Evénement incontournable de cette second moitié de l’année, Wild God marque le retour vers la lumière (divine, pour le coup, mais pas seulement) de Nick Cave, l’un des plus grands artistes de notre époque.
Ouf ! Après un mois et demi difficile pendant des vacances d’été particulièrement arides pour les mélomanes restés à Paris, septembre nous promet un véritable feu d’artifice !
Dans sa quête permanente de nouvelles formes cinématographiques lui permettant de rénover ses veilles obsessions, Audiard aborde avec Emilia Pérez le domaine improbable de la comédie musicale. Et réussit ce qui pourrait bien être son meilleur film à date.
Après leur prestation très remarquée à la Route du Rock, Meatbodies étaient hier soir à Paris, et ont offert à un public trop clairsemé un set puissant, virtuose et mélodique.
Avant l’Ukraine, il y a eu la Guerre d’hiver, oubliée depuis. Et Olivier Norek nous raconte son histoire. Vraie. Avec, au centre de cette tragédie glacée et sanglante, Simo Häyhä, le plus mythique des snipers.
Désormais reconnue comme une très grande série, The Bear s’offre le luxe inouï d’une troisième saison assagie, de digression et de réflexion. Et confirme ainsi sa singularité et son excellence…
S’inspirant, et maladroitement, du nouveau modèle de thriller horrifique social inventé par Jordan Peel, Zoë Kravitz nous offre avec Blink Twice une version (faussement) féministe de Get Out. On a le droit de trouver ça divertissant, ou au contraire pénible : quelque part, les deux opinions sont recevables.
Avouons que nous étions un peu fatigués en ce cinquième et dernier jour de festival, presque pressés d’en fini, en dépit d’un programme gargantuesque… Et pourtant, ce dimanche s’est révélé l’une des meilleures journées que nous ayons jamais passées à Rock en Seine.
Retour du Rock à Rock en Seine, et nous voilà donc à nouveau sur le pont pour suivre une journée riche en styles musicaux différents, et donc en émotions !
Film « évident » dans la filmographie de Scorsese, The Irishman fut pourtant difficile à développer et à réaliser, jusqu’à sa mise en ligne par la plateforme de streaming Netflix. Il connut alors un beau succès critique et public, même si, a posteriori, on a le droit de se montrer dubitatif…