La
chose ne paye pas de mine pourtant : Trente petites
minutes, six titres (dont une reprise de Depeche Mode).
Et pourtant, quelle claque !
Ce Sommeil
Leger de Stéphane Lhéraut (aka Pumuckl)
est un bonheur de chaque instant.
Avec
sa voix d’un jeune Dominique A, Pumuckl
tresse cinq ballades et/ou berceuses et reprend It
Dosen’t Matter 2 de la bande à Martin L. Gore,
le tout sur fond d’électro et guitares scintillantes.
Et
les morceaux de bravoure ne manquent pas. Confiance
par exemple, est un titre d’une force rare, tout en
montée post-rockienne, avec un début lancinant qui éclate
pour laisser place à fracas mélodique de toute beauté,
où rythmiques électroïdes et riffs de guitares se
battent en duel .
Sommeil
Léger, qui ouvre le disque, est une merveille lui
aussi : une longue intro uniquement musicale, un
choix mélodique mariant délicieusement pop et électro
et une fin qui rappelle Rivière, un des
excellents morceaux du mésestimé Bad Thriller
des Abstrackt Keal Agram (un groupe avec lequel
on verrait bien travailler Pumuckl d’ailleurs.
La rencontre promettrait d’être particulièrement
savoureuse).
Et que dire alors
d’Insomnie et Remords, deux titres
retords, angoissants (cet essoufflement sur Insomnie !),
affolants mais particulièrement bien produits et enlevés.
Malgré
la longueur de chaque titre (cinq minutes), rien n’est
étiré plus que de raison, tout coule de source, tout
semble juste parfait en quelques sortes.
Les
mots vont manquer pour décrire ce disque. Mais les émotions,
elles, seront là.
On a pas fini d’entendre parler de cet artiste.
Qui est, rappelons le, sans label. Y a de ces
aberrations parfois.
Olivier
Combes
Tracklist
:
01.
Sommeil léger
02.
It doesn’t matter 2
03.
Confiance
04.
Insomnie
05.
Remords
06.
Une berceuse pour moi
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