Angelika
Köhlermann - Care
tomblab
- 2002
Personnage quelque peu culte dans le milieu de la
musique électronique indé, Anne Laplantine n’en est
pas moins une artiste passionnante de part l’intérêt
que suscite son travail sous son nom mais aussi sous
divers pseudos dont ce dernier, Angelika Köhlermann,
avec lequel elle signe un album simple et mélancolique,
comme elle sait si bien les faire, dans lequel on prend
plaisir à se
laisser glisser un peu comme dans un vieux duvet plus
vraiment très confortable mais auquel on serait attaché
sans raison précise.
Les pièces musicales de « care », un peu
comme celles des albums d’Anne Laplantine ou même
celles du premier Dominique A (la fossette), ne sont pas
des compositions carrées au son parfait mais plutôt de
petites ritournelles qui pourraient ressembler à
morceaux de vie urbaine mis en musique. Ce sont de
petites mélodies pop, simples et naïves, composées
essentiellement au piano et à la guitare avec parfois
des voix en français ou en allemand.
Difficile donc de rester insensible au petit monde
musical et fauché d’Angelika Köhlermann à l’écoute
de morceaux tels que
« bain bain » ou encore
« you & me », tellement touchants de
simplicité et de chaleur qu’on a envie de les
partager de la manière la plus simple qui soit ;
une ode à la tranquillité, à la paresse et à la
modestie.
Benoît
|