Pour qui aime Cohen, la lecture de Leonard Cohen – Sur un fil est un « must » : voici un biopic en BD sur l’un des plus grands artistes du siècle dernier qui se dévore, qui génèrera une multitude d’émotions en nous, et on ne s’en plaindra donc pas… même si l’ouvrage définitif sur Cohen reste encore à écrire.
Le polar scandinave n’est-il plus qu’une baudruche qui a de plus en plus de mal à nous intéresser ? Quicksand, adaptation d’un roman policier suédois à succès, n’échappe à aucun des stéréotypes du genre, et nous balade sans faux pas mais non sans hypocrisie vers une conclusion lénifiante. Tout ça pour ça ?
Non seulement le Rock’n’Roll n’est pas mort, mais nous avons sans doute plus besoin de lui aujourd’hui que jamais. Et ça tombe bien car Belle Phoenix vient juste d’émerger de l’obscurité avec son rock tout de tension et ses chansons bouleversantes.
Belle surprise que le nouvel album de Dinosaur Jr, qui malgré la pandémie atteint une indéniable sérénité. Et du coup, semblera formidablement accueillant, avec son élégance mélodique et ses guitares saturées.
Grosses attentes vis-à-vis de Them (Eux), série ambitieuse prétendant mettre la société US face à la cruauté de son « Histoire du racisme »… D’où une réelle déception devant des choix scénaristiques et formels très discutables !
Petite réussite dans le genre exsangue du divertissement familial, Love and Monsters se regardera avec plaisir, et pourra même nous encourager à ne pas nous replier sur nous-mêmes face à l’adversité. Pas si mal…
Le succès populaire grandissant des films de Christopher Nolan et sa crédibilité font naître beaucoup d’interrogations sur son cinéma. Avec son passionnant essai Christopher Nolan, la possibilité d’un monde, Timothée Gérardin tente d’y répondre.
Auteur brésilien de comic books à la réputation croissante, le surdoué Danilo Beyruth modernise à son tour le mythe du vampire en le transposant à São Paulo : le résultat, Love Kills, est bluffant graphiquement. Mais est-ce suffisant ?
Oui, au milieu de tombereaux de films de genre très ordinaires que les plateformes déversent sur nous, il y a des bonnes surprises, comme le beau « mélodrame à twists » qu’est The Soul, un étonnant petit film taiwanais.
On attendait Night in Paradise, le nouveau film de Park Hoon-Jung avec une certaine impatience, et ce d’autant que son scénario louchant sur les thèmes d’un Kitano pouvait laisser espérer le meilleur… Ne reste finalement qu’un polar manquant de la profondeur nécessaire pour réellement convaincre.