Hush
Puppies
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The trap
Diamondtraxx/Discograph
[3.5]
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Attention hype toute chaude
toute bouillante, bruissant entre leur Perpignan
originel –de quand ils s’appelaient encore Likyds
et écumaient toutes les scènes possibles et
imaginables du Roussillon- et Paris déjà conquise à
leur style propre autant qu’à leur absolue
appartenance à la mode rock qui sévit sur la capitale.
C’est d’ailleurs au hasard des évolutions
professionnelles, que le noyau initial de la formation
se reforme sur Paname et engage du coup un nouveau
bassiste « capable d’enquiller les vodkas réglisse
et les olives aux anchois d’après répètes »(sic).
Nouvelle ville, nouveau bassiste, nouveau nom et voici
que déboulent les 5 Hushpuppies,
prêts à croquer le rock de la ville lumière,
qu’entame les Parisians
qu’ils prennent de vitesse avec ce premier album. Un
album publié chez Diamondtraxx,
structure plus habituée avant eux aux sorties électroniques.
Le rock de the
trap fait immédiatement
songer aux deux premiers opus de Supergrass,
si Supergrass
était né il y a deux ou trois ans, au plus, et avait
pu agrémenter leur mélange punk/pop sixties, des
furieux glaviots balancés par les Strokes,
Libertines, Franz Ferdinand et consors.
Et dans le genre, les Hushpuppies
semblent effectivement à l’aise autant avec le neo
garage rock et
la tendance Clash
qu’avec un penchant pour les nuages électro-psychédéliques
où le clavier (orgue, moog)
est roi.
Emmenés et emmenant une énergie communicative, ils
n’hésitent pas parfois à martyriser les caisses puis
à les caresser au palet sur le titre suivant, à passer
de la voix rageuse à la voix enfumée; du titre ficelé
au titre délié. Qu’importe : la basse veille
sur ses rejetons. Les treize titres balancent sur l’un
ou l’autre versant de ce rock constitutif; de la
surexcitation qui se moque du grand écart, aux vaporeux
nuages sous hallucinogènes. La voix qui a définitivement
fait fi du français des premiers EP (marketing
international ?), au timbre plutôt musical, fait
presque oublier qu’elle n’est pas anglophone et lie
la sauce, masquant de ci de là quelques grumeaux.
Alors, s’il manque encore un peu d’ampleur et de
personnalité aux compositions pour que les Hushpuppies
passent à l’assaut des charts
mondiaux et pour que leurs titres aillent enrichir les
encyclopédies du rock, il n’en faut pas plus pour
enflammer les scènes parisiennes (la scène, glaz’art,
guinguette pirate…) et faire croître un buzz
presque mérité. La France, la Belgique et la Suisse
finiront bien par tomber ensuite, convaincus par le
potentiel du groupe et la réputation : Et si le
futur du rock passait aussi un peu désormais par Paris ?
Denis
Verloes
Tracklist
01.
1975
02.
Pack up like sardines in a crushtin
box
03.
You're gonna say yeah
!
04.
Martelot n clavencine
05.
Sorry so
06.
Pales blue eyes
07.
Comptine
08.
Bassautobahn
09.
Alice
in wonderland
10.
Single
11.
You and me
12.
The trap
13.
Automatic
Durée
: 46'01
Date
de sortie : 24/10/2005
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