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Il
faut l’avouer : même si on n’apprécie pas
plus que ça la musique de Sufjan Stevens, on
reconnaîtra au bonhomme son bon goûts dans ses fréquentations ;
à commencer par celle des Castanets, et plus précisément
celle de du sieur Raymond Raposa, à la tête du
projet.
Après
Pinback ou Wilco (sur le précédent album
Cathedral), ce frère de label au père Stevens
prouve une fois encore que s’associer à des gens
respectables ne signifie pas pour autant perdre son
identité musicale. Loin
de là, car de la personnalité, la musique des Castanets
en a à revendre !
Loin
des "espagnolades" auxquelles on pourrait les
associer vu leur nom, les Castanets jouent un
folk détaché, froid et superbe taillé pour les hautes
plaines.
Une
musique que l’on pourrait d'ailleurs trop vite
associer, si l'on y prenait pas garde, à celle de Devandra
Banhart. Une musique qui montre malgré tout des
différences notables avec
celle du hippie préféré de Télérama, notamment dans
les arrangements. Car en plus de la guitare et du dépouillement
de rigueur, ici l’électronique a son mot
à dire, de manière subtile et
élégante, elle enjolive le tout dans un album
qui pourrait bien être celui de mon mois de décembre.
Benoît
Richard
Tracklist :
Return
of she
One
after 808
A
song for you
Never
never
Shift,
smash, surge, swell
Point
of hope
Colours
in patches
Sync
& sake
The
moon had a crack
Durée :
47’13
Date
de sortie : 7
novembre 2005
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