Metro
Area - metro area
Environ/source
- 2002
Une fois de plus, et comme c’est le
cas plusieurs fois par an, la montagne a accouché d’une souris. Après RJD2,
annoncé comme le nouveau Dj Shadow à la fin de
l’été dernier, on nous promettait, sur la fois de
quelques maxis, une grosse claque électro, house et je
ne sais quoi encore, avec le premier album de Metro
area. Avions-nous tort de nous monter la tête en
espérant écouter quelque chose de vraiment neuf ou
est-ce nos oreilles blasées et gavées de musique qui
disent stop ? Quoi qu’il en soit, l’écoute de
cet album de Metro area fait très vite retomber l’excitation
et nous ramène à la dure réalité des choses : un
disque d'électro de plus, c'est tout.
Comment ne pas être déçu à l’écoute de ces onze
titres totalrmrnt lisses et d’une incroyable banalité ? Comment ne
pas bâiller d’ennui face à ces morceaux uniformes et
répétitifs tels qu’on pourrait supposer qu’ils ont
été composés comme démos pour des logiciels de musique
assistée par ordinateur. Quelconque, la musique
de Metro area l’est sans aucun doute et ne
suscite en nous aucune émotion, aucune sensation. Sur
Une base électro franche, elle navigue au fil de
l’album sur des influences jazzy, brésilienne ou
disco. On
pourrait la caractériser d’easy-electro, comme une
sorte de musique de fond ou musique d’interlude comme on en
entend parfois sur France Info entre la bourse de
Jean-Pierre Gaillard et le journal de 1h du matin.
Au fond, une musique pas du tout désagréable à
écouter mais totalement dépourvue de personnalité.
Alors difficile de sauver quelque chose
dans ce bloc uniforme et monotone. Même les trop
gentils atmosphérique (avec son gimmick ludique
à la synthé-bass) ou le disco soft hoop
n’arrivent pas à sauver un ensemple assez faiblard. Tout
sent vraiment trop le remâché et contrairement à la
choucroute, la musique de Metro area n’en est
pas meilleure quand c’est du réchauffé !
Benoît
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