Linky
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Quiet
rooms
0101/Wagram - 2004
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Linky serait
parait-il un des artistes à suivre dans la French
Touch (si ce courant musical existe encore...) un
artiste que l’on devrait ranger auprès des Kid
Loco, Troublemakers et autres Roudoudou.
Tiens donc.
Originaire de Montreuil (tout comme I :Cube),
Linky propose donc à l’auditeur de se faire
une idée personnelle et concrète à l’écoute de Quiet
Rooms, son nouvel album.
Au
sommaire, douze compositions. L’album s’ouvre sur Ce
matin là, sorte de chanson au son jazzy très
contemporain. Et donne le ton à cet album, plein de
tonalités et d’ambiances diverses (vieux films des
années 50).
A
l’écoute de In the air et You, on voit
que l’influence des Versaillais de Air n’est
pas négligeable sur le travail de Linky.
De
grands noms sont venus mettre la main à la pâte sur
cet album : Dj Seep (ancien collaborateur de
Jay Jay Johanson) vient poser quelques scratches,
Matthieu Minelli (compositeur notamment pour Rubin
Steiner) aux arrangements et Paul Kendall (Coil,
Nine Inch Nails, Depeche Mode, Parallel
Series, Wire…) à la production.
Et pourtant, malgré tout cela, on ne peut empêcher de
penser que tout ceci est assez raté. Que tout ceci
manque d’homogénéité et de vraie recherche. Bien sûr,
des titres comme Les toits (où Noémie,
membre du collectif bordelais Zimpala, vient
poser sa voix) ou Lassi à la Rose sont loin d’être
mauvais.
Mais
le reste du disque reste poussif, peu intéressant.
Voire même agaçant (particulièrement sur Dub
Fiction, In search of Shango).
A
trop vouloir ratisser large, Linky s’est perdu
dans un album d’électronica assez indigeste qui
rassemble tous les clichés du genre. Décevant.
Olivier
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