oreille tant est lissée toute trace de personnalité de ses constituants. Ensuite parce qu'Archive décide aujourd'hui d'aller chasser sur les terres du pop rock électronique que Primal Scream a visité, sucé et retourné avant que de le quitter tout en y imprimant son sceau indélébile. Enfin, parce que la prod de cet album et surtout le mix sont globalement mal fichus, affadissant les groove qui auraient gagné en puissance et en pertinence, jusquà toucher parfois l'évidence pop. Ca n'en aurait pas forcément fait un album indispensable. Ca aurait en tous cas permis d'éviter l'écueil de l'album raté. (2.0) Denis Verloes

Warner Music – Sortie le 22/05/2006 – le site officiel

 

Neon - Au Theatre des Sons Imaginaires

Nouvelle signature du label grec Poeta Negra, Neon déboule avec un premier album de post-rock ambient, très réussi, qui évoque aussi bien des productions du label kranky que celles du label Resonant. Maître au pays des drones et des nappes de guitares saturées, Neon enrichit toutefois sa musique de "field recordings" et de micro mélodies, parfois à peine perceptibles, mais qui rendent l’ensemble plus accessible qu’il n’y paraît au premier abord. Dans la lignée des de ce que peuvent faire des gens comme Biosphere, eluvium, Tim Hecker ou encore Stafraenn Hakon, Au Theatre des Sons Imaginaires évoque les climats polaires et dégage une impression de grande luminosité et de pureté. Bref, l’occasion rêvée de se plonger dans les méandres d’une musique ambiant et éthérée de très belle facture. (3.5) Benoît Richard

Poeta negra - 2006

 

Jesse Sykes & The Sweet Hereafter - Like, Love, Lust & The Open Halls Of The Soul

Avec ce troisième album, Jesse Sykes entre définitivement dans la cour des grandes pourvoyeuses de cartes postales sonores en provenance de l’Amérique profonde. Au premier abord, Jesse Sykes évoque un Neil Young à qui l’on aurait greffé les cordes vocales de Marianne Faithfull dont on retrouve ici les intonations. Produit par Tucker Martine (Decemberists, Jim White, Laura Veirs) et Martin Feveyear (Mark Lanegan, Kings Of Leon), ce disque de blues et de country devrait pouvoir permettre à Jesse Sykes de franchir une étape et de toucher encore un plus large public. (3.5) Benoît Richard

Fargo records - 2006

www.myspace.com/jessesykesandthesweethereafter www.fargorecords.com

 

The living blue - Fire, blood and water

The living blue trouve son origine dans la passion de ses deux guitaristes pour le garage rock. Les compères forment les Bloody Knuckles en 2002 et sortent un premier album, Everyday is a sunday evening. Mais c'est l'album Living in blue, enregistré avec Adam Schmitt qui les révèle, et le groupe surfe alors sur le revival du garage rock, faisant entre autre la première partie the Strokes et des New york dolls. Ce nouvel album, le premier avec le nouveau nom du groupe, touche parfois juste, s'élevant au niveau de White Stripes en forme. Il est cependant un peu irrégulier dans la qualité et n'apporte rien de nouveau, ce qui n'empêche pas qu'il fait passer de bons moments. Dispensable sauf pour les fans du genre. (2.5) Adrien Potocnjak-Vaillant

boxson/anticraft - 2006   www.myspace.com/thelivingblue

 

Isis - In the absence of truth

In the absence of truth est le quatrième album des américains d'Isis, groupe formé en 1997 en Californie. Preuve que la région ne produit pas que de la musique de surfeur décérébré, car Isis est plutôt du genre atmosphérique et expérimental, aux côtés de groupes comme Converge ou Cult of Luna. Sur cet album, Isis, en l'absence de vérité, nous emmène dans une réalité sombre et torturée. La voix est traînante, planante, plaintive et résignée, variant peu, si ce n'est pour passer d'une voix claire à une voix rauque. Appuyée par les deux guitares qui s'entremêlent en son clair, elle exprime l'incompréhension, la mélancolie et le spleen. Spleen qui laisse la place à des explosions de colères, tournées vers l'intérieur, donnant alors l'impression que l'album a été enregistré live, sous terre, dans une ambiance rouge et sulfureuse. La musique s'élève ensuite dans des rêveries qui apparaissent comme les seules échappatoires à un monde désespérant. Dans ces moments là, la basse se fait presque dub. L'influence de Tool se fait parfois ressentir dans les riffs. The Melvins, Godflesh et Neurosis font également parti des influences assumées du groupe. Le batteur est un maître ès roulements, ce qui donne un côté tribal à son jeu et à la musique du groupe. Pour peu que l'on ne soit pas habitué à ce genre d'univers, plusieurs écoutes sont nécessaires pour le pénétrer, mais ça vaut le coup. Alors, ce qui paraissait sans relief se révèle sa complexité et son intérêt. Une expérience. (3.0) Adrien Potocnjak-Vaillant

ipecac/southern - 2006  www.myspace.com/sgnl05

 

