Mich
Gerber - the endless string
okular
- 2002
Sorti il y a déjà plusieurs semaines dans une certaine
confidentialité, cet album vaut beaucoup mieux quel les
trop rares critiques parues ici ou là et qui, à mon
sens, ne reflètent pas toutes ses qualités .
Michel Gerber, musicien contrebassiste de nationalité
suisse, sort là son troisième album, mais le premier
en France puisque les deux précédents n'étaient
malheureusement pas arrivés jusque chez nous.
D'entrée, avec les très beaux unda et zumurud, Mich
Gerber nous entraîne dans un monde musical à
cheval entre l'orient et l'occident, montrant par là
que sa musique se nourrit d'influences diverses et variées
et que le mariage entre instruments traditionnels et
machines électroniques ne donne pas toujours quelque
chose d'indigeste et sans saveur. Rappelant à la fois
le travail de gens comme Talvin Singh ou Nitin
Sawhney, the endless string fait preuve malgré
tout d'une certaine personnalité, mise en avant par le
jeu de la contrebasse et de superbes arrangements
notamment. La grâce est également présente, puisque
la chanteuse des urban species, Imogen
Heap vient embellir de sa jolie voix trois morceaux
donnant à l'album une petite touche hip-hop pas désagréable.
L'ensemble, d'une grande sensibilité et d'une grande
cohérence donne un album aux couleurs orientales
emprunt d'une certaine mélancolie qui en font une
galerie musicale impeccable recommandable à tous les
amateurs de musique en général.
A noter, une reprise de There’s More to Life than
This extrait du premier album de Bjork, debut.
Benoît
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