On
se plait à rappeler cette anecdote tant elle est
l’exemple le plus frappant de la folie Arctic
qui s’est emparée de l’Angleterre : A
l’automne dernier, alors que leur tout premier Ep
officiel vient de sortir (voir par ailleurs), les Arctic
Monkeys (qui n’ont toujours pas un seul vrai album
à leur actif) jouent à l’Astoria, célèbre salle
londonienne de près de 2000 places. Sold-Out. La folie
est de partout. Dedans, c’est incroyable. Dehors, tout
le monde veut rentrer. Les prix s’enflamment. Et les
places s’échangent à plus de £.100 (!!) au marché
noir.
Voilà
ce que représente les Arctic Monkeys. Adieu Franz
Ferdinand, BabyShambles et autres Libertines :
l’avenir du rock "made in Uk" passe par ces
gamins d’à peine 20 ans.
Car,
au-delà du buzz énorme qui grandit jour après jour,
derrière cet énigmatique fumeur aux yeux mi-clôt, se
cachent 13 titres presque tous plus efficaces les uns
que les autres.
On
avait eu vent de la grande majorité de ces morceaux via
les démos disponibles un peu partout sur le net. Mais,
produites, toutes les chansons prennent une force insoupçonnée.
Des
titres comme Dancing Shoes ou Red Light
Indicates Doors Are Secured sont tout bonnement
imparables et obligeraient n’importe qui normalement
constitué à se mettre sur ses deux pieds et à danser
jusqu’au bout de la nuit.
Et
que dire When The Sun Goes Down, From The Ritz To The
Rubble ou du earth-quackien I Bet You Look Good
on the Dancefloor ? Des titres générationnels
qui vont marquer des millions d’adolescents comme Nirvana
et leur Smells Like Teen Spirit le firent en leur
temps. On en mettrait notre main, voire même plus, à
couper.
Ce
Whaterver People Say I Am, That's What I'm Not
est un concentré de rock avec ses guitares
sautillantes, sa basse dansante, ses petites piques
punks et sa batterie détonante. Ajoutez à cela une
voix loin d’être désagréable, un brin rocailleuse,
très anglaise, et des textes incisifs et drôles ("There's
a super cool band yeah, With their trilbys and their
glasses of white wine, And all the weekend rockstars in
the toilets, Practicing their lines"),
et vous avez un des disques de ce début 2006.
Treize
titres. Quarante minutes. Ce disque a été conçu par
des adolescents de 19 ans, un peu branleurs, qui sont en
train de mettre l’Angleterre à genoux (118.000 albums vendus le premier jour, prévision de 350.000 en une semaine). La France commence déjà à plier sous le
poids du buzz effrayant qu’a déclenché ce disque. Le
monde devrait suivre. This
is gonna be huge. HUGE on vous dit. Même sur la
banquise on en parlera.
Olivier
Combes
Tracklist
:
01.
The View From The Afternoon
02.
I Bet You Look Good On The Dancefloor
03.
Fake Tales Of San Francisco
04.
Dancing Shoes
05.
You Probably Couldn'T See For The Lights But You Were
Staring Straigh At Me
06.
Still Take You Home
07.
Riot Van
08.
Red Light Indicates Doors Are Secured
09.
Mardy Bum
10.
Perhaps Vampires Is A Bit Strong But ...
11.
When The Sun Goes Down
12.
From The Ritz To The Rubble
13.
A Certain Romance
Durée
: 40’58
Date
de sortie : 30
janvier 2006
Plus+
www.arcticmonkeys.com
www.dominorecordco.com
www.pias.fr
www.myspace.com/arcticmonkeys
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