Resume - Selected and mixed by the citizen crew

On sait Vitalic excellent producteur de musique techno, on le découvre aujourd'hui capitaine d’écurie averti et DJ très pointu. A la tête de son label Citizen, le dijonnais s’efforce de mettre en valeur des productions électro techno originales et de qualité comme ce fut le cas notamment avec la sortie en 2006 du premier album de John Lord Fonda (debaser). Ici il mixe et réunit les jeunes espoirs du label citizen (Monosurround, Teenage bad girl, The Penelope(s), John Lord Fonda) associés à quelques figures de la scène pop/electro comme Sébastein Tellier. Le résultat donne un mix impeccable et original, annonciateur de choses vraiment intéressantes à venir chez Citizen. (4.0) Benoît Richard

Citizen/nocturne - 2006

 

Iain Archer - Magnetic North

Originaire de la petite ville de Bangor en Irlande du Nord, Iain Archer continue sa carrière solo après avoir fait partie de la formation Snow Patrol. Magnetic North, son second album, fait suite à Flood The Tanks paru en 2005. Avec Magnetic North on découvre un songwriting aiguisé et efficace. Dans un genre pop/rock très classique, il parvient à tirer son épingle du jeu grâce à une dizaine de titres, avec couplet refrain, et qui, à défaut d’être très originaux, s’avèrent très efficaces grâce notamment à la voix et à la guitare de Iain Archer qui impriment le tempo tout au long de l’album. (3.0) Benoît Richard

Wall Of Sound/PIAS - 2006

 

Tango Fusion club vol.2 - Electronic flavoured beats

Depuis Gotan Project, on en perçoit plus le tango comme avant. Et c’est tout naturellement que suite au succès engendré par le premier album de ce duo français, qu’une vague de producteurs et remixeurs en tout genre se soit penchéd sur le cas de cette musique qui se résumait,  il y a encore quelques années, avant tout à une musique pour cours de danse. Le label Tango-go sort donc pour la deuxième fois une compilation de titres de tango à la sauce électronique. Et si l’ensemble ne révèle rien de plus par rapport à ce que l’on a déjà pu entendre dans le genre, ce volume 2 de Tango Fusion club s’écoute finalement avec un certain plaisir, même pour quelqu'un plus habitué à la pop ou à l’électro qu’au tango, et ça, en soi, c’est déjà une réussite. (3.5) Benoît Richard

Tango-go/nocturne – 2007

 

David Kitt - Not Fade away

Artiste reconnu dans son pays natal, l’Irlande, David Kitt ne jouit pas encore de ce côté-ci de la Manche d’une renommée susceptible d’en faire un des fleurons de la pop anglo-saxonne… mais sait-on jamais… Car il a tout pour plaire ce garçon : une voix claire, chaude et agréable, des pop songs bien torchées, une musique bien ficelée et joliment arrangée, des chansons qui s’écoutent facilement avec couplet refrain et otu ce qui faut. Bref l’attirail parfait pour faire une musique pop en totu point passionnante. Mais au-delà de ce constat on ne pas dire que Not fade away nous excite plus que cela. Il lui manque sans doute le petit plus de folie, d’originalité qui font que l’on est Jim Noir…. ou David Kitt.. Néanmoins, on reconnaitra au garçon une vraie envie de bien faire les choses et on espère de tout coeur le retrouver très vite avec des chansons un peu plus débridés que ça. (3.5) Benoît Richard

Rough Trade/ Pias - 2007

 

The Dale Cooper Quartet & The Dictaphones

Hébergés sur le label Diesel combustible, les brestois de The Dale Cooper Quartet & The Dictaphones propose un jazz sombre et prenant tout en progression lente, un peu à la manière des compostions post-rock/ambient, sur lequel viennent se greffer des parties électroniques, des fragments sonores issus du réel, des voix… qui nous rappellent notamment les expériences de Nils Peter Molvaer mais également celles de Cinamatic Orchestra. Assez entêtant et envoûtant, le jazz de ce combo s’avère au fil des écoutes, très réussi, et pourrait, pourquoi aps, très bien servir de bande originale à un quelconque polar. (4.0) Benoît Richard

www.dieselcombustible.com - 2006

 

The Hold Steady - Boys And Girls In America

Comme tous ces groupes sur-notés par le webzine de plus en plus "hype" Pitchfork, on attendait (avec méfiance) de pouvoir écouter ce que vaut vraiment ce troisième album des américains de The Hold Steady emmenés par Craig Finn. The Hold Steady sort en 2004 son 1er opus, Almost Killed Me, suivi un an plus tard de The Separation Sunday. Et dès les premiers titres, on est immédiatement dans le bain avec orchestration bien lourde et surlignée (piano, saxo, chœurs...), plus classique que classique, avec en avant les grosses guitares et refrains qui tuent, bref du gros rock qui tache taillé pour les stades et qui nous fait penser évidemment à Springsteen. Rien de bien méchant à tout cela, mais simplement l’impression d‘avoir affaire à quelque chose de totalement dispensable. (2.0) Benoît Richard

Vagrant - 2006

http://myspace.com/theholdsteady