The
girl of my dreams
est le quatrième album du bruxellois Hank Harry,
et le premier à paraître sur la structure Carte
postale records. Mais à quoi ressemble la fille de
ses rêves ? Comment nous la décrit-il ? En
apparence, le plus simplement du monde, en fredonnant et
sifflotant des airs pop attachants, muni d’une
guitare, d’un clavier, d’une boîte à rythme tenu
au minimum syndical, faisant des génuflexions hip-hop (Donkey
Kong trashing party et Dolphins & whales,
très Anticon dans l’âme).
Injectant
volontiers une bonne dose de malice et de roublardise
dans ses compos, Hank Harry sait se montrer
touchant, en dépit de la fraîcheur et de l’air détaché
qu’il adopte sur les balades acoustiques (No matter
how big, Sleeping there), souvent soulignées
par le mélodica, le violoncelle ou la scie musicale de Félicie
Haymoz, qui irradie les textes de ses « la-la-la »
haut-perchés.
Parfois,
les rythmiques se font imposantes et s’emballent, le
son s’épaissit à coup de séquences synthétiques et
de bidouillages de console, et on se surprend à
dodeliner de la caboche sur Home ou Superworld,
véritable mini-bombe capable de décrisper n’importe
quel cul-serré.
Joviale
et un brin foutraque, avec ce qu’il faut de fantaisie
et de pieds de nez pour enrayer la morosité, la pop à
bulles de Hank Harry, cousin éloigné et édulcoré
du californien Why?, vous veut définitivement du
bien.
Sébastien
Radiguet
Tracklist
Always
necessity
Donkey
Kong trashing party
Dolphins
and whales
Your
name
Home
No
matter how big
Sleeping
there
Superworld
The
end of rock & roll
I
love the weather
So
easy to make me cry
Allright
if I die
Durée
: 38’36
Date
de sortie : janvier
2007
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