Nue – Jean-Philippe Toussaint
Avec ce texte Jean Philippe Toussaint boucle la tétralogie de Marie qu il avait inaugurée avec » Faire l amour » où le héros anonyme se séparait, à Tokyo, de la jeune femme, ou c est plutôt elle qui se séparait de lui.
Avec ce texte Jean Philippe Toussaint boucle la tétralogie de Marie qu il avait inaugurée avec » Faire l amour » où le héros anonyme se séparait, à Tokyo, de la jeune femme, ou c est plutôt elle qui se séparait de lui.
Bonniche dans un hôtel-restaurant de Rennes réservé aux officiers allemands pendant la dernière guerre, Madeleine, Mado, pauvre petite paysanne bretonne rencontre un des occupants de l établissement retiré du front pour cause de blessure qui se consacre à la musique.
Avec une écriture à la mesure de cette dramaturgie, dense, intense, Sophie Cadalen nous offre une grande page d émotion, de douleur à partager, de compassion à offrir.
Anna Rozen dresse une satire à la fois acide et amère d une société factice, inconséquente, puérile et débauchée qui vit dans un monde virtuel, avec ses codes, ses mœurs et son langage, en marge des réalités ambiantes.
Si ce livre n était pas écrit par Didier Da Silva, je ne suis pas sûr que je l aurais lu jusqu au bout même si je suis habituellement plutôt persévérant et tenace.
Une nouvelle de Kawabata c est comme cet apéritif italien doux et onctueux sur la langue mais qui laisse une sensation d amertume au fond de la bouche
Jean Echenoz propose avec » 14 » une sorte de dissertation, une description froide et distanciée, de ce que fut la Grande Guerre dans toutes ses dimensions mais en quelques pages seulement, juste pour évoquer tout ce qu il ne faut pas oublier, tout ce qui restera de ce terrible épisode de notre histoire.
Oriane Jeancourt Galignani nous convie au procès d une jeune femme qui a commis l incroyable crime de coucher avec quatre de ses élèves majeurs, un fait divers qui a fait, en 2011, grand bruit dans toute l Amérique.
Avec cette satyre aux allures pamphlétaires, Hugo Ehrhard nous propose un petit livre qui en dit long sur le monde dans lequel nous vivons et sur ce qui pourrait bien nous attendre dans les décennies à venir.
André Stas jongle avec les mots comme un Diable Rouge avec le ballon rond, il les caresse, les brosse, les détourne, les amortit, leur botte le cul, les envoie en touche, les fait chanter, … pour qu ils prennent un sens qu ils ne savaient même pas qu ils pouvaient avoir.