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Quatrième
album pour cette femme discrète à qui l'on doit
pourtant des albums toujours impeccables, membre par
ailleurs du groupe Willard Grant Conspiracy, et qui revient
ici plus en forme que jamais avec ce qu'il faut considérer
déjà comme son meilleur disque et sans doute un des
meilleurs albums de l'année en cours.
Entre
folk et country, quelque part entre Joan Baez, Tarnation,
Julie Doiron et autres Cat Power, Edith
Frost impose ses mélodies superbes avec beaucoup de
facilité, dans des arrangements, somme toute, assez
classiques mais qui, par la grâce de la demoiselle, se révèlent
d’une beauté sans égal. Ajoutez à cela une
production impeccable signée Ryan Murphy et vous aurez un disque comme on n’en avait
plus
entendu dans le genre depuis bien longtemps.
Avec
beaucoup de charme, une certaine forme d’intimité
parfaitement entretenue et partagée par l’auditeur
tout au long de l’album, des chansons que l’on a
envie de partager avec la terre entière, cette américaine
au spleen salvateur noie son chagrin d’amour dans la
musique et se révèle à nous comme une grande songwriteuse,
sur qui, espérons le, il faudra compter encore
longtemps.
Benoît
Richard
Tracklist
:
Emergency
It's A Game
What's The Use
Mirage
Playmate
My Lover Won't Call
If It Weren't For The Words
Just A Friend
Larger Than Life
Lucky Charm
Stars Fading
Good To Know
Lovin' You Goodbye
Durée
: 49'32
Date
de sortie : 15/11/2005
Plus+
Drag
City
Discograph
le
site de Edith frost
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