Comment
ne pas parler des livres que l’on n’a lus ?
162 pages achevées d’imprimer le premier décembre
2006 en Normandie à Lonrai, n°d’éditeur : 4335,
le dépôt légal est de janvier 2007 (ce qui pose
son livre !) Edité chez les Editions de Minuit 7,
rue Bernard Palissy à Paris dans le sixième
arrondissement, arrondissement que je ne connais
pour ainsi dire pas ! Comme la ville de Lonrai en
Normandie d’ailleurs… L’ouvrage coûte 15
euros (l’euro est l’unité monétaire crée par
l’Europe supposée politique afin de lutter économiquement
dans un monde mondialisé mais pas l’alter…) Il
y a un site Internet des Editions de Minuit
ce qui prouve plein de choses et pas d’autres, et
pose son éditeur… La collection Paradoxe
de chez minuit est au même gabarit que la
collection Critique il y a des auteurs
communs entre les deux collections, mais la
collection Paradoxe est moins lactescente
d’ailleurs elle sent une drôle d’odeur comme de
la tapisserie fraîchement collée, on imagine
Deleuze posant de la tapisserie avec ses ongles si
bizarres et tous ses trucs qui déguerpissent de son
ciboulot comme par mégarde avec son chapeau tout
bizarre aussi. Il y a toujours l’étoile avec le
petit m (La marche à l'étoile) la typographie est
plus petite que chez le raz du cou plombée-plombante
(vous voyez… il est là… oui… là. posé) voilà.
La chronique des différentes manières de lire un
livre, des situations merveilleuses où l’on se
perd quand il faut ne pas en parler et des moyens à
ne pas mettre en bataille pour ne pas se sortir
d’affaire montre que, contrairement aux idées reçues,
il est tout à fait impossible d’avoir un échange
passionnant à propos d’un livre que l’on n’a
lu et surtout avec un quidam qui l’a lu lui aussi
et ce pour la simple raison qu’aimer un livre
c’est parfois en tomber amoureux comme d’un
nouvel être distinct, quasiment palpable, émotion
personnelle et pas forcement partageable…. Et que
le sentiment amoureux parfois ne s’étale pas au
vent de la répartition et des avis, de la "discussion"
et de toutes ces choses qui forment un monde bien
loin du flottement, de la pure intuition et de la
magie des cœurs qui se croisent et se
reconnaissent.
NB : je m’empresse d’ajouter devant la foule
engourdie que je ne suis absolument pas amoureux du
livre évoqué plus haut, mais de Robert Walser oui
…
Philippe
Louche
Date de
parution : janvier 2007
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