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Après
un chouette album Fresh air is the not the worst
thing in town, le quatuor germanique Like a
stuntman confirme avec cet Ep son statut de «
groupe à part » au sein de la maison Highpoint
lowlife, qui a pour habitude d’accueillir des
artistes oeuvrant dans le large segment de l’électronica
(randomNumber, The village orchestra, Izu,
Marshall Watson entre autres).
Ici,
c’est plutôt à de l’indie-pop déviante et
vivifiante, portant les marques de l’insouciance
adolescente, que l’on a affaire. Like a stuntman
est un de ces groupes qui a dû s’abreuver de
Pavement et consorts ; et qu’on le veuille ou non,
les séquelles d’écoutes intensives ressurgissent
immanquablement.
Un
peu comme chez Why ?, on retrouve ces mélodies
accrocheuses, toutefois plus dénudées, nonchalantes et
brinquebalantes, qui ne tiennent qu’à peu de choses :
un assemblage malicieux de guitares, batterie, claviers
et boîtes à rythme dans un esprit fait maison, avec
une once d’électro loufoque et bricolo et ce chant
approximatif et égaré qui s’amuse à ne pas trop
s’appliquer.
Avec
ses 6 titres balancés en moins de 17 minutes, il va
sans dire que Like a stuntman va droit au but,
prend tout juste le temps de faire quelques
contre-pieds. Mais avec sa roublardise et sa fraîcheur,
cet Ep a de quoi saper le moral de Beck et faire grimper
le nôtre au beau fixe.
Sébastien
Radiguet
Tracklist
:
Stan
places
The
slow lane
Hairy
diamond breasts
Porsches
on their way home
Panama
is where exclusive
Trash
island
Durée
: 39'53
Date
de sortie
: 29
mai 2006
Plus+
www.highpointlowlife.com
www.like-a-stuntman.de
myspace
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