Alex Henry Foster jouant deux soirs à Paris, c’est exceptionnel : la star du Rock québécois nous offre de très longs sets récitatifs, émotionnellement chargés, à la fois intenses et potentiellement… ennuyeux pour qui ne partage pas son délire. Une expérience singulière !
Et si Francesco Cattani était l’un des artistes les plus importants de notre époque, et pas seulement dans le domaine de la BD ? On est en droit de se poser cette question un peu effrayante en refermant son Nuit rose, compilation addictive de récits et d’images dont on ne ressort pas indemne.
Film fascinant accumulant les sujets passionnants et manquant finalement de clarté, En Décalage vaut surtout par sa mise en scène et sa construction sonore très réussies, et par l’interprétation de Marta Nieto. Plutôt pas mal pour un premier film…
Vingt-et-unième album de Of Montreal, Freewave Lucifer f<ck f^ck f>ck ne change rien à la déraison psychédélique du groupe, mais a des accents désespérés qui en font une pièce majeure de l’œuvre de Kevin Barnes.
Improbable surprise de cet été plutôt riche en films de qualité, Bullet Train est un blockbuster d’action réussi et réjouissant, surtout grâce à ses personnages passionnants et remarquablement interprétés
Notre monde va mal et les menaces contre la démocratie, voire contre la survie de l’espèce humaine, se multiplient. Hillary Clinton a habillé ses propres souvenirs et ses réflexions et prédictions sous la forme d’un thriller politique, Etat de Terreur, qui se révèle diablement efficace…
L’Année du Requin est un surprenant mélange de genres traduisant une démarche audacieuse des Frères Boukherma, qui ne plaira pas à tout le monde, et c’est tant mieux… Rêvons à un « monde d’après » où tous les films français populaires seraient aussi stimulants !
Grosse chute de qualité pour Téhéran avec cette seconde saison, certes divertissante, mais ayant perdu toute vraisemblance et pertinence politique.
Très attendus au tournant après une longue attente et une relocalisation à Berlin, les Japonais krautrock de Minami Deutsch enrichissent sur leur troisième album leur palette de sonorités plus planantes.
Parfaitement maîtrisé par un Michel Franco responsable à la fois du scénario et de la mise en scène du film, Sundown s’avère une errance magnifique à la recherche, sinon d’un sens à donner à une vie, mais au moins d’une vérité de l’existence.